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SOMISEN

Le marché mondial du nickel en surplus de 11 900 t en mai – INSG

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Le marché mondial du nickel a enregistré un excédent de 11 900 tonnes métriques en mai, contre un excédent de 13 900 tonnes le même mois l’an dernier, ont révélé mardi les données de l’International Nickel Study Group (INSG).

Cela se compare à un excédent de 18 800 tonnes métriques en avril 2023, a ajouté l’INSG, basée à Lisbonne.
Mai 2023 Mai 2022 avril 2023 2022
Production minière 296.4 272.2 290.3 3 210,8
Fabrication raffinée 269,9 253.3 263,5 3 058,9
Utilisation raffinée 258.1 239.4 244.7 2 956,4
Équilibre* 11.9 13.9 18.8 102,5
* Équilibre entre production raffinée et utilisation

(Par Rahul Paswan; Montage par David Goodman)

Source : mining.com

Vale augmente sa production de minerai de fer de 6 %, ses ventes accusent un retard

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Le minier brésilien Vale a enregistré une croissance de 6,3% de la production de minerai de fer au deuxième trimestre tandis que les ventes étaient à la traîne, a annoncé mardi la société dans un dépôt de titres.

Vale a déclaré avoir extrait 78,7 millions de tonnes métriques du principal minéral sidérurgique au cours de la période d’avril à juin, soutenue par la montée en puissance de projets miniers clés, notamment la mine S11D de la société dans le nord du Brésil.

Les ventes du deuxième trimestre, cependant, étaient pour la plupart stables par rapport à la période de l’année précédente à 63,3 millions de tonnes.

L’écart entre la production et les ventes, qui était déjà présent au trimestre précédent, devrait se réduire au troisième trimestre, a prédit Vale, soutenu par la vente des approvisionnements accumulés au cours du premier semestre de cette année mais en fonction des «conditions du marché», le a déclaré la société.

La baisse des ventes de minerai de fer devrait réduire les attentes concernant les bénéfices de Vale au deuxième trimestre, mais « soulever également des inquiétudes concernant le marché du minerai de fer », ont déclaré les analystes de RBC dans une note aux clients.

« Il est très inhabituel pour une constitution de stocks dans la forte demande saisonnière au deuxième trimestre », a déclaré RBC, ajoutant que cela exercera une pression sur les équilibres du marché de l’entreprise pour le reste de l’année, ou qu’elle « continuera à maintenir des niveaux de stocks record ».

La production de nickel a augmenté d’environ 8% par rapport à il y a un an pour atteindre 36 900 tonnes au deuxième trimestre, tandis que les ventes ont totalisé 40 300 tonnes, en hausse de 2,5% sur une base annuelle.

La production de cuivre de la société, quant à elle, a bondi de près de 30% au deuxième trimestre pour atteindre 78 800 tonnes, stimulée par la production croissante de métal rouge à la mine Salobo III de Vale. Les ventes de cuivre au cours de la période de trois mois ont augmenté de 43 % pour atteindre 73 800 tonnes.

Vale s’apprête à vendre une participation dans ses opérations de nickel et de cuivre, le Fonds d’investissement public saoudien devenant l’un des principaux soumissionnaires, selon des informations.

(Par Peter Frontini; Montage par Brendan O’Boyle, David Alire Garcia et Chris Reese)

Source : mining.com

Gabon : BW opérationnalise un compresseur de gaz sur le FPSO BW Adolo

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Entré dans les eaux territoriales gabonaises en 2018, l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) BW Adolo est depuis, en activité sur le bloc Dussafu où il permet l’exploitation du gisement pétrolier Tortue.

L’entreprise pétrolière BW Energy a annoncé mardi 18 juillet qu’elle a procédé à la mise en service d’un nouveau compresseur de gaz (GLC) sur le FPSO BW Adolo, opérationnel sur le champ de brut Tortue, de la licence en mer de Dussafu au Gabon.

L’opération couronne le succès des activités de lancement du compresseur menées ces dernières semaines. L’équipement, le deuxième ainsi installé sur le FPSO, est conçu pour soutenir les travaux de production liés aux six puits de brut forés sur la réserve Tortue.

Les parties prenantes envisagent une hausse substantielle des volumes de brut produits à partir de ce gisement. Selon leurs prévisions, ceux-ci devraient augmenter d’environ 3 000 barils par jour, une fois que le GLC sera au maximum de ses capacités.

Notons qu’outre le champ pétrolier Tortue, BW Energy est active dans l’exploitation du champ Hibiscus/Ruche, également logé sur la licence offshore de Dussafu. Récemment, la compagnie a d’ailleurs annoncé le bouclage de la campagne de forage engagée sur le site et son entrée en production.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Mozambique : Syrah a réduit sa production de graphite au deuxième trimestre pour s’adapter aux stocks élevés

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Selon un rapport d’Ecofin Pro publié fin juin, un éventuel essoufflement des ventes de véhicules électriques pourrait entrainer une adaptation des stratégies des pays africains fournisseurs de minéraux stratégiques. L’une des solutions évoquées étant une modération de la production minière.

Au Mozambique, la mine Balma a livré 15 000 tonnes de graphite naturel au deuxième trimestre 2023, en baisse de 66 % en glissement annuel. C’est ce que révèle le rapport d’activités publié le 18 juillet par son propriétaire australien Syrah Resources qui explique cette baisse par sa décision d’interrompre la production en mai et juin.

Cette mesure est rendue nécessaire par des conditions volatiles sur le marché chinois des matériaux actifs d’anode (dont la matière première est le graphite), et des stocks élevés de graphite. Attirés par les prix élevés observés sur le marché ces dernières années, de nouveaux acteurs spécialisés dans la production de graphite synthétique ont en effet augmenté l’offre totale.

Syrah espère donc que sa décision de suspendre la production permettra la consommation des stocks en aval et l’amélioration des conditions de la demande de graphite naturel. « La décision de redémarrer la production dépendra de l’augmentation des ventes à partir des stocks et de nouvelles commandes à des prix supérieurs aux coûts d’exploitation unitaires pour des volumes de production d’au moins 10 000 tonnes par mois », ajoute la compagnie.

Pour rappel, Balama est la plus grande mine de graphite d’Afrique et constitue l’atout majeur du Mozambique pour maintenir son statut de premier producteur du continent pour ce matériau essentiel aux batteries de véhicules électriques. Bien que justifiée par les conditions du marché, l’interruption de la production de graphite affectera les revenus que le pays tire de ce projet, aussi bien en matière de paiements aux fournisseurs locaux, de salaires des travailleurs ou encore de redevance minière.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

La Tanzanie condamnée à verser plus de 100 millions $ pour l’expropriation d’un projet de nickel

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Fin septembre 2020, Indiana Resources a lancé une procédure d’arbitrage contre l’État tanzanien pour l’expropriation « illégale » au projet de nickel Ntaka Hill. Près de trois ans plus tard, le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements a rendu sa décision.

Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), tribunal d’arbitrage de la Banque mondiale, a condamné l’État tanzanien à verser 76,7 millions $ à titre de dommages à Indiana Resources pour l’avoir illégalement exproprié du projet de nickel Ntaka Hill. C’est l’annonce faite le 17 juillet par la compagnie minière cotée sur l’ASX, qui précise que l’indemnité finale dépasse déjà les 100 millions $ et continuera de grimper jusqu’au paiement effectif par la Tanzanie.

Au montant des dommages, il faut en effet ajouter des intérêts composés au taux de 2 % au-dessus du taux préférentiel du dollar américain sur le montant accordé, à partir du 10 janvier 2018 jusqu’à la date du paiement, ce qui représentait 109,5 millions $ à la date de la sentence arbitrale le 14 juillet dernier. Par ailleurs, le tribunal a également condamné l’État tanzanien à supporter les coûts de l’arbitrage et à verser 3 859 161 $ à Indiana au titre des frais de justice.

« Nous passons maintenant à la phase d’exécution. La convention CIRDI a été ratifiée par 158 États membres de la Banque mondiale, dont la Tanzanie. Cela signifie que toute sentence émise par un tribunal CIRDI est exécutoire dans n’importe lequel de ces 158 États membres, comme s’il s’agissait d’un jugement rendu par l’un de leurs propres tribunaux », a commenté Bronwyn Barnes, président exécutif de la compagnie.

Notons que les sentences du CIRDI sont définitives et ne peuvent pas faire l’objet de recours devant les juridictions locales. La Tanzanie a néanmoins la possibilité d’utiliser certaines voies de recours devant le CIRDI, en demandant notamment une correction sur une erreur matérielle ou de calcul, ou une décision supplémentaire sur une question qu’elle estime que le tribunal n’a pas abordée.

Pour rappel, le différend judiciaire entre les deux parties remonte à 2020, quand Indiana Resources a lancé la procédure d’arbitrage contre l’État. La source de ce conflit se trouve dans la révision du code minier supprimé en 2017, en particulier la licence de rétention. Il s’agit d’un titre minier permettant au détenteur d’un permis d’exploration ou d’exploitation de différer ses travaux sur la zone du permis en raison de différentes contraintes.

C’est cette licence de rétention qu’Indiana Resources détenait depuis 2015 sur le projet Ntaka Hill pour une durée de cinq ans. Un appel d’offres est pourtant lancé en 2019 par le gouvernement pour attribuer la licence à une autre compagnie, sans prévoir une indemnisation pour Indiana.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

RDC : les Émirats arabes unis et la SAKIMA vont développer un projet minier de 1,9 milliard $

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En décembre 2022, la RDC a conclu un accord avec la société émiratie Primera Group pour exporter de l’or et des minerais 3T. En quelques mois, Kinshasa a pu exporter davantage d’or artisanal qu’au cours des dernières années.

En RDC, la compagnie d’État Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA) a signé lundi 17 juillet un partenariat avec une délégation conduite par Sheilk Shakhboot Nahyan Al Nahyan, ministre d’État des Émirats arabes unis. L’accord porte sur un projet de plus de 1,9 milliard de dollars destiné à la construction de plus de quatre mines industrielles, renseigne un communiqué de la présidence congolaise.

Les mines en question devraient « connecter les provinces du Sud-Kivu et du Maniema » et contribuer à transformer la partie est de la RDC. Dans cette région en effet, l’exploitation minière est essentiellement artisanale et les conditions de vie des populations restent très difficiles, malgré la richesse du sous-sol en or, étain et tantale. Notons cependant qu’aucun détail n’a été donné sur les minerais concernés par ce projet.

Avec ce nouvel accord, il faut souligner que les Émirats arabes unis renforcent leur présence dans le secteur minier congolais. Fin 2022, la RDC a en effet signé un partenariat avec la société émirati Primera Group pour l’exportation de l’or et des minerais 3T produits artisanalement dans le pays. L’accord, qui a permis au pays d’accroitre significativement ses exportations artisanales d’or, est néanmoins critiqué par une partie de la société civile congolaise.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Sénégal – Le Consortium sénégalais des mines et de l’énergie, une association regroupant des sociétés minières installées du Sénégal, a fait part de son souhait de mettre ses ressources financières à la disposition du gouvernement pour l’accompagner dans ses projets de développement économique et social. (Aps.sn)

– Woodside reporte le premier baril de Sangomar à la mi-2024, en raison de coûts plus élevés. Woodside, qui détient 82 % du champ pétrolier et gazier en cours de développement au large du Sénégal, a également relevé le coût du projet à une fourchette de 4,9 milliards à 5,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 7 % à 13 % par rapport à l’estimation précédente de 4,6 milliards de dollars. (Zonebourse.com)

Afrique du Sud – Rainbow Rare Earths a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec The Mosaic Company, premier producteur intégré mondial de phosphate et de concentrés de potasse, en vue de développer conjointement un schéma de traitement et une évaluation économique préliminaire concernant l’extraction de terres rares dans la région d’Uberaba, dans le Minas Gerais, au Brésil. (Rainbowrareearths)

Maroc – UE – La Commission européenne botte en touche sur les phosphates marocains. Deux eurodéputés ont soulevé, il y a quelques mois, la question du statut des phosphates marocains importés en Europe, alors que le royaume en extrait au Sahara occidental. (Africaintelligence.fr)

Soudan du Sud – Une source proche du gouvernement a indiqué, vendredi 14 juillet, que l’État attendra 2026 pour tenter de rehausser substantiellement le plateau de sa production de brut qui est actuellement de l’ordre de 170 000 b/j. Initialement, les autorités sud-soudanaises envisageaient de porter la production d’or noir à 230 000 b/j d’ici fin 2024, objectif semble désormais inaccessible. (Agenceecofin.com)

Zambie – Goviex a publié une mise à jour de l’estimation des ressources minérales (ERM) pour son projet d’uranium Muntanga en Zambie, qu’elle détient à 100%. Les ressources mesurées et indiquées ont presque triplé, passant de 29 % à 74 % des ressources totales. Les résultats soutiennent pleinement la poursuite de l’étude de faisabilité. (Goviex.com)

Israël – BP et la compagnie pétrolière nationale azerbaïdjanaise Socar ont participé pour la première fois à un appel d’offres israélien pour l’exploration du gaz naturel, dernier signe en date de l’intérêt international croissant pour le bassin méditerranéen oriental, selon des sources. (Zonebourse.com)

Royaume-Uni – Adriatic Metals PLC s’est rapproché de sa première estimation des ressources pour le gisement Rupice Northwest (RNW) du projet d’argent de Vares en Bosnie-Herzégovine, car il a reçu aujourd’hui le lot final d’essais qui seront inclus dans le prochain rapport. (Proactiveinvestors.co.uk)

Emirats Arabes Unis – Le Premier ministre japonais Fumio Kishida s’est rendu lundi aux Émirats arabes unis, deuxième étape de sa tournée dans le Golfe axée sur la coopération énergétique, à l’approche de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, la COP28 de Dubaï. (Connaissancedesenergies.org)

Minerais critiques – Alors que l’Occident se tourne vers l’Afrique pour sécuriser son approvisionnement en terres rares et réduire sa dépendance vis-à-vis de la Chine, les pays du continent sont appelés à faire de douloureux arbitrages entre les enjeux économiques et les dangers environnementaux liés à l’exploitation de ces minerais indispensables à la fabrication de technologies-phares de la transition énergétique et d’appareils électroniques, selon un rapport publié en juin dernier par Ecofin Pro. (Agenceecofin.com)

ActuLex

 Lutte contre les flux financier Illicites – Au Burkina Faso, l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE) réalise une étude sur les Flux financiers Illicites (FFI) dans le secteur extractif. L’étude est réalisée par la méthode des pays partenaires et le rapport est attendu en 2024. (Minesactu.info)

Contrat de vente de participations Glencore et Metals – Glencore et Metals Acquisition Corp ont conclu aujourd’hui la vente et l’achat de la participation de 100 % de Glencore dans Cobar Management Pty Ltd (CMPL), le propriétaire de la mine de cuivre Cobar en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. Glencore a reçu 775 millions de dollars en espèces et 100 millions de dollars en actions à la clôture. (Glencore.com)

Informations supplémentaires sur un contrat de partenariat – Mosman Oil & Gas Ltd a fourni lundi aux investisseurs des détails supplémentaires sur un partenariat potentiel pour la production d’hélium. En avril, Mosman a signé un protocole d’accord non contraignant portant sur une éventuelle prise d’hélium à partir de l’EP 145, son bloc d’exploration dans le bassin d’Amadeus, dans le centre de l’Australie. L’accord définit un cadre entre Mosman, Beijing Sinoscience Fullcyro Technology Co Ltd et Beltway Group. (Zonebourse.com)

Conclusion d’un accord d’exploration – Ridgeline Minerals Corp. a annoncé qu’elle avait conclu une transaction avec Nevada Gold Mines LLC, une coentreprise entre Barrick Gold et Newmont Corp. en vertu de laquelle NGM peut acquérir une participation dans le projet aurifère Carlin-East de Ridgeline, situés directement dans l’axe de la découverte Fallon de NGM au nord de la mine Leeville dans le district minier de Carlin-Trend, au Nevada. (Zonebourse.com)

Accord sur un barrage hydroélectrique – L’Egypte et l’Ethiopie conviennent de finaliser l’accord sur le barrage hydroélectrique Grande Renaissance éthiopienne (GERD) dans quatre mois. Le Président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi s’est entretenu le 13 juillet au Caire avec le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed au sujet du barrage hydroélectrique GERD sur le Nil. Les deux dirigeants ont convenu de la nécessité urgente de lancer des négociations sur le remplissage et l’exploitation du barrage dans un délai de quatre mois. (Agenceecofin.com)

Arbitrage CIRDI, Affaire indiana vs Tanzanie – Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), qui fait partie de la Banque mondiale, a maintenant clos la procédure d’arbitrage, un tribunal ayant conclu à l’unanimité que le gouvernement tanzanien en 2018 avait enfreint le traité bilatéral d’investissement entre le Royaume-Uni et la Tanzanie. (Miningweekly.com)

Modification du code minier Burkinabé – Le ministre des Mines, Simon-Pierre Boussim s’est rendu à l’Assemblée législative de Transition (ALT), le 17 juillet 2023 pour discuter du projet de révision du Code minier, informe la direction de communication du ministère des Mines. Il a été reçu par les membres de la Commission du Développement Durable (CDD) de l’ALT. (Minesactu.info)

La licence du projet de cuivre Cascabel de SolGold renouvelée pour 25 ans

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SolGold (LON: SOLG), qui se concentre sur l’Équateur, a annoncé lundi qu’il avait obtenu un renouvellement de licence de 25 ans pour son projet phare de cuivre-or Cascabel dans le pays andin.

Le mineur a noté que le renouvellement devrait donner aux parties prenantes confiance dans la capacité de la direction actuelle à faire avancer le projet, qui a le potentiel de devenir l’une des 20 plus grandes mines de cuivre-or en Amérique du Sud.

La société a déclaré en mai qu’elle envisageait une approche progressive du développement de Cascabel afin de réduire le capital initial et le temps de construction.

SolGold a également décidé à l’époque de reporter l’étude de faisabilité définitive tant attendue de Cascabel ainsi que l’évaluation économique préliminaire de Porvenir.

Porvenir est un gisement de cuivre-or situé à environ 100 km au nord de la frontière entre l’Équateur et le Pérou et à 100 km au sud du gisement Fruta Del Norte détenu par Lundin Gold (TSX : LUG).

Le projet Cascabel, situé dans la province d’Imbabura au nord-ouest de l’Équateur, est l’un des projets miniers les plus ambitieux d’un pays désireux de développer des ressources minérales pour stimuler une économie morose. 

SolGold a noté que son président et chef de la direction, Scott Caldwell, fera jeudi une présentation en direct et répondra aux questions relatives aux activités récentes de la société.

Selon l’  étude de préfaisabilité publiée en avril  de l’année dernière, la production annuelle moyenne sera de 132 000 tonnes de cuivre, 358 000 onces d’or et 1 million d’onces d’argent pendant les 55 ans de vie de la mine de Cascabel.

On estime que l’industrie mondiale du cuivre doit  dépenser plus de 100 milliards de dollars  pour construire des mines capables de combler ce qui pourrait être un déficit d’approvisionnement annuel de 4,7 millions de tonnes d’ici 2030.

Source : mining.com

Les bénéfices d’Anglo American Platinum s’effondrent sur les prix des métaux

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Anglo American Platinum Ltd. a déclaré que les bénéfices du premier semestre auraient probablement chuté de 75% en raison de la baisse des prix des métaux et après que les pannes de courant en Afrique du Sud aient réduit les volumes de ventes.

La crise de la compagnie d’électricité publique Eskom Holdings SOC Ltd. met les mineurs sud-africains sous pression, les obligeant à freiner leurs opérations et à recourir à des générateurs diesel coûteux. Cela réduit la rentabilité à mesure que la production diminue et que les coûts augmentent.

Amplats s’attend à ce que le bénéfice pour la période se situe entre 6,6 milliards de rands (364 millions de dollars) et 9,3 milliards de rands, contre 26,7 milliards de rands un an plus tôt. Le bénéfice avant certains éléments ponctuels, connus sous le nom de bénéfice global, a également probablement chuté de 75%, a-t-il déclaré.

Les actions ont chuté de 6,7%, cassant quatre jours de gains. Ils étaient en baisse de 5,6 % à 14 h 17, heure locale, entraînant le recul d’un indice sud-africain des producteurs de métaux précieux.

Lire : Amplats voit un BPA 1H entre 65 % et 75 % inférieur d’une année sur l’autre

Amplats devrait publier ses ventes et ses résultats de production pour le semestre le 20 juillet et publiera ses résultats pour la période le 24 juillet.

(Par Rene Vollgraaff et William Clowes, avec l’aide de John Viljoen)

Source : mining.com

Seabridge et Tudor Gold se disputent le permis d’occupation et le permis de KSM

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Seabridge Gold (TSX : SEA) (NYSE : SA) conteste une demande faite par Tudor Gold (TSXV : TUD) pour annuler une certaine licence d’occupation et un permis détenu par la société à son projet Kerr-Sulphurets Mitchell (KSM) situé dans le triangle d’or de la Colombie-Britannique.

KSM est classé le plus grand projet aurifère au monde , selon les données de Mining Intelligence .

Selon Seabridge, les droits cédés par sa licence et les activités pertinentes autorisées par ce permis ont été initialement cédés et autorisés en septembre 2014. Il s’agit notamment des droits et autorisations d’exercer certaines activités sur des terres sur lesquelles Tudor n’a acquis des droits miniers qu’en 2016.

Plus précisément, le permis M-245 de la loi sur les mines permet à Seabridge de mener diverses activités, notamment sur des concessions détenues par Tudor le long du tracé des tunnels reliant les côtés est et ouest du projet KSM. La licence donne à l’entreprise le droit d’occuper la zone dans laquelle elle a l’intention de construire les tunnels.

Une fois qu’ils seront construits, le permis sera converti en un droit de passage légal pour toute la longueur des tunnels, y compris les 12,5 km qui traverseraient les concessions minières appartenant à Tudor, a fait valoir Seabridge.

Le projet phare de Tudor, Treaty Creek, consiste en un ensemble de terres de 17 913 hectares bordant la propriété KSM de Seabridge au sud-ouest dans la région du Triangle d’Or. Il abrite l’une des plus grandes découvertes d’or des 30 dernières années, avec 23,4 millions d’onces d’équivalent or. dans les ressources indiquées combinées à ciel ouvert et souterraines.

« L’argument selon lequel le gouvernement de la Colombie-Britannique n’a pas le pouvoir d’accorder ces autorisations est absurde », a déclaré le PDG de Seabridge, Rudi Fronk, dans un communiqué . « Ces types d’autorisations sont couramment utilisés par le gouvernement de la Colombie-Britannique pour gérer les activités qui se déroulent sur l’assise foncière appartenant au gouvernement. »

Fronk a ajouté que « la licence et l’autorisation des activités autorisées par le permis M-245 auxquelles Tudor s’oppose sont en place depuis près d’une décennie » et ont été accordées après un « processus réglementaire approfondi » qui comprenait la participation des Premières Nations ainsi que Tudor. partenaires de coentreprise, American Creek Resources et Teuton Resources, qui étaient les propriétaires des concessions à l’époque.

Seabridge a déclaré qu’elle considérait la soumission de Tudor comme « particulièrement injustifiable » étant donné que les activités autorisées et les droits détenus par la société étaient en place et connus du public au moment où Tudor a acquis sa participation dans la propriété de Treaty Creek en juin 2016.

En conséquence, Seabridge poursuivra activement le rejet de la demande de Tudor.

KSM est considéré comme le plus grand projet or-cuivre non développé au monde. Les réserves prouvées et probables sont actuellement estimées à 2,3 milliards de tonnes titrant 0,64 gramme d’or par tonne (47,3 millions d’onces d’or contenu) et 0,14 % de cuivre (7,3 milliards de livres de cuivre contenu).

Une évaluation économique préliminaire préparée l’année dernière a décrit une opération de 39 ans qui nécessitera un investissement de préproduction de 1,5 milliard de dollars, suivi de coûts de maintien de 12,8 millions de dollars.

Source : mining.com