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SOMISEN

Côte d’Ivoire : Firering poursuit l’exploration du lithium à 100 km de Korhogo

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 Le projet Atex, situé à 100 km de Korhogo, est prometteur pour l’exploitation du lithium et du coltan et la compagnie Firering veut confirmer ce potentiel avec de nouveaux travaux d’exploration.

En Côte d’Ivoire, un programme de forage à circulation inverse est prévu durant cette seconde moitié de l’année 2023 au projet Atex. C’est ce qu’a indiqué le 30 juin son propriétaire, la junior minière Firering Strategic Minerals qui précise que ces travaux seront précédés d’un forage à la tarière de 11 000 mètres sur cet actif prometteur pour le lithium et le coltan à 100 km au nord-ouest de la ville de Korhogo.

Plus tôt cette année, Firering a publié les résultats de ses travaux d’échantillonnage du sol qui ont notamment permis d’identifier six anomalies prioritaires pour le lithium. Les travaux de forage annoncés devraient permettre de confirmer une présence significative du métal stratégique, soutenant une potentielle première estimation de ressources sur le projet. Notons que les travaux sont financés par la junior minière Ricca Resources qui veut gagner jusqu’à 50 % d’intérêts dans Atex.

« En novembre 2022, nous avons été ravis d’annoncer notre partenariat avec Ricca Resources et leur investissement de 18,6 millions de dollars qui nous permettra d’accélérer le projet jusqu’au stade de l’étude de faisabilité à un moment où la demande continue de lithium, stimulée par la révolution des véhicules électriques et la transition vers l’absence totale de pollution, reste soutenue », rappelle Yuval Cohen, PDG de Firering.

Pour rappel, Firering détient actuellement une participation de 90 % dans le projet Atex. Alors que le secteur minier ivoirien repose actuellement sur l’exploitation de l’or, une découverte majeure de lithium à Atex pourrait stimuler de nouveaux investissements dans le domaine du lithium et favoriser la diversification du secteur minier local.

Emiliano Tossou

Source: Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Afrique du Sud – La junior minière Marula Mining qui a acquis ces dernières années plusieurs projets prometteurs pour le cuivre, le graphite et le lithium en Afrique australe et de l’Est, veut s’inscrire à la bourse de Johannesburg (JSE). C’est ce qu’elle a indiqué dans un communiqué publié le 29 juin, précisant qu’elle a choisi le groupe sud-africain Bridge Capital Advisors pour superviser le processus. (Agenceecofin.com)

Burkina Faso – Endeavour Mining plc a annoncé la vente de ses mines de Boungou et de Wahgnion à Lilium Mining, une filiale de Lilium Capital, un véhicule d’investissement stratégique axé sur l’Afrique et les marchés frontières et dirigé par des entrepreneurs d’Afrique de l’Ouest. La contrepartie totale devrait dépasser 300 millions de dollars. (Endeavourmining)

Mali – À un moment où le Mali fait face à une série de changements politiques, y compris un récent remaniement du portefeuille minier, le président et chef de la direction de Barrick Gold, Mark Bristow, a rencontré les médias et a déclaré que la société continuera à investir dans l’avenir du complexe minier de Loulo-Gounkoto. (Mining.com)

Maroc – Guangzhou Tinci Materials Technology, un groupe chinois spécialisé dans la fabrication d’électrolytes et de matériaux chimiques pour les batteries au lithium-ion, a annoncé, dans un communiqué publié mercredi 28 juin, qu’il allait investir 280 millions de dollars dans une usine au Maroc. L’investissement sera réalisé au travers de la filiale du groupe basé à Singapour, a-t-on précisé de même source. (Agenceecofin.com)

Nigeria – La Banque mondiale a annoncé son intention d’engager 750 millions de dollars supplémentaires pour améliorer l’accès à l’électricité au Nigeria par le biais du Projet d’électrification du Nigeria (NEP), selon sa directrice de la stratégie et des opérations pour la région de l’Afrique centrale et occidentale, Mme Elizabeth Huybens. (Agenceecofin.com)

Tanzanie – Le Fonds OPEP pour le développement international (OFID) vient d’annoncer son soutien à la construction d’une ligne de transport d’électricité en Tanzanie. Ceci, par l’octroi d’un prêt de 60 millions de dollars. Cette ligne aérienne de 166 km reliera la région de Kagera au réseau national, remplaçant les importations d’énergie en provenance de l’Ouganda par de l’énergie hydroélectrique produite localement. (Agenceecofin.com)

IAMGOLD – Une fois de plus cette année, IAMGOLD s’est mérité une place parmi les 50 meilleures entreprises citoyennes du Canada en 2023, se classant 31ème une amélioration de six places par rapport à l’an dernier.  Les 50 meilleures entreprises citoyennes représentent la référence en matière de leadership en matière de développement durable au Canada. (Iamgold.com)

Argentine – La première usine argentine de batteries au lithium entrera en activité en septembre, utilisant du métal extrait localement par la société américaine Livent Corp, ont annoncé samedi des responsables miniers. Livent avait accepté plus tôt cette année de fournir du lithium à la nouvelle usine, qui a été développée par Y-TEC, une unité de la société pétrolière publique argentine YPF. (Mining.com).

Israël – Un troisième gazoduc sous-marin va relier le gisement gazier de Leviathan à sa plateforme d’exploitation en Israël augmentant sa capacité à produire du gaz a annoncé dimanche le consortium exploitant le gisement. Les opérateurs du réservoir de Leviathan, NewMed Energy, Chevron Mediterranean Limited (CML) et Ratio Energies, ont pris la décision de construire un troisième gazoduc sous-marin reliant le Leviathan à sa plateforme située à dix kilomètres des côtes israéliennes, indique un communiqué commun. (Connaissancedesenergies.org)

Irak – Les exportations de pétrole de l’Irak vers États-Unis en juin, ont atteint 7,5 millions de barils. Cela a été rapporté hier par l’agence de presse irakienne « Shafaq », citant des données publiées par l’US Energy Information Administration. (Agenzianova.com)

ActuLex

 Contrat de vente de diamants – Le Botswana et De Beers ont conclu un nouvel accord de vente de diamants dans lequel le pays. Désormais, le Botswana recevra immédiatement une part de 30 %, qui passera à 50 % d’ici dix ans, ont déclaré De Beers et des représentants du gouvernement. L’accord prévoit également la création d’une académie au Botswana qui formera la population locale au commerce du diamant, ont indiqué des représentants du gouvernement. (Nytimes.com)

Partenariat de coentreprise – Rainbow Rare Earths a signé un accord avec Bosveld Phosphates (Pty) Limited pour acquérir 100 % du projet Phalaborwa en Afrique du Sud. Selon les termes de l’accord, Rainbow recevra une participation immédiate de 85 % dans la coentreprise non constituée en société qui détient les droits sur Phalaborwa, Bosveld détenant les 15 % restants. Rainbow versera à Bosveld 5 millions de dollars en juillet 2023. L’accord accorde également à Rainbow une option d’achat des 15 % restants de la coentreprise détenue par Bosveld. (Rainbowrareearths)

Contrat à terme – Les contrats à terme sur le pétrole Brent ont perdu 20 cents, soit 0,3 %, à 75,21 dollars le baril à 00h44 GMT, après avoir augmenté de 0,8 % vendredi. Le brut américain West Texas Intermediate était à 70,41 dollars le baril, en baisse de 23 cents, soit 0,3%, après avoir clôturé en hausse de 1,1% lors de la session précédente. (Zonebourse.com)

Contrat de vente de certaines mines d’or – Au Burkina Faso, Endeavour Mining a annoncé le 30 juin la vente des mines d’or Wahgnion et Boungou à la société locale Lilium Mining, filiale d’un véhicule d’investissement dirigé par des entrepreneurs ouest-africains. La compagnie minière basée à Londres précise que la contrepartie totale devrait dépasser 300 millions USD et qu’elle sera notamment composée de paiements en espèces et d’une redevance sur les revenus de chaque mine. (Agenceecofin.com)

Accord sur le changement climatique – L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), à travers son initiative présidentielle Power Africa et la Banque africaine de développement, ont signé une extension et un élargissement de leur Accord sur les objectifs de développement régional en marge du Forum africain de l’énergie à Nairobi. Cette initiative approfondit le partenariat stratégique et élargit les bases de la coopération dans le développement de solutions innovantes et durables pour faire face au déficit énergétique, lutter contre les changements climatiques et renforcer les systèmes énergétiques en Afrique subsaharienne. (Agenceecofin.com)

Autorisation d’exploitation des fonds marins internationaux – L’exploitation minière des fonds marins est envisagée par l’organisme des Nations Unies (ONU) qui régule les fonds marins mondiaux. En effet, l’Autorité internationale des fonds marins s’apprête à reprendre les négociations qui pourraient ouvrir les fonds marins internationaux à l’exploitation minière, y compris pour les matériaux critiques pour la transition énergétique verte. (Lactualite.com)

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Sénégal – Les perspectives économiques sont favorables. En 2023, la croissance économique devrait atteindre 4,7 %, entrainée par un rebond du secteur secondaire grâce à la normalisation des cours internationaux des matières premières et au renforcement des investissements directs étrangers pour l’exploitation des hydrocarbures entre autres. Stimulée par le démarrage de la production d’hydrocarbures, la croissance devrait ensuite s’accélérer pour atteindre 9,9 % en 2024, sous l’effet de la bonne tenue de la production industrielle. (Banquemondiale)

Afrique du Sud – Une visite du ministre des Ressources minérales et de l’Énergie, Gwede Mantashe ce lundi à Welkom après le décès d’au moins 31 mineurs illégaux présumés lesothans dans le puits de ventilation 5 de la mine Virginia dans la province de Free State. En collaboration avec les anciens propriétaires de la mine, les inspecteurs de la DMRE ont déclaré trop risqué l’envoi d’une équipe de recherche dans le puits de ventilation 5 où les niveaux de méthane sont très élevés. Cependant, les autorités sont à pied d’œuvre pour faire face à la situation. (DMR.gov.za)

Gabon – Eramet et sa filiale gabonaise Comilog ont créé conjointement la Fondation Lékédi Biodiversité pour renforcer le statut du parc de la Lékédi qui se dote de moyens supplémentaires pour préserver la biodiversité du Gabon, réhabiliter les primates orphelins et développer la recherche scientifique. La préservation de la biodiversité, notamment autour de ses sites industriels, est un enjeu majeur pour le Groupe qui l’a inscrite comme un des axes prioritaires de sa feuille de route RSE. (Eramet.com)

Ghana – Lors d’une interview qu’il a accordée jeudi 22 juin, le directeur de la filiale ghanéenne de Tullow Oil, Wissam Al-Monthiry, a révélé le projet de l’entreprise et de ses partenaires de porter à 100 000 b/j, d’ici fin 2023, le plateau de la production de brut du gisement Jubilee, situé dans les eaux territoriales ghanéennes. (Agenceecofin.com)

Madagascar – NextSource Materials Inc. a annoncé ce 22 juin 2023 la première production de concentré de graphite à sa mine Molo. Le président et chef de la direction, Craig Scherba, a déclaré que la société se trouve dans la position enviable de devenir un producteur mondial important et durable de graphite de haute qualité et de matériaux d’anode, au moment même où la demande augmente de façon exponentielle. (Nextsourcematerials)

Zambie – La Société Barrick a déclaré que depuis sa mise en production, sa mine de cuivre de Lumwana a acheté pour environ 4,3 milliards de dollars de biens et de services auprès d’entreprises enregistrées en Zambie, conformément aux pratiques d’approvisionnement local et de développement économique. En 2022, les dépenses d’approvisionnement local de Lumwana s’élevaient à 432 millions de dollars, soit 83% des dépenses d’approvisionnement totales de la mine. (Barrick.com)

Zimbabwe – La production de lithium a augmenté de 169,5 % en glissement annuel, au premier trimestre 2023. C’est ce qu’a rapporté en fin de semaine dernière, la presse locale, citant l’agence nationale des statistiques ZimStat. Selon l’Index of Mineral Production de ZimStat, la production de lithium a atteint 29 174 tonnes sur les trois premiers mois de l’année, contre 10 825 tonnes pour la période correspondante en 2022. (Agenceecofin)

ActuLex

 Réaménagement de la composition du conseil d’administration – La compagnie minière canadienne Ivanhoe Mines, active en RDC sur le gisement de cuivre Kamoa-Kakula, a annoncé le 23 juin, la nomination de deux éminentes dirigeantes africaines : le Dr Phumzile Mlambo-Ngcuka, ancienne vice-présidente de la République d’Afrique du Sud et Mme Delphine Traoré, directrice d’Allianz Africa, au conseil d’administration de la société à titre d’administratrices indépendantes. (Ivanhoemines)

Signature d’un contrat EPC – TotalEnergies a annoncé samedi avoir attribué avec la compagnie pétrolière saoudienne Aramco des contrats d’ingénierie et de construction (EPC) d’un montant de 11 milliards de dollars pour le site pétrochimique Amiral, adossé à la raffinerie de Satorp à Jubail, en Arabie saoudite. (Zonebourse.com)

Evolution d’un contrat à terme – Les contrats à terme sur l’indice S&P/TSX étaient en baisse de 0,5% à 7h34 ET, après que l’indice canadien de référence ait clôturé à son niveau le plus bas en trois semaines jeudi. Les prix du pétrole ont chuté alors qu’une hausse des taux de la Banque d’Angleterre jeudi a renforcé les inquiétudes économiques, l’emportant sur la baisse des stocks de brut américains et d’autres signes de resserrement de l’offre. (Zonebourse.com)

Annulation de contrat – Un contrat pour la plate-forme Shelf Drilling Perseverance a été annulé et prévoit de forer des évaluations également mises de côté sur ses prospects de Kelham et Goddard dans le but de « maximiser la production et de reconstituer les soldes de trésorerie’’. (Proactiveinvestors.co.uk)

Refus d’un accord sur l’hydrogène vert – Le ministre sud-africain de l’Énergie a été accusé dimanche par l’opposition de retarder la transition énergétique après avoir ignoré un important accord sur l’hydrogène vert en partenariat avec les gouvernements néerlandais et danois. Le ministre Gwede Mantashe n’a pas signé l’accord sur un fonds d’un milliard de dollars lancé mardi par le président sud-africain Cyril Ramaphosa, les Pays-Bas et le Danemark, un geste jugé « inacceptable » par le Democratic Alliance, principal parti d’opposition. (Connaissancedesenergies.org)

ITIE – La délégation burkinabé a rencontré en toute discrétion le directeur Afrique de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), Nassim Bennani Kabchi, lors de la conférence mondiale de l’organisation, qui s’est tenue à Dakar du 12 au 15 juin. Son objectif : adoucir un rapport provisoire du secrétariat international de l’ITIE, très critique à l’égard de la junte. (Africaintelligence.fr)

Conclusion d’un mémorandum d’accord – La société pétrolière Zenith Energy a annoncé vendredi 23 juin la signature d’un mémorandum d’accord avec le ministère du Pétrole du Soudan du Sud. Une entente qui formalise des pourparlers engagés récemment avec les autorités en vue d’acquérir des licences pétrolières dans le pays. (Agenceecofin.com)

Le prix du cuivre chute suite à des hausses de taux bellicistes et à un dollar fort

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Le prix du cuivre a chuté vendredi après trois semaines de gains alors que les inquiétudes concernant la croissance économique mondiale après que les hausses des taux d’intérêt aient compensé le soutien de la baisse des actions à la Bourse des métaux de Londres (LME).

Le cuivre pour livraison en juillet était en baisse de 2,21 % sur le marché Comex de New York, touchant 3,80 $ la livre (8 360 $ la tonne). 

« Le cuivre se négocie plus bas en sympathie avec le reste des matières premières dépendantes de la croissance après une semaine qui a entraîné des hausses de taux étonnamment bellicistes tandis que (le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome) Powell a déclaré que le FOMC n’était pas encore terminé non plus », a déclaré Ole Hansen, responsable des matières premières. stratégique chez Saxo Bank.

Rendre les matières premières à prix en dollars moins attrayantes pour les détenteurs d’autres devises, le dollar a augmenté alors que le risque que des taux plus élevés déclenchent un ralentissement économique a poussé certains investisseurs à rechercher des actifs refuges, y compris la devise américaine.

Les stocks de cuivre dans les entrepôts enregistrés au LME ont continué de baisser, ont montré vendredi les données quotidiennes de la bourse, l’inventaire global tombant à un creux d’un mois de 79 300 tonnes après 1 100 tonnes métriques de sorties.

La baisse des stocks a accru les inquiétudes du marché quant à la disponibilité du cuivre.

(Avec des fichiers de Reuters)

Source : mining.com

Les roches riches en fer relient des processus planétaires que l’on croyait sans lien

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Les couches multicolores de formations de fer en bandes pourraient relier les changements anciens à la surface de la Terre – comme l’émergence de la vie photosynthétique – à des processus planétaires comme le volcanisme et  la tectonique des plaques , selon de nouvelles recherches.

Dans un article publié dans la revue Nature Geoscience, des chercheurs de l’Université Rice affirment qu’en plus de relier des processus planétaires que l’on pensait généralement non connectés, leur étude pourrait recadrer la compréhension générale de l’ histoire ancienne de la Terre et donner un aperçu des processus qui pourraient produire des exoplanètes habitables. loin de notre système solaire.

« Ces roches se sont formées dans les anciens océans, et nous savons que ces océans ont ensuite été fermés latéralement par des processus tectoniques des plaques », a déclaré Duncan Keller, l’auteur principal de l’article, dans un communiqué de presse.

Le manteau , bien que solide, coule comme un fluide à peu près à la vitesse à laquelle poussent les ongles. Les plaques tectoniques – des sections de la croûte et du manteau supérieur de la taille d’un continent – sont constamment en mouvement, en grande partie à cause des courants de convection thermique dans le manteau. Les processus tectoniques de la Terre contrôlent les cycles de vie des océans.

« Tout comme l’océan Pacifique est fermé aujourd’hui – il est subducté sous le Japon et sous l’Amérique du Sud – d’anciens bassins océaniques ont été détruits tectoniquement », a déclaré Keller. « Ces roches devaient soit être poussées sur les continents et être préservées – et nous en voyons certaines préservées, c’est de là que viennent celles que nous examinons aujourd’hui – soit subductées dans le manteau. »

Oxydes de fer coulés

En raison de leur forte teneur en fer, les formations de fer en bandes sont plus denses que le manteau, ce qui a amené Keller à se demander si des morceaux subductés des formations ont coulé jusqu’au fond et se sont installés dans la région la plus basse du manteau près du sommet du noyau terrestre. Là, sous une température et une pression immenses, ils auraient subi de profonds changements à mesure que leurs minéraux adoptaient des structures différentes.

« Il y a des travaux très intéressants sur les propriétés des oxydes de fer dans ces conditions », a déclaré Keller. « Ils peuvent devenir très conducteurs thermiquement et électriquement. Certains d’entre eux transfèrent la chaleur aussi facilement que les métaux. Il est donc possible qu’une fois dans le manteau inférieur, ces roches se transforment en masses extrêmement conductrices comme des plaques chauffantes.

Keller et ses collègues postulent que les régions enrichies en formations de fer subductées pourraient favoriser la formation de panaches du manteau, des conduites montantes de roches chaudes au-dessus des anomalies thermiques du manteau inférieur qui peuvent produire d’énormes volcans comme ceux qui ont formé les îles hawaïennes.

« Sous Hawaï, les données sismologiques nous montrent un conduit chaud de remontée d’eau », a déclaré Keller. « Imaginez un point chaud sur le brûleur de votre cuisinière. Au fur et à mesure que l’eau de votre casserole bout, vous verrez plus de bulles sur une colonne d’eau montante dans cette zone. Les panaches du manteau en sont en quelque sorte une version géante.

Grandes provinces ignées

Le chercheur a souligné que lui et son équipe ont examiné les âges de dépôt des formations de fer en bandes et les âges des grands événements d’éruption basaltique appelés grandes provinces ignées. Ils ont trouvé qu’il y avait une corrélation.

« De nombreux événements ignés – qui étaient si massifs que les 10 ou 15 plus grands auraient pu suffire à refaire surface sur toute la planète – ont été précédés par des dépôts de formation de fer en bandes à des intervalles d’environ 241 millions d’années, plus ou moins 15 millions. C’est une forte corrélation avec un mécanisme qui a du sens », ont noté les scientifiques.

L’étude a montré qu’il y avait une durée plausible pour que les formations de fer en bandes soient d’abord aspirées profondément dans le manteau inférieur, puis influencent le flux de chaleur pour entraîner un panache vers la surface de la Terre à des milliers de kilomètres au-dessus.

« Si ce qui se passe dans les premiers océans, après que les micro-organismes ont modifié chimiquement les environnements de surface, crée finalement une énorme effusion de lave ailleurs sur terre 250 millions d’années plus tard, cela signifie que ces processus sont liés et » se parlent «  », a déclaré Keller. « Cela signifie également qu’il est possible que des processus connexes aient des échelles de longueur bien supérieures à celles auxquelles les gens s’attendaient. Pour pouvoir en déduire cela, nous avons dû nous appuyer sur des données provenant de nombreux domaines différents de la minéralogie, de la géochimie, de la géophysique et de la sédimentologie. »

Source : mining.com

Copier-coller des conceptions de mines peu profondes augmente les risques dans les mines souterraines de masse – expert

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L’industrie minière doit réévaluer la façon dont elle conçoit les mines souterraines de masse et hiérarchiser les risques si elle prévoit d’opérer à des profondeurs extrêmes , propose Andre van As, chercheur à l’Université du Queensland et expert en exploitation souterraine, dans un article qui sera présenté au Congrès mondial des mines de ce mois-ci à Brisbane, Australie.

Selon van As, l’industrie devrait s’attendre à des retards de construction, à des sous-performances opérationnelles, à des explosions de coûts et à des catastrophes pouvant mettre fin à l’exploitation si elle « copie et colle » les conceptions de mines des mines peu profondes actuelles vers des mines de masse profondes à des profondeurs supérieures à 1000 mètres.

L’expert, qui dirige le groupe de recherche Deep Mining Geoscience, a souligné que l’exploitation souterraine sera essentielle pour l’avenir de l’industrie minière, car les gisements de surface deviennent plus rares, les découvertes en profondeur plus fréquentes et la transition énergétique augmente la demande mondiale de minéraux.

« Dans le passé, nous avons pris en compte divers risques géotechniques lors de l’exploitation minière souterraine, mais au fur et à mesure que nous commençons l’exploitation minière à des profondeurs supérieures à 1000 mètres, il y aura des risques géotechniques et opérationnels qui l’emporteront sur la suite traditionnelle de risques géotechniques », a déclaré van As, qui était Rio Le directeur général de Tinto pour l’ingénierie géotechnique et la gestion des grottes pendant huit ans, a déclaré. « Plus nous approfondissons, moins les risques géotechniques sont indulgents, et les entreprises et les parties prenantes doivent se rendre compte que les conséquences de ne pas les identifier et les gérer dans la conception et les stratégies opérationnelles pourraient effectivement conduire à une sous-performance significative de la mine ou même à une fermeture prématurée.

Dangers liés au stress

À son avis, l’exposition accrue du personnel minier aux dangers liés au stress, tels que les coups de toit, ne peut être sous-estimée et justifie que tous les efforts et toutes les stratégies soient adoptés pour gérer et minimiser ces risques.

« À ces profondeurs, il y a très peu de leviers à actionner en cas de problème – par exemple, si vous avez investi 10 milliards de dollars pour construire une grande mine souterraine profonde, ce qui pourrait prendre 5 à 10 ans, et que les choses tournent mal pendant en cas de sous-cotation ou d’augmentation de la production, vous pourriez perdre 10 milliards de dollars avant même d’avoir extrait une tonne de minerai », a noté van As. 

Le chercheur a déclaré qu’il existe de nombreux paramètres et stratégies de conception propres à l’exploitation en profondeur qui doivent être étudiés en profondeur avant de pouvoir être intégrés de manière fiable dans la conception et l’exécution. 

« Par exemple, dans les mines souterraines, l’un des plus grands risques globaux est la stabilité du niveau de production – le niveau où tous les matériaux sont extraits par des tunnels et des points de puisage – car si nous ne pouvons pas garder ces tunnels ouverts, nous ne pouvons pas produire du minerai », a-t-il expliqué. « Il pourrait y avoir des centaines de milliers de tonnes de matériaux passant par chaque point de soutirage au niveau de la production et nous devons donc adopter toutes les tactiques à notre disposition pour essayer de préserver l’état de la roche afin de maintenir l’intégrité du niveau pour la durée de sa vie. » 

Pour van As, préserver l’état de la roche peut signifier mieux creuser et adopter des méthodes qui induisent moins de dommages à la roche. La mise en œuvre de telles méthodes prend probablement plus de temps et, contrairement à ce qui se passe normalement, le temps prolongé devrait être pris en compte dans le calendrier de développement et de construction.  

« Cela démontre la tension entre deux objectifs de conception concurrents – essayer de mettre la mine en production le plus rapidement possible et essayer d’assurer l’opérabilité et les performances à long terme de la mine », a-t-il souligné. « S’il y a une fermeture prématurée du niveau de production et que vous ne pouvez plus exploiter, alors les coûts économisés en entrant en production plus tôt n’auront pas d’importance. »

Source : mining.com 

Angola : le gouvernement œuvre à privatiser Sonangol d’ici 2026

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Le projet du gouvernement angolais de privatiser la société publique du pétrole fait partie d’un vaste programme mis en œuvre depuis 2018 et visant à limiter la participation de l’État dans les activités économiques et industrielles.

En Angola, Patricio Vilar (photo), le président de l’Institut de gestion des actifs et des participations de l’État (IGAPE) a livré, mercredi 21 juin, des détails sur le délai que le gouvernement s’est fixé pour la privatisation de la société publique du pétrole (Sonangol).

D’après le responsable, celle-ci devrait intervenir d’ici 2026, au plus tard. « La privatisation ne sera pas finalisée cette année. Cependant, le processus, qui est dans sa deuxième phase, se terminera en 2026 », a déclaré le responsable lors d’un point de presse à Luanda.

En principe, la privatisation de Sonangol, comme celle de la compagnie de diamants Endiama entre autres, aurait dû être finalisée entre 2019 et 2022. L’opération ne s’est toutefois pas concrétisée pour diverses raisons, dont le Covid-19.

Le responsable de l’IGAPE signale particulièrement avoir reçu des réserves quant à l’audit de certaines des opérations réalisées par la société d’État. Pour l’heure, l’organisme qu’il dirige s’attelle à régler les difficultés identifiées. La vente des intérêts de l’État dans la compagnie ne serait envisagée qu’une fois ces problèmes traités.

La privatisation de Sonangol qui emploie 13 000 personnes pour la monétisation d’un portefeuille d’actifs évalué à 51,5 milliards de dollars, selon des chiffres du Sovereign Wealth Fund Institute (SWFI) vise, à terme, à « créer un opérateur pétrolier et gazier compétitif au niveau international ».

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Ghana : Tullow compte porter la production pétrolière du champ Jubilee à plus de 100 000 b/j d’ici la fin de l’année

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En février, Fitch Solutions annonçait que la production pétrolière du Ghana connaîtrait une hausse substantielle d’ici 2024, en raison d’investissements prévus sur Jubilee et Tweneboa-Enyenra-Ntomme (TEN).

Lors d’une interview qu’il a accordée jeudi 22 juin, Wissam Al-Monthiry (photo), le directeur de la filiale au Ghana de la société britannique Tullow Oil, a révélé le projet de l’entreprise et de ses partenaires de porter à 100 000 b/j, d’ici fin 2023, le plateau de la production de brut du gisement Jubilee situé dans les eaux territoriales ghanéennes.

D’après les données publiées par la compagnie sur son site, le périmètre a livré en 2022, une production nette de 31 900 b/j. Selon les explications du responsable, le plan d’augmentation de ce plateau s’appuie essentiellement sur les travaux de développement de Jubilee South-East (JSE), une extension du périmètre.

« Le projet Jubilee SE devrait permettre de ramener la production de Jubilee à plus de 100 000 barils par jour et de la maintenir à ce niveau dans un avenir prévisible, ce qui constitue une étape importante », a déclaré Al-Monthiry. Le responsable table sur une opérationnalisation de JSE prévue pour intervenir « dans les semaines à venir ».

Dans le cadre des travaux de développement de la zone d’intérêt Jubilee South-East, ce sont, explique Wissam Al-Monthiry, près de 1,5 milliard de dollars qui ont été investis par les parties prenantes jusqu’ici.

La société et ses partenaires comptent poursuivre ces investissements en vue de réaliser l’optimisation du gisement TEN dont la production a sensiblement décliné ces dernières années. « Nous allons soumettre un plan de développement révisé pour le champ au ministère de l’Énergie », a précisé Al-Monthiry.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

La Fondation CEI Africa signe des partenariats de cofinancement en faveur du secteur de l’énergie hors réseau en Afrique

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Selon le Rapport sur les tendances du marché solaire hors réseau 2022 : État du secteur, au moins 70 millions de personnes ont pu avoir accès à l’électricité dans le monde entre 2020 et 2022 grâce aux systèmes solaires hors réseaux, notamment en Afrique.

La Fondation pour l’énergie propre et l’inclusion énergétique en Afrique (CEI Africa) et les plateformes de financement participatif Lendahand et Energise Africa ont annoncé le 21 juin qu’elles ont conclu des accords pour l’investissement dans l’énergie propre sur le continent africain.

En vertu des accords-cadres, Lendahand et Energise Africa peuvent accéder à une facilité de crédit de 3 millions d’euros chacune pour cofinancer des entreprises qualifiées aux côtés d’investisseurs particuliers européens. Cette collaboration vise à renforcer la capacité conjointe des deux plateformes à investir dans le secteur de l’énergie hors réseau en Afrique par le biais de projets à faible risque pour les investisseurs de détail et l’octroi d’une subvention d’assistance technique.

« Nous sommes ravis d’annoncer la signature du premier accord de CEI Africa avec des plateformes de financement participatif. Cette facilité de crédit permettra d’investir dans l’accès à l’énergie propre dans les zones rurales d’Afrique subsaharienne. CEI Africa a réalisé une évaluation approfondie de Lendahand et Energise Africa, et les crowdfunders disposent d’une plateforme robuste qui permet une souscription efficace aux entreprises d’énergie hors réseau. », a déclaré Claudia Vroom, membre du Conseil d’administration de CEI Africa.

La Banque mondiale estime que les mini-réseaux électriques pourraient électrifier un demi-milliard de personnes d’ici 2030.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Soudan du Sud : Zenith Energy formalise des pourparlers pour l’acquisition d’intérêts pétrogaziers dans le pays

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La compagnie pétrolière Zenith Energy semble déployer un plan stratégique d’acquisition d’intérêts pétroliers sur le continent africain. Récemment, la société a engagé des opérations dans ce sens auprès des autorités béninoises.

La société pétrolière Zenith Energy a annoncé vendredi 23 juin la signature d’un mémorandum d’accord avec le ministère du Pétrole du Soudan du Sud. Une entente qui formalise des pourparlers engagés récemment avec les autorités en vue d’acquérir des licences pétrolières dans le pays.

L’accord intervient quelques jours après la clôture du Sudan Oil and Power (SSOP) Summit, une conférence annuelle dont l’édition 2023 a été lancée jeudi 15 juin et qui a vu la participation des responsables de Zenith Energy. Ces derniers n’ont pas indiqué les périmètres pétrogaziers sud-soudanais qu’ils ciblaient en particulier.

Mais d’après Andrea Cattaneo (photo), le directeur général de Zenith Energy, si le Soudan du Sud intéresse la compagnie, depuis plusieurs mois notamment, c’est en raison du système pétrolier prolifique dont il est doté.

« Nous pensons qu’il existe potentiellement de nombreuses opportunités commercialement attractives dans le pays que Zenith pourrait acquérir et développer avec succès. Nous attendons avec enthousiasme de travailler de manière constructive avec les autorités locales dans le but de nous établir et d’investir dans cette juridiction favorable », a ainsi déclaré le responsable.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin