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Ardea Resources signe un accord avec des entreprises japonaises pour la faisabilité d’un projet nickel-cobalt

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L’explorateur de sulfure de nickel Ardea Resources Ltd a annoncé mercredi avoir signé un accord non contraignant avec un consortium japonais pour effectuer une étude de faisabilité sur son Kalgoorlie Nickel Project Goongarrie Hub en Australie occidentale.

Le consortium comprend Sumitomo Metal Mining, Mitsubishi Corp et Mitsui & Co Ltd, a déclaré Ardea.

L’accord prévoit également des dispositions permettant aux entreprises de planifier une décision d’investissement finale et d’obtenir conjointement un financement pour le développement du projet afin de faire du projet un important producteur de nickel-cobalt utilisé dans le secteur des batteries lithium-ion.

Cette décision intervient alors que Tokyo pousse à investir dans les mines de minéraux utilisés dans les batteries, car elle renforce les alliances avec des pays riches en ressources comme l’Australie, soulignant une ruée mondiale vers la décarbonisation.

Les actions d’Ardea sont en hausse de près de 54 %, en bonne voie pour leur meilleure journée de négociation de tous les temps.

Dans un dossier d’échange séparé, Ardea a prévu que le coût total en capital du Kalgoorlie Nickel Project Goongarrie Hub serait de 3,18 milliards de dollars australiens (2,13 milliards de dollars) et a déclaré que les études d’optimisation minière prévoyaient une production d’environ 30 000 tonnes de nickel et 2 000 tonnes de cobalt par an pour plus plus de 40 ans.

(1 $ = 1,4961 dollar australien)

(Par Nausheen Thusoo; Montage par Savio D’Souza et Dhanya Ann Thoppil)

Source : mining.com

Le modèle au lithium du Chili obtient l’approbation conditionnelle de la commission de l’ONU

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Le nouveau modèle chilien de participation public-privé pour le lithium a reçu une approbation conditionnelle des Nations Unies.

« Il y a une nature intégrale dans cette stratégie qui permet la confiance, la transparence et la certitude », a déclaré Jose Manuel Salazar-Xirinachs, secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes. Pourtant, son succès dépendra de “la qualité de la gestion”.

Alors qu’un modèle “n’est pas intrinsèquement supérieur à un autre”, la stratégie du Chili a été bien accueillie par certains acteurs privés, dont les deux opérateurs historiques SQM et Albemarle Corp., a déclaré Salazar-Xirinachs lors d’un événement à Santiago organisé pour dévoiler un rapport de la CEPALC sur le lithium. l’exploitation minière et l’industrialisation.

“Il y a un énorme intérêt national et étranger à investir davantage étant donné que le Chili est la grande puissance en termes de dépôts dans le monde”, a-t-il déclaré. L’extraction et l’industrialisation « promettent une utilisation et des avantages énormes pour ce pays ».

(Par James Attwood)

Source : mining.com

L’exploration minière en Argentine atteint son plus haut niveau en 2022

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L’investissement dans l’exploration minière en Argentine a atteint 370 millions de dollars l’an dernier, le plus haut niveau en dix ans, a annoncé jeudi le secrétariat minier du pays.

Les budgets exploratoires ont augmenté de 68% par rapport à 2021, a ajouté le secrétariat dans un communiqué basé sur les données de Standard & Poor’s.

D’ici 2025, les exportations minières de l’Argentine devraient plus que doubler pour atteindre quelque 8,6 milliards de dollars, a ajouté le secrétariat.

“L’Argentine pourrait devenir un acteur clé dans la réduction de l’écart entre la production actuelle et la demande future de minéraux critiques dans la transition énergétique”, a-t-il déclaré.

Les investissements dans l’exploration aurifère en 2022 étaient en tête du peloton avec 173,6 millions de dollars, bien que les budgets du cuivre aient augmenté de 62 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 81,8 millions de dollars.

Les mineurs ont investi 72,3 millions de dollars dans l’exploration du lithium au cours de l’année, en hausse de 31 % par rapport à 2021, ajoute le rapport.

L’Argentine, quatrième producteur mondial de lithium, possède trois usines en activité détenues par les mineurs Livent, Sales de Jujuy et Exar. Cinq autres projets sont actuellement en construction.

La nation latino-américaine – et la troisième plus grande économie de la région – a un total de 161 projets miniers en cours. Parmi ceux-ci, 24 sont en production, dont 21 exploitent principalement de l’or et trois exploitent de l’argent.

L’exploitation minière en Argentine a été largement soutenue par des entreprises privées alors que le gouvernement cherche à obtenir un coup de pouce du secteur pour lever les dollars dont il a tant besoin. Alors que l’industrie se développe dans le pays, l’économie argentine a été frappée par une inflation galopante, qui a atteint un taux annuel de 114 % en mai.

(Par Lucila Sigal et Kylie Madry; Montage par Josie Kao)

Source : mining.com

Métaux critiques : comment la RDC peut tirer profit de la suspension des exportations chinoises

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Indispensables, entre autres, pour les semi-conducteurs, les panneaux photovoltaïques, les câbles à fibre optique, le germanium et le gallium sont deux métaux produits majoritairement en Chine. Or, Pékin a annoncé cette semaine des restrictions sur leur exportation à partir du 1er août 2023.

La RDC peut devenir une alternative à l’offre chinoise de germanium, l’un des deux métaux critiques pour lesquels Pékin a annoncé lundi 3 juillet la mise en place de restrictions à l’exportation dès le mois d’août 2023. C’est du moins ce qu’a déclaré le président de la Gécamines, Guy Robert Lukama, cité mercredi par l’agence de presse Reuters.

Le germanium et le gallium sont utilisés dans diverses industries, allant des panneaux photovoltaïques aux puces et semi-conducteurs, en passant par le secteur de la défense. L’offre mondiale des deux métaux est dominée par la Chine (60 % du germanium et 80 % du gallium selon la Critical Raw Materials Alliance). Les restrictions chinoises inquiètent donc plusieurs pays, dont ceux de l’Union européenne. La Commission européenne a ainsi fait part de ses inquiétudes par rapport à la décision chinoise, qui ne serait pas conforme aux normes de l’OMC.

Alors que Pékin a avancé comme justifications la nécessité de protéger sa sécurité nationale et la paix mondiale, plusieurs observateurs voient dans cette mesure une nouvelle escalade dans les tensions avec le bloc occidental. Plus précisément, les restrictions devraient perturber l’approvisionnement occidental en semi-conducteurs, en réponse à la décision des États-Unis de restreindre l’accès des entreprises chinoises à certaines technologies américaines, dont le cloud.

Si la RDC n’est pas en mesure de répondre entièrement à la pénurie mondiale en perspective pour le germanium, la Gécamines peut au moins tenter d’accroitre ses parts de marché en adaptant sa stratégie à cette nouvelle situation. La compagnie nationale peut aussi tirer profit d’une flambée éventuelle des prix en augmentant ses recettes d’exportation de germanium.

La Gécamines a ainsi annoncé plus tôt cette année un investissement de 75 millions $ pour la construction d’une nouvelle unité hydrométallurgique au profit de sa filiale STL, la Société congolaise pour le traitement du terril de Lubumbashi. La nouvelle installation devrait entrer en service le mois prochain et livrer plusieurs métaux, dont le germanium. Par ailleurs, la Gécamines peut aussi compter sur la mine de zinc et de germanium Kipushi, où la production devrait reprendre l’année prochaine avec le soutien du groupe canadien Ivanhoe Mines.

Il faut cependant souligner que la RDC n’arrive pas en terrain conquis et devra composer avec l’ambition d’autres acteurs. C’est le cas de la compagnie nationale russe Rostec qui s’est dite prête à augmenter sa production afin de répondre à la demande intérieure, ou encore de la société basée aux Pays-Bas Nyrstar qui envisage le développement de projets de gallium et de germanium en Australie, aux États-Unis et en Europe.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : la nouvelle mine d’or Abujar entre en phase de production commerciale

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Début janvier 2023, une nouvelle mine d’or est entrée en production en Côte d’Ivoire. Il s’agit d’Abujar, opérée par la compagnie Tietto Minerals. Quelques mois après le démarrage de l’exploitation, la société vient de franchir une nouvelle étape importante dans son calendrier.

La compagnie minière Tietto Minerals a annoncé jeudi 6 juillet l’entrée en phase de production commerciale de sa mine d’or Abujar, en Côte d’Ivoire. Il s’agit d’une nouvelle étape importante pour ce projet entré en service, il y a quelques mois et qui fonctionne à pleine capacité depuis le mois de mars.

Selon les détails communiqués par la société sur son site, la mine a livré 9 500 onces d’or durant le trimestre bouclé en mars, puis 15 592 onces durant celui terminé en juin.

« Les taux d’extraction ont nettement augmenté au cours du trimestre, et nous prévoyons de dégager un flux de trésorerie net important au cours du second semestre grâce à l’optimisation de l’extraction et du broyage après avoir atteint la production commerciale en juin », a déclaré le DG Matt Wilcox.

Pour rappel, selon les plans actuels de Tietto Minerals, l’exploitation à ciel ouvert devrait durer 10 ans et livrera annuellement 200 000 onces d’or sur les six premières années. Grâce à un investissement de 48,4 millions de dollars que la société prévoit de réaliser à partir de la sixième année, une exploitation souterraine sera développée et portera la durée de vie du projet à 12 ans.

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

Angola : la prolifique mine Lulo livre son 37ème diamant de plus de 100 carats

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79,6 millions $. C’est le total des revenus tirés en 2022 par Lucapa Diamond de la vente de diamants produits en 2022 à sa mine angolaise de Lulo. Alors qu’elle cherche cette année à améliorer ce chiffre, elle repart sur les mêmes standards avec déjà plusieurs découvertes importantes.

Lucapa Diamond a annoncé jeudi la découverte d’un nouveau diamant blanc de type IIa à sa mine alluviale de Lulo, en Angola. La pierre précieuse de 180 carats est le 37ème diamant de plus de 100 carats récupéré par la société sur le projet.

« Le diamant, qui a été récupéré le 30 juin 2023, est le deuxième diamant de plus de 100 carats récupéré à Lulo cette année, après un diamant blanc de type IIa de 150 carats récupéré en février 2023 », a écrit la compagnie sur son site.

Exploitée par la Sociedade Mineira Do Lulo, une coentreprise entre Lucapa (40 %), la compagnie nationale de diamants Endiama (32 %) et la société Rosas & Petalas (28 %), la mine Lulo est l’une des mines de diamants les plus prolifiques d’Afrique depuis quelques années.

Entrée en production commerciale en 2015, elle s’est illustrée en juillet 2022 en livrant le plus gros diamant rose découvert à travers le monde depuis trois siècles.

Avant cela, elle avait déjà livré d’autres grosses pierres précieuses, dont un diamant de 404 carats en 2016, présenté alors comme le plus gros diamant jamais trouvé en Angola. La pierre a été vendue à 16 millions $. Sur l’année 2022, la mine a livré un total de 35 398 carats, dont 453 diamants de plus de 10,8 carats et 10 de plus de 100 carats.

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

Le Sénégal cible 8 pays africains pour exporter 10 groupes de produits dans le cadre de la Zlecaf (rapport)

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Le Sénégal envisage d’exploiter la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) en ciblant dix groupes de produits principalement liés à l’agriculture et aux ressources naturelles, et en se focalisant sur huit marchés africains, parmi lesquels la Tunisie, l’Algérie ou encore le Cameroun.

Le Sénégal a retenu dix groupes de produits et huit marchés potentiels sur lesquels il peut miser pour augmenter ses exportations vers les autres pays du continent et tirer ainsi parti de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), selon un rapport publié en juin dernier par le ministère sénégalais de l’Economie, du plan et de la coopération.

Pour identifier ces groupes de produits, les experts du ministère se sont appuyés sur une méthodologie basée sur trois approches taxonomiques complémentaires, avec des données couvrant les périodes 2011-2015 et 2016-2020 : l’offre de produits exportés par le Sénégal vers l’Afrique, la demande africaine adressée à l’Afrique et les avantages comparatifs révélés (ACR) du Sénégal sur le continent.

Les résultats de la méthodologie appliquée montrent que ce pays d’Afrique de l’Ouest est globalement champion dans l’exportation des produits à faibles technologies et provenant des ressources naturelles et agricoles. Son avantage comparatif sur les produits à haute intensité technologique s’est détérioré sur la période 2016-2020 comparativement à la période 2011-2015.

Le rapport précise que dix groupes de produits sont susceptibles de promouvoir les exportations sénégalaises vers les marchés africains et de permettre au pays de tirer profit du marché commun continental : « poissons et crustacés; mollusques et autres invertébrés aquatiques », «fruits comestibles; écorces d’agrumes ou de melons », « préparations de viande, de poissons ou de crustacés, de mollusques ou d’autres invertébrés », « préparations à base de céréales, de farines, d’amidons, de fécules ou de lait ; pâtisseries », « engrais », « huiles essentielles et résinoïdes » ; « produits de parfumerie ou de toilette préparés et préparations », « filaments synthétiques ou artificiels ; lames et formes similaires en matières textiles synthétiques », « ouates, feutres et non tissés ; fils spéciaux ; ficelles, cordes et cordages ; articles de corderie », « produits céramiques » et « fonte, fer et acier ».

Des tarifs douaniers compris entre 21 et 34%

Le choix des marchés potentiels à explorer, densifier ou attaquer dans le cadre de la Zlecaf se base, quant à lui, sur trois critères : le gain escompté du démantèlement des barrières tarifaires et non tarifaires, le niveau de demande des produits ayant un avantage comparatif et la proximité. L’analyse, qui se cantonne aux dix groupes de produits dans lesquels le Sénégal dispose d’un avantage comparatif, fait ressortir que les meilleurs marchés à cibler davantage seraient la Tunisie, le Soudan, l’Angola, l’Egypte, l’Algérie, le Cameroun, le Rwanda et le Burundi. Dans ces pays, des taux de taxes élevés sont actuellement appliqués sur les dix catégories de produits sénégalais les plus compétitifs et les plus demandés. Ces taux sont compris entre 21 et 34%.

Le rapport fait remarquer d’autre part que la croissance des exportations sénégalaise vers les autres pays africaines s’est établie à 6,23% en moyenne par an durant la période 2011-2020. En 2020, les recettes totales d’exportations de biens du Sénégal vers les autres pays africains se sont chiffrées à 1027,9 milliards FCFA malgré la pandémie du coronavirus, contre 645,837 milliards et 14,3% pour les importations, traduisant ainsi une balance commerciale excédentaire.

Le ministère sénégalais de l’Economie, du plan et de la coopération rappelle dans ce cadre que la Zlecaf a pour objectif de créer un marché unique pour les biens et les services, d’accélérer le commerce intra-africain et de consolider la position commerciale de l’Afrique sur le marché mondial. Elle offre aux Etats/parties un marché unifié de 1,3 milliard de personnes avec un PIB combiné de 3000 milliards de dollars et où les droits de douane sont éliminés à hauteur de 90%, ce qui pourrait constituer un important levier pour un développement plus soutenu de l’ensemble des pays du continent.

Source : Agence Ecofin

Minerais de la transition énergétique : des entreprises chinoises impliquées dans 24 cas présumés d’abus en Afrique (rapport)

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Le rapport révèle que des violations présumées des droits humains et de l’environnement par des compagnies chinoises actives dans l’exploitation des minerais de la transition énergétique ont été recensées dans six pays africains. La RD Congo tient cependant le haut du pavé.

Des entreprises chinoises opérant dans l’exploitation de minerais nécessaires à la transition énergétique sont impliquées dans 24 cas présumés de violations des droits humains et de l’environnement entre janvier 2021 et décembre 2022, selon un rapport publié le 6 juillet par l’ONG Business & Human Rights Resource Centre.

48 dabus en afrique rapport wak

Intitulé « Unpacking clean energy : Human rights impacts of chinese overseas investment transition minerals », le  rapport se base essentiellement sur des faits signalés par des ONG locales et des reportages médiatiques documentés qui ont fait état de préoccupations soulevées par des travailleurs, des syndicats ou des communautés, pour identifier des abus commis en dehors de la Chine par des sociétés chinoisés actives dans l’exploration, l’exploitation ou le traitement (fusion et raffinage) de neuf minerais cruciaux pour la transition vers l’énergie verte comme le cobalt, le lithium, le nickel et le cuivre.

Au total, 39 compagnies minières chinoises sont impliquées dans 102 cas présumés de violations des droits humains et de l’environnement entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2022.

Sur l’ensemble des cas d’abus présumés, commis dans 18 pays selon l’ONG, 43 ont été recensés en Asie, 28 en Amérique latine, 24 en Afrique et 7 en Europe.

En Afrique, des cas de violations des droits humains et de l’environnement ont été répertoriés en République démocratique du Congo (12 cas), au Zimbabwe (7), en Afrique du Sud (2), au Ghana (1), en Guinée (1) et en Namibie (1).

A l’échelle mondiale, l’Indonésie compte le plus grand nombre d’allégations d’abus enregistrées durant la période sous revue (27), suivie du Pérou (16) et de la République démocratique du Congo (12).

La répartition des violations des droits humains et de l’environnement par étape d’exploitation des minerais montre que la plupart des abus ont eu lieu au cours de la phase d’extraction (49 cas). Viennent ensuite les phases de la transformation et de l’exploration, avec respectivement 28 et 25 violations.

Le cuivre, le nickel et le cobalt concentrent l’essentiel des violations

La ventilation des abus par type de minerai exploré, extrait ou transformé fait, quant à elle, ressortir que le cuivre concentre l’essentiel des violations (33), devant le nickel (24), le cobalt (11), le lithium (10), l’aluminium (7), les éléments des terres rares (7), le chrome (6), le zinc (3) et le manganèse (1).

Notant qu’un seul cas d’abus peut être associé à plusieurs incidences négatives (la pollution de l’eau peut par exemple avoir plusieurs impacts tels que des effets néfastes sur la santé et les moyens de subsistance des populations), le rapport révèle d’autre part que plus de deux tiers des allégations concernent des violations des droits de l’homme à l’encontre des communautés locales. Dans ce chapitre, les risques les plus importants concernent l’impact sur les moyens de subsistance, les droits des populations autochtones et l’insuffisance ou l’absence de consultation.

Plus de la moitié des allégations concernent des incidences négatives sur l’environnement, où la pollution de l’eau, les effets sur la faune et l’habitat des espèces ainsi que les problèmes d’accès à l’eau sont fréquemment enregistrés.

Plus d’un tiers des allégations d’abus portent les droits des travailleurs. La majorité d’entre elles sont liées à des risques pour la santé et la sécurité sur le lieu de travail.

Business & Human Rights Resource Centre, qui œuvre pour faire progresser le respect des droits humains dans les entreprises et éradiquer les abus, a par également indiqué qu’elle n’a reçu que quatre réponses aux 22 demandes d’explication adressées à 17 entreprises minières chinoises au sujet des violations présumés des droits de l’Homme (soit un taux de réponse de 18 %), ce qui dénote de faibles engagements en matière d’ouverture et de transparence.

L’ONG basée à Londres a par ailleurs fait remarquer que seules 7 des 39 entreprises minières chinoises accusées d’abus ont publié des politiques en matière de droits de l’homme, ce qui indique qu’il existe une marge d’amélioration importante tant au niveau des politiques que des pratiques.

Source : Agence Ecofin

Kenya : ONGC Videsh réévalue son projet d’acquisition d’une participation dans un projet pétrolier de South Lokichar

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Les difficultés de Tullow Oil pour conclure un accord d’amodiation sur les périmètres du bassin de South Lokichar ont non seulement découragé TotalEnergies et Africa Oil, mais elles pourraient en plus affecter l’intérêt d’autres potentiels investisseurs dans le projet.

La compagnie pétrolière publique indienne, ONGC Videsh réévalue sa décision d’acquérir une participation dans les actifs de Tullow Oil au Kenya, à la suite du retrait d’autres partenaires du projet. En mai dernier, TotalEnergies et Africa Oil ont en effet renoncé à poursuivre la phase d’exploration sur les blocs 10BB, 13T et 10BA, dans lesquels ils détenaient, chacun, 25 % de participation.

Selon un cadre anonyme d’ONGC qui s’est entretenu mardi 4 juillet avec Bloomberg, la compagnie cherche à obtenir davantage de clarté après le retrait de plusieurs partenaires du projet. Rappelons que les discussions entre ONGC et Tullow avaient déjà commencé en août 2022, bien avant le départ de TotalEnergies et d’Africa Oil.

Tullow a fait une découverte importante de pétrole brut au Kenya en 2012, mais n’a pas été en mesure de trouver des partenaires stratégiques qui fourniraient un financement adéquat pour le projet.

L’entreprise britannique a déclaré qu’il y avait encore des partenaires stratégiques potentiels intéressés par le projet, bien qu’aucune société spécifique n’ait été mentionnée. La société reste ainsi déterminée à conclure un partenariat avant la fin de cette année.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Le Nigeria et l’Angola deviennent les principaux marchés de forage pétrolier en Afrique

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Les activités de forage de cette année mettent en évidence la reprise des activités d’exploration au Nigeria et la prédominance de l’Angola en tant qu’acteurs clés de l’industrie pétrolière et gazière en Afrique.

Selon le rapport Offshore Rigs Tracker publié fin juin, le Nigeria et l’Angola sont devenus les plus grands marchés de forage de pétrole brut en Afrique.

Les deux pays comptent actuellement huit campagnes en mer chacun, dans un contexte où l’activité de forage offshore de cette année en Afrique est considérée comme l’une des plus importantes de la décennie. On compte ainsi au total 38 appareils sous contrat dans la région.

Le rapport publié chaque trimestre par Caverton Offshore Support Group en partenariat avec Hawilti Ltd, sert d’indicateur de la dynamique en amont en Afrique subsaharienne pour l’exploration et la production. Le document indique qu’actuellement, l’Afrique de l’Ouest compte 16 appareils mobilisés, 13 pour l’Afrique australe et 11 pour l’Afrique centrale, entre autres. Par ailleurs, TotalEnergies est devenu l’opérateur le plus actif au large de l’Afrique, mobilisant huit appareils de forage en Angola, au Nigeria et en Namibie.

Le rapport met en évidence les campagnes offshores de TotalEnergies au Nigeria, notamment le projet en eaux peu profondes de Ntokon Central et les pôles d’Egina et d’Akpo, où le problème de déclin de la production devrait être résolu par une campagne de forage multipuits.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin