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SOMISEN

Vedanta à un stade avancé de l’accord avec la Zambie sur une mine de cuivre

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Vedanta Resources, détenue par le milliardaire indien Anil Agarwal, a déclaré avoir atteint un « stade avancé » dans l’exécution des accords avec le gouvernement zambien sur les actifs de Konkola Copper Mines Plc qui sont en liquidation provisoire depuis environ quatre ans.

« Vedanta est conscient du fait que les pourparlers ont pris un peu plus de temps que prévu initialement », a-t-il déclaré dimanche dans un communiqué. « L’entreprise est fermement engagée dans le processus. »

Vedanta s’est engagé à investir 1 milliard de dollars dans les actifs pour doubler la production intégrée annuelle à 100 000 tonnes de cuivre, avec un potentiel de 200 000 tonnes à moyen terme.

Par ailleurs, Konkola a conclu un accord avec Copperbelt Energy Corp., un fournisseur d’électricité zambien, sur une dette que la société minière lui devait. L’accord verra KCM payer à la société 20 millions de dollars en versements.

Il reste une question à régler avant de parvenir à un accord avec Vedanta, a déclaré vendredi à la presse le ministre zambien des Mines, Paul Kabuswe, sans préciser de quoi il s’agissait. « Nous comptons les jours, ce ne sont plus les mois », a-t-il déclaré à Lusaka, la capitale.

(Par Taonga Mitimingi et Matthew Hill)

Source : mining.com

Malawi : Rio Tinto investit 27 millions $ dans le projet de graphite Kasiya

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Le marché mondial des minéraux critiques a doublé au cours des cinq dernières années, selon l’AIE. Cette croissance ne laisse indifférent aucun acteur, à l’image du géant Rio Tinto, connu notamment pour le minerai de fer et le charbon et qui accélère ses investissements dans les minéraux du futur.

Le géant minier anglo-australien Rio Tinto investira 40,4 millions de dollars australiens (27,5 millions $) dans la compagnie minière Sovereign Metals. C’est l’annonce faite le 17 juillet par cette dernière, active au Malawi sur le projet de rutile et de graphite Kasiya, précisant que Rio Tinto détiendra désormais 15 % de son capital, avec la possibilité de porter cette participation à 19,99 % dans les 12 prochains mois.

Dans le détail, l’investissement de Rio Tinto sera réalisé via l’achat de 83 095 592 nouvelles actions au prix de 0,486 dollar australien par action. Les fonds ainsi obtenus seront affectés à la réalisation d’une étude de faisabilité à Kasiya, afin de développer une mine susceptible d’approvisionner aussi bien l’industrie des batteries lithium-ion consommant du graphite, que celle du titane utilisant le rutile.

L’investissement de Rio Tinto lui offre une exposition à ces deux marchés, ainsi que la possibilité de devenir l’opérateur de la future mine avec des droits de commercialisation exclusifs pour 40 % de la production annuelle de tous les produits. Le géant minier apportera aussi à Sovereign son assistance sur les aspects techniques et commerciaux de Kasiya, notamment pour le graphite qui doit respecter les spécifications exigées par les producteurs de batteries lithium-ion.

« L’expérience et l’expertise qu’apporte Rio Tinto permettront à Kasiya de se démarquer en tant que source d’approvisionnement potentiellement importante au niveau mondial de deux minéraux essentiels […]. Il s’agit d’une nouvelle étape vers l’obtention d’avantages significatifs liés au développement du projet Kasiya pour le Malawi », a commenté Ben Stoikovich, président du Conseil d’administration de Sovereign.

Pour rappel, Kasiya peut livrer 242 000 tonnes de rutile et 155 000 tonnes de graphite par an sur 25 ans d’après l’étude exploratoire publiée il y a un an environ.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Le Président nigérien Mohamed Bazoum mise sur le gaz

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Le Niger qui produit actuellement 20 000 barils par jour souhaite faire passer sa production à 110 000 b/j d’ici les prochaines années. La production gazière devrait également s’y ajouter.

Lors de l’US-Africa Business Summit qui s’est tenu à Gaborone du 11 au 14 juillet, la capitale botswanaise, le président nigérien, Mohamed Bazoum (photo), a animé un panel intitulé : « la problématique de l’approvisionnement en énergie de l’Afrique, dans le contexte de la transition vers les économies vertes ».

Lors des échanges, le dirigeant a révélé qu’un protocole d’accord venait d’être signé entre son gouvernement et une importante compagnie pétrolière chinoise pour exploiter du pétrole, mais aussi du gaz naturel. Selon le dirigeant, un accent particulier a été mis sur la production du gaz qui servira à alimenter la demande domestique.

Cela permettrait d’ailleurs de réduire la dépendance des foyers nigériens vis-à-vis du bois de chauffe, pour les besoins domestiques. « Nous mettrons l’accent sur la production du gaz, de façon à faire en sorte que dans tous nos foyers, nous puissions délivrer du gaz à un prix abordable et changer la vie de nos citoyens », a-t-il ainsi déclaré.

Cependant, aucun autre détail n’a été fourni sur les modalités de mise en œuvre de ce projet. Rappelons que le pays vise une pénétration de 100 % du gaz pour les besoins domestiques dans les centres urbains d’ici 2030 et 30 % dans les milieux ruraux.

En outre, Mohamed Bazoum s’est fait, pendant son intervention, le défenseur du principe de la justice énergétique qui veut qu’on laisse les pays africains exploiter au maximum leurs énergies fossiles, malgré les exigences de la transition énergétique. Pour lui, les pays de la région ont besoin de puiser dans toutes leurs ressources existantes pour favoriser l’accès à l’énergie.

« Tout le débat qui consiste à savoir si c’est compatible d’exploiter des énergies fossiles dans nos pays par rapport à nos engagements sur les énergies renouvelables […] n’a pas lieu d’être. C’est un devoir pour nous d’exploiter les énergies qui conviennent aux exigences de notre développement, les vendre et utiliser les ressources qu’on en tire pour financer ensuite le développement », a-t-il expliqué.

Pour finir, alors que la question du tarissement des investissements étrangers dans le développement des énergies renouvelables a été abordée, le dirigeant appelé les pays africains à promouvoir une gouvernance de nature à générer les synergies qui leur permettront de compter sur leurs propres forces et d’attirer des capitaux dans ce domaine. Il a indiqué que la balle est désormais dans le camp des pays africains, étant donné que les partenaires internationaux peinent à tenir véritablement leur promesse de financer l’action climatique en Afrique.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Angola : Gemcorp Holdings et ses partenaires annoncent le bouclage financier de la raffinerie de pétrole de Cabinda

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La raffinerie permettra de traiter 30 000 barils de pétrole brut par jour dans sa première phase. Cette capacité sera ensuite portée à 60 000 barils par jour, afin de couvrir 20% des besoins du pays en produits pétroliers raffinés.

La société d’investissement britannique Gemcorp Holdings, Africa Finance Corporation (AFC) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) ont annoncé, dans un communiqué conjoint publié jeudi 13 juillet, le bouclage financier de la raffinerie de pétrole de Cabinda en Angola.

Cette raffinerie sera financée par 138 millions de dollars déjà apportés en fonds propres par les promoteurs du projet, en l’occurrence Gemcorp Holdings et la compagnie pétrolière nationale angolaise Sonangol, ainsi que par une facilité de crédit de 335 millions de dollars dirigée par l’AFC, Afreximbank et un pool d’institutions financières internationales et locales, a-t-on précisé de même source.

La facilité de crédit ouvre la voie au démarrage des travaux de construction de la raffinerie qui permettra de traiter 30 000 barils de pétrole brut par jour dans une première étape.

La deuxième phase du projet devrait porter à terme la capacité de la raffinerie située dans la province de Cabinda (Nord) à 60 000 barils par jour.

Une fois la première phase achevée, la raffinerie devrait satisfaire environ 10 % de la demande totale du pays en produits pétroliers raffinés, puis environ 20 % après l’achèvement de la deuxième phase, tout en générant plus de 1 300 emplois directs et indirects.

Gemcorp Holdings et ses partenaires ont également précisé que d’autres institutions financières contribuent au financement du projet, dont l’Industrial Development Corporation (IDC), une institution financière contrôlée par le gouvernement sud-africain, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et la Banco de Fomento Angola (BFA).

Producteur africain majeur d’or noir, l’Angola dispose d’une faible capacité de raffinage locale. Ce pays membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) importe actuellement près de 80 % de ses besoins en produits pétroliers raffinés, pour un coût estimé à environ un milliard de dollars chaque année.

Pour réduire la facture des importations des produits énergétiques, les autorités ont mis en place un plan de dynamisation du secteur aval de l’industrie pétrolière qui prévoit notamment la construction de raffineries dans les provinces de Cabinda, Lobito et Soyo ainsi que l’extension de la raffinerie de Luanda.

Source : Agence Ecofin

Sénégal : le lancement des travaux de construction de la centrale électrique à gaz de Sandiara, annoncé pour 2024

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Avec l’exploitation en vue des gisements pétrogaziers dont dispose le Sénégal, la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara devrait devenir un hub énergétique national.

Le lancement des travaux de construction d’une centrale électrique à gaz dans la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara au Sénégal devrait intervenir l’année prochaine. L’information a été annoncée ce vendredi 14 juillet par Pierre Diouf, PDG de LFR Energy, l’une des sociétés engagées sur le projet.

Lors d’une récente interview, le responsable a indiqué qu’une collaboration de sa société avait été conclue à cet effet avec TSK, une entreprise basée en Espagne, et spécialisée dans la construction d’infrastructures énergétiques.

Ensemble, les deux partenaires ciblent l’installation d’une centrale à cycle combiné (CCG) utilisant des turbines à gaz. L’ouvrage devrait être doté d’une capacité de 360 MW pour un potentiel de génération d’électricité annuel d’environ 2 900 GWh.

L’ambition des parties prenantes sur ce projet est double. Il s’agit de profiter de l’exploitation des gisements pétrogaziers découverts au Sénégal, pour faire de la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara, un pôle énergétique régional.

Pour y arriver, les partenaires tablent sur l’octroi d’un financement par le fonds d’investissement émirati Al Furqan Credit. Le montant précis des fonds qui seront investis dans ce dernier n’a pas encore filtré.

Les parties prévoient néanmoins que 15 à 20 % de cet investissement sera assuré par des capitaux propres. Notons qu’un contrat d’achat d’électricité d’une durée de 25 ans a déjà été conclu avec la société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC).

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Shell fournira au Maroc 500 millions de mètres cubes de GNL par an pendant 12 ans

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Depuis novembre 2021, date de la cessation des livraisons de gaz algérien au Maroc, sur fond de brouille diplomatique, le Maroc travaille à développer de nouvelles sources d’approvisionnement. La production domestique est aussi largement encouragée par les autorités.

Le vendredi 14 juillet, le ministère marocain de la Transition énergétique et du Développement durable a annoncé la signature avec Shell, d’un accord d’approvisionnement de 500 millions de mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an. L’entente est prévue pour être exécutée sur une période de 12 ans.

Selon ses termes, l’entreprise anglo-néerlandaise doit livrer le combustible aux terminaux de la société publique de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Cela permettra de diversifier le mix électrique du royaume et d’assurer un approvisionnement de qualité aux centrales. Aucun détail financier concernant l’accord n’a été divulgué.

Il est mentionné que dans les premières années, la livraison sera effectuée par le biais des ports espagnols et de la section marocaine du Gazoduc Maghreb-Europe (GME), avant d’être acheminée via les futurs terminaux méthaniers du Maroc. Par la suite, les livraisons se feront directement au niveau de terminaux gaziers, dont compte se doter le Royaume dans les prochaines années.

« L’accord avec Shell permettra de répondre à une partie des besoins en gaz naturel du Maroc et d’assurer un approvisionnement fiable de ses centrales électriques », a expliqué le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi.

Pour sa part, la ministre Leila Benali a indiqué que ce contrat d’approvisionnement à moyen terme renforcera la sécurité énergétique du royaume et accélérera sa stratégie de décarbonisation, améliorant ainsi la compétitivité du Maroc. Et d’ajouter que l’accord constitue une étape importante dans les efforts du pays pour diversifier son bouquet énergétique et réduire son empreinte carbone.

Parallèlement aux importations de gaz naturel, le pays compte sur sa production domestique pour combler le vide laissé par le retrait de l’offre algérienne. En décembre 2021, un accord a été signé entre l’ONEE et la société Sound Energy. Le deal couvre la livraison d’un volume de 350 millions de mètres cubes, pendant 10 ans. Un volume qui sera extrait de la phase 2 du développement de la concession de Tendrara, dans l’est du pays. Plusieurs autres projets gaziers sont en cours de développement au Maroc.

Olivier de Souza 

Source : Agence Ecofin

Zimbabwe : les investisseurs chinois ont lancé trois nouvelles usines de lithium en trois mois

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Selon une note de la banque UBS parue cette année, Pékin portera son contrôle sur l’offre mondiale de lithium à 32 % en 2025, contre 24 % en 2022. Une croissance liée notamment aux multiples projets africains dans lesquels les entreprises originaires de Chine ont investi ces dernières années.

Au Zimbabwe, la compagnie minière chinoise Sinomine Resource Group a annoncé cette semaine la mise en service d’une usine de concentré de spodumène. Dotée d’une capacité de production annuelle de 300 000 tonnes, il s’agit de la troisième installation du genre pilotée par des entreprises chinoises à entrer en production dans le pays d’Afrique australe depuis mai 2023.

En mai dernier, Chengxin Lithium Group a en effet mis en service un concentrateur de lithium doté de la même capacité annuelle, 300 000 tonnes, à sa mine Sabi Star dans l’est du pays. Début juillet, c’était au tour de Zhejiang Huayou Cobalt de lancer son usine dotée d’une capacité annuelle de 450 000 tonnes à la mine Arcadia.

Au total, une enveloppe de plus d’un milliard de dollars a été investie au cours des deux dernières années par les investisseurs originaires de l’empire du Milieu pour acheter et développer des projets de lithium au Zimbabwe. Tout en confortant sa position dominante dans la production de ce métal indispensable aux batteries de véhicules électriques, Pékin contribue à maintenir le rang du Zimbabwe comme premier producteur africain de lithium.

Dès l’année prochaine, Harare devrait cependant être rejoint par de nouveaux acteurs sur le continent, notamment le Mali qui lancera, au premier semestre 2024, sa première mine de lithium avec le concours, là aussi, du groupe chinois Ganfeng Lithium. Le projet Ewoyaa, piloté au Ghana par l’australien Atlantic Lithium avec le soutien de l’américain Piedmont Lithium, est l’une des rares futures mines de lithium africaines sans implication directe chinoise.

Dans la bataille mondiale en cours pour sécuriser l’approvisionnement en métaux stratégiques, la Chine est donc largement en avance sur d’autres concurrents comme l’Union européenne ou les États-Unis, également intéressés par les réserves minérales africaines. Pour contrer cette influence, Washington s’efforce d’ailleurs depuis quelques mois d’augmenter sa présence dans le secteur minier du continent, avec des investissements annoncés pour une usine de nickel de qualité batterie en Tanzanie, et le corridor de Lobito en Angola, destiné à favoriser l’exportation du cuivre et du cobalt en provenance de Zambie et de RDC.

Toujours en RDC, le président de la sous-commission Afrique de la Chambre des représentants américaine a présenté cette semaine un projet de loi en vue de mettre en place une stratégie nationale pour y sécuriser les chaines d’approvisionnement en minéraux stratégiques. Considérant la domination chinoise sur ces produits comme « une menace économique et de sécurité nationale », le membre du Congrès propose de la contrer.

Pour les États africains, cette concurrence féroce autour de leurs ressources est l’opportunité de négocier des contrats plus profitables, qui permettent notamment d’ajouter localement de la valeur aux minerais extraits. Des observateurs estiment aussi que cette ruée s’accompagne de risques de corruption et de dégradation des conditions environnementales et sociales dans les régions concernées par l’exploitation minière, et appellent donc à plus d’engagements en faveur de la transparence.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : Volt publiera début août l’étude de faisabilité actualisée du projet de graphite Bunyu

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Hébergeant le plus grand gisement de graphite tanzanien, le projet Bunyu nécessite un capital de 32 millions $ pour entrer en production selon une étude de faisabilité publiée en 2018.  Le propriétaire Volt Resources a néanmoins lancé une réévaluation en août 2022.

Les résultats de l’étude de faisabilité mise à jour pour la phase 1 du projet de graphite Bunyu en Tanzanie seront disponibles début août 2023. C’est l’annonce faite le vendredi 14 juillet par l’australien Volt Resources, propriétaire de l’actif.

« Nous sommes très reconnaissants à nos différents consultants experts dont le travail acharné a été inestimable, et nous prévoyons d’être en mesure de fournir un résultat positif pour les investisseurs » a commenté Prashant Chintawar, DG de la compagnie, reconnaissant en passant un retard dans la livraison des travaux.

Une optimisation des paramètres clés du projet est espérée, notamment les estimations du coût d’exploitation et de capital, ou encore la durée de vie de la mine. Rappelons que d’après les données de 2018, les fonds nécessaires pour lancer la production s’élèvent à 32 millions USD.

La mine devrait livrer 23 700 tonnes de graphite par an durant sa première phase d’exploitation. La phase 2 quant à elle devrait permettre de livrer annuellement jusqu’à 170 000 t. Plus tôt cette année, Volt Resources a indiqué que des accords de vente ont déjà été conclus pour toute la production de la phase 1.

Source : Agence Ecofin

Botswana : les ressources minérales du projet de manganèse K.Hill en hausse de 310 %

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Selon l’étude de faisabilité de novembre 2022, K.Hill peut livrer annuellement 73 000 tonnes de sulfate de manganèse monohydraté de haute pureté, matériau utilisable dans les batteries de véhicules électriques, sur 11 ans. Une augmentation des ressources minérales devrait prolonger cette durée de vie.

Au Botswana, les ressources minérales du projet de manganèse K.Hill ont augmenté de 310 % pour atteindre 8,6 millions de tonnes. C’est l’annonce faite jeudi 13 juillet par la compagnie minière Giyani Metals qui précise que les ressources minérales inférées atteignent désormais 6,1 millions de tonnes, en hausse de 97 % par rapport à la précédente estimation.

Cette mise à jour de l’estimation de ressources minérales servira de base pour l’évaluation économique préliminaire (PEA) en cours sur le projet. L’un des objectifs de cette évaluation, dont les résultats sont attendus d’ici la fin de l’année, est de porter la durée de vie de la future mine au-delà de 25 ans. À titre de comparaison, Giyani tablait sur une exploitation de 11 ans dans l’étude de faisabilité publiée en novembre 2022.

« L’importance des ressources actualisées suggère que K.Hill peut soutenir la production de cette matière première essentielle pour les batteries pendant plus de 25 ans, ce qui renforce l’intérêt à long terme du projet pour les acheteurs », explique Danny Keating, PDG de la compagnie.

Le projet K.Hill représente non seulement un moyen supplémentaire pour le Botswana de diversifier son secteur minier au-delà des diamants, mais il peut aussi permettre au pays de se positionner comme un fournisseur de métaux nécessaires à la transition énergétique. Grâce au minerai de K.Hill, Giyani compte en effet produire un sulfate de manganèse monohydraté de haute pureté (HPMSM), matériau précurseur utilisé dans les batteries lithium-ion pour véhicules électriques.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Burkina Faso – La 5ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) est prévue du 28 au 30 septembre 2023 à Ouagadougou, sous le thème « Exploitation minière en Afrique : quelle stratégie pour impacter le développement des économies locales ? ».

La 2ème édition de la Journée de l’artisanat minier (JAM) se tiendra du 21 au 22 juillet 2023 à Gaoua, sous le thème « Exploitation minière artisanale : quels mécanismes pour une formalisation des exploitants afin d’améliorer les retombées socio-économiques du secteur ? ». (Conseil des ministres du 12 juillet)

Kenya – William Ruto s’attaque aux juteux contrats d’énergie passés sous l’ère Kenyatta. La coalition au pouvoir derrière William Ruto épluche les comptes de producteurs indépendants d’électricité, dont les tarifs ont explosé en 2022. L’enquête vise notamment à établir d’éventuels liens entre ces entreprises privées et l’administration de l’ancien président Uhuru Kenyatta. (Africaintelligence.fr)

Mali – La compagnie minière australienne Firefinch Limited a indiqué dans une mise à jour publiée le 13 juillet son souhait de trouver un nouveau propriétaire pour la mine d’or de Morila et conclure ainsi un accord contraignant au cours du troisième trimestre 2023. (Firefinchltd)

Egypte – Tarek El-Molla, le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minérales a rendu publique, mercredi 12 juillet, la première plateforme pétrolière fabriquée localement, par l’Egyptian Petroleum HH Rig Manufacturing SAE Co., une joint-venture regroupant le groupe chinois Honghua Group Ltd et de l’Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC). Cette réalisation est un exemple réussi de transfert technologique entre la Chine et l’Egypte. (Agenceecofin.com)

Chine – Les prix des terres rares ont chuté à leur plus bas depuis fin 2020 cette semaine, la faible demande des entreprises d’énergie verte et du secteur automobile combinée à l’augmentation de l’offre du principal producteur chinois, ont déclaré jeudi des analystes. Les inquiétudes se sont accrues quant au fait que la Chine pourrait restreindre davantage les exportations de minéraux stratégiques après avoir limité les exportations de germanium et de gallium à la fin du mois dernier. (Mining.com)

Canada – Barrick Gold Corporation a annoncé aujourd’hui des ventes préliminaires de 1,00 million d’onces d’or et de 101 millions de livres de cuivre pour le deuxième trimestre, ainsi qu’une production préliminaire de 1,01 million d’onces d’or et 107 millions de livres de cuivre. Comme indiqué précédemment, la production d’or et de cuivre de Barrick en 2023 devrait augmenter tout au long de l’année, le second semestre étant supérieur aux six premiers mois de 2023. (Barrick.com)

Inde – Dans un geste rare, le ministère va rejeter la recommandation de la Direction générale des recours commerciaux (DGTR) d’imposer un droit compensateur de 18,95 % sur certains produits sidérurgiques laminés plats importés de Chine pendant cinq ans, a déclaré à Reuters le fonctionnaire du ministère des finances directement impliqué dans le dossier. (Zonebourse.com)

ActuLex

 Augmentation du taux des redevances – Le Chili a adopté une augmentation des redevances minières. Ainsi, à compter de 2024, les redevances minières passeront à une fourchette de 8 % à 26 % de la marge d’exploitation, contre 5 % à 14 % actuellement. Il y aura également une taxe ad valorem de 1% basée sur les ventes pour les mineurs qui réalisent un profit. En retour, les miniers sollicitent d’autres mesures telles que des réductions des coûts de l’énergie, des approbations de permis accélérées et d’autres incitations. (Mining.com)

Engagement de IAMGOLD – IAMGOLD s’engage à renforcer l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) par des actions. Le protocole EDI définit les exigences pour les sociétés minières telles qu’IAMGOLD de développer et de mettre en œuvre une stratégie d’entreprise qui est complétée par des politiques, des processus et des performances au niveau du site pour favoriser la transparence et la responsabilité, et améliorer les performances EDI dans le secteur minier. (Iamgold.com)

Washington refuse la levée des sanctions contre Alain Goetz – L’homme d’affaires belge Alain Goetz vient de se voir opposer une fin de non-recevoir à sa demande de retrait de la liste de sanctions de l’Office of Foreign Assets Control. (Africaintelligence.fr)

Allègement du contrôle des contrats miniers – Faustin-Archange Touadéra enterre le contrôle des contrats miniers par l’Assemblée nationale. Dans son projet de constitution, Faustin-Archange Touadéra allège considérablement les contraintes pesant sur l’exécutif en matière de contrats miniers, qui étaient sanctuarisées dans la loi fondamentale de 2016. (Africaintelligence.fr)

Abandon d’un projet de loi sur la transparence – Le 22 juin 2023, le gouvernement australien a renoncé à appliquer un projet de loi qui assurait plus de transparence dans le secteur extractif, notamment africain, en exigeant que les multinationales incorporées en Australie publient sur une plateforme accessible à tous, leurs performances financières pays par pays. (Agenceecofin.com)

Fusion de sociétés minières – Les compagnies australiennes Lotus Resources et A-Cap Energy, pilotant respectivement les projets d’uranium de Kayelekera (Malawi) et Letlhakane (Botswana), envisagent de fusionner. L’objectif de l’opération annoncée, soumise encore à plusieurs conditions comme les approbations des autorités réglementaires, des tribunaux et des actionnaires, est de créer un acteur majeur de l’uranium centré sur l’Afrique. (Agenceecofin.com)

Signature d’un contrat d’achat d’électricité solaire – L ’une des plus grandes fonderies d’Afrique, Atlantis Foundries (AF), a annoncé le 11 juillet la signature d’un contrat d’achat d’électricité à long terme avec Energy Partners (EP), une société de solutions énergétiques intégrées.Selon les termes de l’accord, Energy Partners assurera l’ingénierie, le financement, la construction et l’exploitation du système d’énergie solaire au sol de l’usine d’Atlantis Foundries. (Agenceecofin.com)