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SOMISEN

Merafe va s’inscrire sur A2X

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Merafe Resources a été approuvée pour une cotation secondaire sur l’A2X et ses actions commenceront à être négociées en bourse à partir du 21 juin.

La société conservera sa cotation principale sur le JSE.

Merafe participe à l’extraction du chrome et à la valorisation du minerai de chrome en ferrochrome par l’intermédiaire de sa filiale Merafe Ferrochrome and Mining , qui a formé en 2004 la Glencore-Merafe Chrome Venture.

Edité par Chanel de Bruyn

Creamer Media Rédacteur en chef adjoint en ligne

Source : mining weekly

Globe prend son souffle à Kanyika

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Junior Globe Metals & Mining a obtenu un léger sursis dans le calendrier pour développer son projet de niobium de Kanyika, au Malawi.

La société a déclaré mercredi aux actionnaires que le commissaire malawite des Mines et des Minéraux avait fourni à la société une lettre indiquant que le développement de la mine à Kanyika devrait commencer dans les 18 mois suivant la signature de l’accord de développement minier (MDA), qui était en baisse à fin mars de cette année, avec une importante production minérale commerciale attendue dans les 60 mois suivant la signature du MDA.

Globe avait précédemment demandé que ce délai soit prolongé à partir de la date à laquelle la licence minière a été enregistrée.

Le PDG de Globe, Grant Hudson, a salué mercredi la mise à jour reconnaissant la sécurité d’occupation de la licence minière et reconnaissant l’engagement envers le projet et les progrès réalisés à ce jour.

« Il s’agit d’une étape clé dans la satisfaction de l’une des conditions du MDA dans les délais que nous avons précédemment annoncés », a-t-il déclaré aux actionnaires.

Edité par Creamer Media Reporter

Source : miningweekly.com

Walkabout plus proche du financement par emprunt pour Lindi Jumbo

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Le développeur de graphite Walkabout Resources a franchi un autre obstacle dans une facilité de crédit de 20 millions de dollars pour son projet Lindi Jumbo, en Tanzanie, le comité d’investissement de Gemcorp approuvant la facilité de transaction ainsi qu’une facilité de réserve de 5 millions de dollars.

La dette et les facilités de soutien sont toutes deux soumises à une documentation de prêt formelle, qui est en cours de préparation.

« Nous sommes ravis que la facilité de crédit senior soit presque terminée. Le stade de développement avancé et les marges de produit élevées attendues de Lindi Jumbo nous permettent d’accéder à une dette à haut rendement que d’autres projets ne peuvent pas. Une telle installation nous permet également de répondre aux attentes des actionnaires en matière de financement intégral du projet tout en minimisant la dilution potentielle », a déclaré Andrew Cunningham, PDG de Walkabout.

La facilité de crédit prioritaire aura une durée de trois ans et sera remboursée à partir des flux de trésorerie d’exploitation à compter de juin 2024. Le prélèvement initial de la facilité de crédit prioritaire servira à refinancer les mesures de financement provisoires existantes, le reste de la facilité être utilisé pour achever les coûts de construction, financer la mise en service et fournir un fonds de roulement pour le projet Lindi Jumbo.

Le projet Lindi Jumbo produira 40 000 t/a de graphite sur une durée de vie de 24 ans.

Edité par Creamer Media Reporter

Source : miningweekly.com

Sierra Rutile met en garde contre un nouveau trimestre bas de production

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Le mineur de terres rares Sierra Rutile a signalé une baisse de la production pour le trimestre de juin, avant son rapport trimestriel, notant que les opérations en Sierra Leone étaient entravées par des interruptions de courant causées par des pannes mécaniques à la centrale électrique de l’entreprise.

La société cotée à l’ASX a déclaré aux actionnaires que ces interruptions de courant avaient eu un impact sur la disponibilité de l’usine.

À la lumière des conditions actuelles du marché pour les ventes de rutile, la société donne désormais la priorité à la production de concentré de minéraux lourds (HMC), avec l’usine de séparation des minéraux et l’un des quatre concentrateurs humides actuellement hors ligne. Le mineur a déclaré aux actionnaires que si cette situation persistait, il y aurait un impact négatif sur la production de rutile.

« Des travaux sont en cours pour résoudre les problèmes de coupure de courant et Sierra Rutile prévoit actuellement de revenir à pleine capacité au début du troisième trimestre. À ce stade, la société s’attend à ce qu’une grande partie de la production perdue en juin puisse être récupérée au second semestre, car les stocks de HMC en cours de constitution sont transformés en produits commercialisables », a déclaré le mineur dans un communiqué.

Cependant, l’entreprise ne prévoyait plus de dépasser en 2022 une production de 136 000 t de rutile, a-t-il ajouté.

Les opérations perturbées du deuxième trimestre ont fait suite à un premier trimestre difficile, qui a été entravé par des problèmes opérationnels, car la production a été perdue en mars en raison de la disponibilité de la pompe à eau, en dessous des niveaux budgétaires et d’une panne de courant de 19 heures causée par des conditions météorologiques extrêmes.  

Edité par Creamer Media Reporter

Source : mining weekly

Côte d’Ivoire : BW Offshore finalise la cession du FPSO Espoir

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Depuis le début de l’année, le contrat d’exploitation du FPSO Espoir a été prolongé à plusieurs reprises dans l’optique de boucler une potentielle vente de l’installation avec les parties prenantes du bloc CI-26.

La compagnie norvégienne de services pétroliers BW Offshore a officialisé, lundi 12 juin, la conclusion d’un accord pour la cession de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) opérationnelle en Côte d’Ivoire, sur le bloc en mer CI-26.

La transaction est réalisée moyennant le paiement d’une somme de 20 millions de dollars. Elle consacre l’aboutissement des pourparlers engagés avec les parties prenantes du périmètre, ceci après le report, à plusieurs reprises, du contrat d’exploitation de l’installation.

L’accord signé avec BW Offshore engage cette dernière à fournir une gamme de services comprenant essentiellement des opérations de maintenance qui seront effectuées sur le FPSO Espoir pendant une période de transition pouvant s’étaler sur 5 mois.

BW Offshore n’a pas précisé l’identité de son contractant. On sait néanmoins que la société Canadian Natural Resources (58,67 %), Petroci Holding (20 %) et Tullow Côte d’Ivoire (21,33 %) sont les sociétés engagées sur le bloc offshore ivoirien CI-26.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Libye : redémarrage de l’usine de traitement de gaz de Jikharra après 10 ans d’arrêt

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Conformément à leurs ambitions d’optimisation de la production d’or noir, les autorités libyennes travaillent activement à remettre en état de marche l’essentiel de leurs installations pétrogazières hors service.

L’installation de traitement de gaz de Jikharra, située dans la zone contractuelle 91 en Libye, est de nouveau opérationnelle. L’information a été annoncée jeudi 8 juin, par la compagnie publique en charge des hydrocarbures (NOC).

Cela faisait environ une décennie que l’installation n’était plus en état de fonctionnement. Grâce à l’achèvement des travaux de réhabilitation de l’usine et au succès des essais nécessaires à sa reprise, l’usine est désormais en mesure d’extraire et d’acheminer du gaz et des condensats.

Ces ressources sont notamment transportées vers le champ Sahel de la Sirte Oil Company et le port pétrolier de Zueitina. Avant la suspension de ses activités en juillet 2013, l’installation disposait une capacité de traitement de 130 millions de pieds cubes de gaz par jour.

L’unité de traitement de gaz de Jikharra est exploitée par la Sarir Oil Operations, une joint-venture regroupant la NOC et la compagnie pétrolière Wintershall Dea.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Ghana : Newcore veut lever 5 millions $ pour l’exploration au projet aurifère Enchi

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Le Ghana est le premier producteur africain d’or. Le pays qui a brièvement perdu ce statut en 2021 avant de le retrouver l’année dernière, dispose encore de grands gisements d’or pour rester au sommet dans les années à venir. L’un de ces gisements est piloté par le canadien Newcore.

Au Ghana, Newcore Gold a annoncé le 12 juin un placement privé visant à lever jusqu’à 5 millions de dollars canadiens (3,74 millions $) en faveur du projet Enchi. Pour cela, la junior minière canadienne émettra un maximum de 33 333 333 unités de la société, chaque unité étant composée d’une action ordinaire et de la moitié d’un bon de souscription d’action ordinaire.

Le produit net de cette levée de fonds sera consacré en partie aux activités d’exploration et de développement du projet Enchi. Aucun détail n’est disponible pour l’instant sur l’étendue des travaux, mais notons qu’il s’agit de la première levée de fonds après la publication en mars dernier de la première estimation de ressources minérales pour ce projet ghanéen. Les fonds peuvent donc être utilisés pour améliorer les données contenues dans cette estimation.

Pour rappel, le projet Enchi héberge 1,71 million d’onces d’or, mais son potentiel est encore plus grand selon Newcore. L’actif contrôlé à 100 % par la junior canadienne est situé dans une ceinture aurifère hébergeant plusieurs grandes mines d’or, dont Chirano à 50 km au nord.

Source : Agence Ecofin

Namibie : la construction de la mine d’or Twin Hills coûtera 365 millions de dollars (DFS)

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Le secteur minier namibien repose sur l’exploitation des diamants et de l’uranium. On assiste cependant à une diversification depuis quelques années, avec des investissements dans les métaux liés à la transition énergétique, mais aussi dans l’or, comme sur le projet Twin Hills d’Osino Resources.

Le canadien Osino Resources vient de faire un pas de plus vers l’entrée en production de la mine d’or Twin Hills en Namibie. La compagnie a en effet publié le 12 juin les résultats de l’étude de faisabilité définitive (DFS) du projet, selon laquelle il faudra 365 millions de dollars pour construire la mine.

Ce capital initial sera récupérable environ 2 ans après l’entrée en production de Twin Hills, qui pourra livrer 1,97 million d’onces sur sa durée de vie de 13 ans. Dans le détail, notons que la mine peut produire annuellement 176 000 onces en moyenne sur les cinq premières années d’exploitation et 162 000 onces en moyenne sur les 10 premières années.

Notons que dans le scénario de base avec un prix de l’or à 1 750 dollars l’once, Twin Hills peut générer 721 millions de dollars de flux de trésorerie sur la durée de vie de la mine, avec une valeur actuelle nette de 480 millions de dollars et un taux de rentabilité interne de 28 %, après impôts. Pour un prix de l’or plus élevé, à 1 950 dollars l’once, les flux de trésorerie du projet devraient en revanche atteindre 958 millions de dollars, avec une valeur actuelle nette de 656 millions de dollars et un taux de rentabilité interne de 36 %, après impôts.

« Maintenant que la DFS est terminée, nous commencerons immédiatement l’ingénierie détaillée et notre vision est de prendre une décision de construction entièrement financée d’ici la fin de 2023 », indique Heye Daun, cofondateur et PDG d’Osino.

Notons que la compagnie canadienne espère pouvoir atteindre la production d’ici fin 2025 ou début 2026. Il lui faudra d’abord boucler le financement nécessaire pour construire la mine. Une entrée potentielle à la bourse de Londres, mentionnée par Osino il y a quelques jours, pourrait lui ouvrir les portes d’un plus important marché de capitaux et lui faire passer plus rapidement ce cap important pour concrétiser le potentiel de Twin Hills.

Source : Agence Ecofin

Botswana : le propriétaire des mines de cuivre-cobalt Selebi et Selkirk lève 25 millions de dollars

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Au Botswana, le secteur minier repose sur l’exploitation des diamants. Alors que ces pierres précieuses devraient demeurer longtemps un moteur de l’économie locale, un vent de diversification souffle cependant ces dernières années, avec le développement de projets de cuivre, nickel ou manganèse.

La compagnie minière Premium Nickel Resources (PNRL) a annoncé le 13 juin la conclusion d’une série d’opérations de financement ayant permis de mobiliser 33,99 millions de dollars canadiens (25,57 millions $). Les fonds seront en partie affectés au développement de ses mines de nickel, cuivre, cobalt et éléments du groupe du platine Selebi et Selkirk au Botswana.

Dans le détail, la compagnie a obtenu 16,25 millions de dollars canadiens via une émission d’actions et de bons de souscription d’actions en faveur du fonds d’investissement Cymbria. Ce dernier fera également un prêt de 15 millions de dollars canadiens à Premium Nickel, avec une maturité de trois ans et un taux d’intérêt annuel de 10 %, et payera enfin 2,75 millions de dollars canadiens pour obtenir le droit d’acquérir un pourcentage des revenus nets de fonderie des deux mines.

« Le financement total d’environ 34 millions de dollars canadiens accordé à PNRL dans le cadre des opérations de financement, nous fournira les moyens nécessaires pour faire progresser la mise en conformité des ressources […] concernant les projets miniers et les forages d’exploration supplémentaires aux mines Selebi et Selkirk », a commenté Keith Morrison, PDG de la compagnie.

Pour rappel, les deux mines ont été acquises l’année dernière par Premium Nickel. La compagnie a l’intention de les réhabiliter afin d’en faire une source importante de métaux essentiels à la transition énergétique, dans un contexte où les analystes s’accordent sur des risques de pénurie à moyen et long terme.

Source : Agence Ecofin

Le charbon a été en 2022 la première source de revenus du top 40 des sociétés minières, une première depuis 2010 (PwC)

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En 2021, les revenus des 40 plus grandes compagnies minières avaient augmenté et le cuivre en était la première source, devant le charbon, selon les données de PwC. Un an plus tard, la donne a changé, et malgré de bons résultats, ces entreprises doivent se préparer à faire face à de nouveaux défis.

Pour la première fois depuis 13 ans, le charbon a représenté la plus grosse part des revenus cumulés des 40 plus grandes compagnies minières au monde. C’est ce qu’indique le réseau d’analyse et d’expertise PwC dans l’édition 2023 de son rapport annuel consacré aux performances du top 40 de l’industrie minière, qui précise que le combustible fossile a succédé en 2022 au cuivre.

Selon le document lu par Agence Ecofin, le chiffre d’affaires cumulé du top 40 a totalisé l’année passée 711 milliards de dollars, soit à peine 1 % de moins que les revenus de 2021. La part du charbon dans ce total est passée de 23 à 28 % en glissement annuel. Une augmentation que la firme de recherche attribue aux prix moyens au comptant du combustible qui ont presque doublé au cours de l’année.

Cette hausse des prix était due au fait que les gouvernements ont choisi d’augmenter la capacité de production d’énergie au charbon. Pendant ce temps, les recettes tirées du cuivre sont presque restées inchangées, l’augmentation des volumes produits pour le métal rouge ayant été compensée par une légère baisse des prix. Les revenus tirés du minerai du fer ont quant à eux baissé en raison de la diminution de la demande d’acier, tout comme ceux tirés de l’or, car le nombre de sociétés aurifères dans le top 40 de PwC a diminué.

En outre, apprend-on, la hausse des dépenses opérationnelles combinée à la légère baisse des revenus et l’incertitude économique, a fait chuter les marges de bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement, qui sont passées de 32 % à 29 %. La dette nette de l’ensemble du top 40 a baissé par rapport à 2021, passant de 104 milliards $ à 93 milliards $.

Se réinventer pour continuer d’être économiquement viables

Si le charbon était au centre des attentions en 2022 avec la crise énergétique, les auteurs du rapport indiquent que « le monde pourrait avoir du mal à réduire régulièrement l’utilisation du charbon malgré les nombreux engagements pris par les gouvernements et les entreprises à réduire les émissions de carbone ». Selon eux, les mineurs de charbon ont encore un rôle à jouer pour répondre à la demande d’énergie, alors que le monde progresse de manière inégale vers la mise en place d’un système « zéro émission ». Malgré ces tendances, PwC s’attend à ce que les recettes tirées du charbon chutent de 20 % en 2023 et que le combustible fossile cède à nouveau au cuivre le statut de première source de revenus des 40 plus grandes compagnies minières.

Entre autres perspectives, la firme prédit une baisse de 9 % des revenus du top 40 en 2023 et aussi une diminution d’un point de pourcentage des marges d’EBITDA. Elle prévoit aussi que les paiements de dividendes restent élevés, bien qu’en baisse par rapport aux niveaux de 2022.

À moyen et plus long terme, PwC a attiré l’attention sur la nécessité pour les grandes compagnies minières mondiales de se réinventer à l’ère des minéraux critiques. Selon la firme, elles sont à la croisée des chemins et vivent les revirements les plus déterminants qu’elles aient connus depuis plusieurs décennies. Les anciennes pratiques ne devraient plus alors suffire à créer de la valeur dans ce nouvel environnement concurrentiel.

En 2022, le trio de tête des plus grandes entreprises minières selon le classement de PwC est composé de BHP, Rio Tinto et Glencore. Selon la base de données Ecofin Pro recensant les projets miniers en cours en Afrique, 18 compagnies du Top 40 possèdent des opérations ou des intérêts dans des opérations sur le continent.

Louis-Nino Kansoun 

Source : Agence Ecofin