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SOMISEN

Angola : Gemcorp Holdings et ses partenaires annoncent le bouclage financier de la raffinerie de pétrole de Cabinda

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La raffinerie permettra de traiter 30 000 barils de pétrole brut par jour dans sa première phase. Cette capacité sera ensuite portée à 60 000 barils par jour, afin de couvrir 20% des besoins du pays en produits pétroliers raffinés.

La société d’investissement britannique Gemcorp Holdings, Africa Finance Corporation (AFC) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) ont annoncé, dans un communiqué conjoint publié jeudi 13 juillet, le bouclage financier de la raffinerie de pétrole de Cabinda en Angola.

Cette raffinerie sera financée par 138 millions de dollars déjà apportés en fonds propres par les promoteurs du projet, en l’occurrence Gemcorp Holdings et la compagnie pétrolière nationale angolaise Sonangol, ainsi que par une facilité de crédit de 335 millions de dollars dirigée par l’AFC, Afreximbank et un pool d’institutions financières internationales et locales, a-t-on précisé de même source.

La facilité de crédit ouvre la voie au démarrage des travaux de construction de la raffinerie qui permettra de traiter 30 000 barils de pétrole brut par jour dans une première étape.

La deuxième phase du projet devrait porter à terme la capacité de la raffinerie située dans la province de Cabinda (Nord) à 60 000 barils par jour.

Une fois la première phase achevée, la raffinerie devrait satisfaire environ 10 % de la demande totale du pays en produits pétroliers raffinés, puis environ 20 % après l’achèvement de la deuxième phase, tout en générant plus de 1 300 emplois directs et indirects.

Gemcorp Holdings et ses partenaires ont également précisé que d’autres institutions financières contribuent au financement du projet, dont l’Industrial Development Corporation (IDC), une institution financière contrôlée par le gouvernement sud-africain, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et la Banco de Fomento Angola (BFA).

Producteur africain majeur d’or noir, l’Angola dispose d’une faible capacité de raffinage locale. Ce pays membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) importe actuellement près de 80 % de ses besoins en produits pétroliers raffinés, pour un coût estimé à environ un milliard de dollars chaque année.

Pour réduire la facture des importations des produits énergétiques, les autorités ont mis en place un plan de dynamisation du secteur aval de l’industrie pétrolière qui prévoit notamment la construction de raffineries dans les provinces de Cabinda, Lobito et Soyo ainsi que l’extension de la raffinerie de Luanda.

Source : Agence Ecofin

Sénégal : le lancement des travaux de construction de la centrale électrique à gaz de Sandiara, annoncé pour 2024

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Avec l’exploitation en vue des gisements pétrogaziers dont dispose le Sénégal, la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara devrait devenir un hub énergétique national.

Le lancement des travaux de construction d’une centrale électrique à gaz dans la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara au Sénégal devrait intervenir l’année prochaine. L’information a été annoncée ce vendredi 14 juillet par Pierre Diouf, PDG de LFR Energy, l’une des sociétés engagées sur le projet.

Lors d’une récente interview, le responsable a indiqué qu’une collaboration de sa société avait été conclue à cet effet avec TSK, une entreprise basée en Espagne, et spécialisée dans la construction d’infrastructures énergétiques.

Ensemble, les deux partenaires ciblent l’installation d’une centrale à cycle combiné (CCG) utilisant des turbines à gaz. L’ouvrage devrait être doté d’une capacité de 360 MW pour un potentiel de génération d’électricité annuel d’environ 2 900 GWh.

L’ambition des parties prenantes sur ce projet est double. Il s’agit de profiter de l’exploitation des gisements pétrogaziers découverts au Sénégal, pour faire de la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara, un pôle énergétique régional.

Pour y arriver, les partenaires tablent sur l’octroi d’un financement par le fonds d’investissement émirati Al Furqan Credit. Le montant précis des fonds qui seront investis dans ce dernier n’a pas encore filtré.

Les parties prévoient néanmoins que 15 à 20 % de cet investissement sera assuré par des capitaux propres. Notons qu’un contrat d’achat d’électricité d’une durée de 25 ans a déjà été conclu avec la société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC).

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Shell fournira au Maroc 500 millions de mètres cubes de GNL par an pendant 12 ans

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Depuis novembre 2021, date de la cessation des livraisons de gaz algérien au Maroc, sur fond de brouille diplomatique, le Maroc travaille à développer de nouvelles sources d’approvisionnement. La production domestique est aussi largement encouragée par les autorités.

Le vendredi 14 juillet, le ministère marocain de la Transition énergétique et du Développement durable a annoncé la signature avec Shell, d’un accord d’approvisionnement de 500 millions de mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an. L’entente est prévue pour être exécutée sur une période de 12 ans.

Selon ses termes, l’entreprise anglo-néerlandaise doit livrer le combustible aux terminaux de la société publique de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Cela permettra de diversifier le mix électrique du royaume et d’assurer un approvisionnement de qualité aux centrales. Aucun détail financier concernant l’accord n’a été divulgué.

Il est mentionné que dans les premières années, la livraison sera effectuée par le biais des ports espagnols et de la section marocaine du Gazoduc Maghreb-Europe (GME), avant d’être acheminée via les futurs terminaux méthaniers du Maroc. Par la suite, les livraisons se feront directement au niveau de terminaux gaziers, dont compte se doter le Royaume dans les prochaines années.

« L’accord avec Shell permettra de répondre à une partie des besoins en gaz naturel du Maroc et d’assurer un approvisionnement fiable de ses centrales électriques », a expliqué le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi.

Pour sa part, la ministre Leila Benali a indiqué que ce contrat d’approvisionnement à moyen terme renforcera la sécurité énergétique du royaume et accélérera sa stratégie de décarbonisation, améliorant ainsi la compétitivité du Maroc. Et d’ajouter que l’accord constitue une étape importante dans les efforts du pays pour diversifier son bouquet énergétique et réduire son empreinte carbone.

Parallèlement aux importations de gaz naturel, le pays compte sur sa production domestique pour combler le vide laissé par le retrait de l’offre algérienne. En décembre 2021, un accord a été signé entre l’ONEE et la société Sound Energy. Le deal couvre la livraison d’un volume de 350 millions de mètres cubes, pendant 10 ans. Un volume qui sera extrait de la phase 2 du développement de la concession de Tendrara, dans l’est du pays. Plusieurs autres projets gaziers sont en cours de développement au Maroc.

Olivier de Souza 

Source : Agence Ecofin

Zimbabwe : les investisseurs chinois ont lancé trois nouvelles usines de lithium en trois mois

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Selon une note de la banque UBS parue cette année, Pékin portera son contrôle sur l’offre mondiale de lithium à 32 % en 2025, contre 24 % en 2022. Une croissance liée notamment aux multiples projets africains dans lesquels les entreprises originaires de Chine ont investi ces dernières années.

Au Zimbabwe, la compagnie minière chinoise Sinomine Resource Group a annoncé cette semaine la mise en service d’une usine de concentré de spodumène. Dotée d’une capacité de production annuelle de 300 000 tonnes, il s’agit de la troisième installation du genre pilotée par des entreprises chinoises à entrer en production dans le pays d’Afrique australe depuis mai 2023.

En mai dernier, Chengxin Lithium Group a en effet mis en service un concentrateur de lithium doté de la même capacité annuelle, 300 000 tonnes, à sa mine Sabi Star dans l’est du pays. Début juillet, c’était au tour de Zhejiang Huayou Cobalt de lancer son usine dotée d’une capacité annuelle de 450 000 tonnes à la mine Arcadia.

Au total, une enveloppe de plus d’un milliard de dollars a été investie au cours des deux dernières années par les investisseurs originaires de l’empire du Milieu pour acheter et développer des projets de lithium au Zimbabwe. Tout en confortant sa position dominante dans la production de ce métal indispensable aux batteries de véhicules électriques, Pékin contribue à maintenir le rang du Zimbabwe comme premier producteur africain de lithium.

Dès l’année prochaine, Harare devrait cependant être rejoint par de nouveaux acteurs sur le continent, notamment le Mali qui lancera, au premier semestre 2024, sa première mine de lithium avec le concours, là aussi, du groupe chinois Ganfeng Lithium. Le projet Ewoyaa, piloté au Ghana par l’australien Atlantic Lithium avec le soutien de l’américain Piedmont Lithium, est l’une des rares futures mines de lithium africaines sans implication directe chinoise.

Dans la bataille mondiale en cours pour sécuriser l’approvisionnement en métaux stratégiques, la Chine est donc largement en avance sur d’autres concurrents comme l’Union européenne ou les États-Unis, également intéressés par les réserves minérales africaines. Pour contrer cette influence, Washington s’efforce d’ailleurs depuis quelques mois d’augmenter sa présence dans le secteur minier du continent, avec des investissements annoncés pour une usine de nickel de qualité batterie en Tanzanie, et le corridor de Lobito en Angola, destiné à favoriser l’exportation du cuivre et du cobalt en provenance de Zambie et de RDC.

Toujours en RDC, le président de la sous-commission Afrique de la Chambre des représentants américaine a présenté cette semaine un projet de loi en vue de mettre en place une stratégie nationale pour y sécuriser les chaines d’approvisionnement en minéraux stratégiques. Considérant la domination chinoise sur ces produits comme « une menace économique et de sécurité nationale », le membre du Congrès propose de la contrer.

Pour les États africains, cette concurrence féroce autour de leurs ressources est l’opportunité de négocier des contrats plus profitables, qui permettent notamment d’ajouter localement de la valeur aux minerais extraits. Des observateurs estiment aussi que cette ruée s’accompagne de risques de corruption et de dégradation des conditions environnementales et sociales dans les régions concernées par l’exploitation minière, et appellent donc à plus d’engagements en faveur de la transparence.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : Volt publiera début août l’étude de faisabilité actualisée du projet de graphite Bunyu

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Hébergeant le plus grand gisement de graphite tanzanien, le projet Bunyu nécessite un capital de 32 millions $ pour entrer en production selon une étude de faisabilité publiée en 2018.  Le propriétaire Volt Resources a néanmoins lancé une réévaluation en août 2022.

Les résultats de l’étude de faisabilité mise à jour pour la phase 1 du projet de graphite Bunyu en Tanzanie seront disponibles début août 2023. C’est l’annonce faite le vendredi 14 juillet par l’australien Volt Resources, propriétaire de l’actif.

« Nous sommes très reconnaissants à nos différents consultants experts dont le travail acharné a été inestimable, et nous prévoyons d’être en mesure de fournir un résultat positif pour les investisseurs » a commenté Prashant Chintawar, DG de la compagnie, reconnaissant en passant un retard dans la livraison des travaux.

Une optimisation des paramètres clés du projet est espérée, notamment les estimations du coût d’exploitation et de capital, ou encore la durée de vie de la mine. Rappelons que d’après les données de 2018, les fonds nécessaires pour lancer la production s’élèvent à 32 millions USD.

La mine devrait livrer 23 700 tonnes de graphite par an durant sa première phase d’exploitation. La phase 2 quant à elle devrait permettre de livrer annuellement jusqu’à 170 000 t. Plus tôt cette année, Volt Resources a indiqué que des accords de vente ont déjà été conclus pour toute la production de la phase 1.

Source : Agence Ecofin

Botswana : les ressources minérales du projet de manganèse K.Hill en hausse de 310 %

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Selon l’étude de faisabilité de novembre 2022, K.Hill peut livrer annuellement 73 000 tonnes de sulfate de manganèse monohydraté de haute pureté, matériau utilisable dans les batteries de véhicules électriques, sur 11 ans. Une augmentation des ressources minérales devrait prolonger cette durée de vie.

Au Botswana, les ressources minérales du projet de manganèse K.Hill ont augmenté de 310 % pour atteindre 8,6 millions de tonnes. C’est l’annonce faite jeudi 13 juillet par la compagnie minière Giyani Metals qui précise que les ressources minérales inférées atteignent désormais 6,1 millions de tonnes, en hausse de 97 % par rapport à la précédente estimation.

Cette mise à jour de l’estimation de ressources minérales servira de base pour l’évaluation économique préliminaire (PEA) en cours sur le projet. L’un des objectifs de cette évaluation, dont les résultats sont attendus d’ici la fin de l’année, est de porter la durée de vie de la future mine au-delà de 25 ans. À titre de comparaison, Giyani tablait sur une exploitation de 11 ans dans l’étude de faisabilité publiée en novembre 2022.

« L’importance des ressources actualisées suggère que K.Hill peut soutenir la production de cette matière première essentielle pour les batteries pendant plus de 25 ans, ce qui renforce l’intérêt à long terme du projet pour les acheteurs », explique Danny Keating, PDG de la compagnie.

Le projet K.Hill représente non seulement un moyen supplémentaire pour le Botswana de diversifier son secteur minier au-delà des diamants, mais il peut aussi permettre au pays de se positionner comme un fournisseur de métaux nécessaires à la transition énergétique. Grâce au minerai de K.Hill, Giyani compte en effet produire un sulfate de manganèse monohydraté de haute pureté (HPMSM), matériau précurseur utilisé dans les batteries lithium-ion pour véhicules électriques.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Burkina Faso – La 5ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) est prévue du 28 au 30 septembre 2023 à Ouagadougou, sous le thème « Exploitation minière en Afrique : quelle stratégie pour impacter le développement des économies locales ? ».

La 2ème édition de la Journée de l’artisanat minier (JAM) se tiendra du 21 au 22 juillet 2023 à Gaoua, sous le thème « Exploitation minière artisanale : quels mécanismes pour une formalisation des exploitants afin d’améliorer les retombées socio-économiques du secteur ? ». (Conseil des ministres du 12 juillet)

Kenya – William Ruto s’attaque aux juteux contrats d’énergie passés sous l’ère Kenyatta. La coalition au pouvoir derrière William Ruto épluche les comptes de producteurs indépendants d’électricité, dont les tarifs ont explosé en 2022. L’enquête vise notamment à établir d’éventuels liens entre ces entreprises privées et l’administration de l’ancien président Uhuru Kenyatta. (Africaintelligence.fr)

Mali – La compagnie minière australienne Firefinch Limited a indiqué dans une mise à jour publiée le 13 juillet son souhait de trouver un nouveau propriétaire pour la mine d’or de Morila et conclure ainsi un accord contraignant au cours du troisième trimestre 2023. (Firefinchltd)

Egypte – Tarek El-Molla, le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minérales a rendu publique, mercredi 12 juillet, la première plateforme pétrolière fabriquée localement, par l’Egyptian Petroleum HH Rig Manufacturing SAE Co., une joint-venture regroupant le groupe chinois Honghua Group Ltd et de l’Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC). Cette réalisation est un exemple réussi de transfert technologique entre la Chine et l’Egypte. (Agenceecofin.com)

Chine – Les prix des terres rares ont chuté à leur plus bas depuis fin 2020 cette semaine, la faible demande des entreprises d’énergie verte et du secteur automobile combinée à l’augmentation de l’offre du principal producteur chinois, ont déclaré jeudi des analystes. Les inquiétudes se sont accrues quant au fait que la Chine pourrait restreindre davantage les exportations de minéraux stratégiques après avoir limité les exportations de germanium et de gallium à la fin du mois dernier. (Mining.com)

Canada – Barrick Gold Corporation a annoncé aujourd’hui des ventes préliminaires de 1,00 million d’onces d’or et de 101 millions de livres de cuivre pour le deuxième trimestre, ainsi qu’une production préliminaire de 1,01 million d’onces d’or et 107 millions de livres de cuivre. Comme indiqué précédemment, la production d’or et de cuivre de Barrick en 2023 devrait augmenter tout au long de l’année, le second semestre étant supérieur aux six premiers mois de 2023. (Barrick.com)

Inde – Dans un geste rare, le ministère va rejeter la recommandation de la Direction générale des recours commerciaux (DGTR) d’imposer un droit compensateur de 18,95 % sur certains produits sidérurgiques laminés plats importés de Chine pendant cinq ans, a déclaré à Reuters le fonctionnaire du ministère des finances directement impliqué dans le dossier. (Zonebourse.com)

ActuLex

 Augmentation du taux des redevances – Le Chili a adopté une augmentation des redevances minières. Ainsi, à compter de 2024, les redevances minières passeront à une fourchette de 8 % à 26 % de la marge d’exploitation, contre 5 % à 14 % actuellement. Il y aura également une taxe ad valorem de 1% basée sur les ventes pour les mineurs qui réalisent un profit. En retour, les miniers sollicitent d’autres mesures telles que des réductions des coûts de l’énergie, des approbations de permis accélérées et d’autres incitations. (Mining.com)

Engagement de IAMGOLD – IAMGOLD s’engage à renforcer l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) par des actions. Le protocole EDI définit les exigences pour les sociétés minières telles qu’IAMGOLD de développer et de mettre en œuvre une stratégie d’entreprise qui est complétée par des politiques, des processus et des performances au niveau du site pour favoriser la transparence et la responsabilité, et améliorer les performances EDI dans le secteur minier. (Iamgold.com)

Washington refuse la levée des sanctions contre Alain Goetz – L’homme d’affaires belge Alain Goetz vient de se voir opposer une fin de non-recevoir à sa demande de retrait de la liste de sanctions de l’Office of Foreign Assets Control. (Africaintelligence.fr)

Allègement du contrôle des contrats miniers – Faustin-Archange Touadéra enterre le contrôle des contrats miniers par l’Assemblée nationale. Dans son projet de constitution, Faustin-Archange Touadéra allège considérablement les contraintes pesant sur l’exécutif en matière de contrats miniers, qui étaient sanctuarisées dans la loi fondamentale de 2016. (Africaintelligence.fr)

Abandon d’un projet de loi sur la transparence – Le 22 juin 2023, le gouvernement australien a renoncé à appliquer un projet de loi qui assurait plus de transparence dans le secteur extractif, notamment africain, en exigeant que les multinationales incorporées en Australie publient sur une plateforme accessible à tous, leurs performances financières pays par pays. (Agenceecofin.com)

Fusion de sociétés minières – Les compagnies australiennes Lotus Resources et A-Cap Energy, pilotant respectivement les projets d’uranium de Kayelekera (Malawi) et Letlhakane (Botswana), envisagent de fusionner. L’objectif de l’opération annoncée, soumise encore à plusieurs conditions comme les approbations des autorités réglementaires, des tribunaux et des actionnaires, est de créer un acteur majeur de l’uranium centré sur l’Afrique. (Agenceecofin.com)

Signature d’un contrat d’achat d’électricité solaire – L ’une des plus grandes fonderies d’Afrique, Atlantis Foundries (AF), a annoncé le 11 juillet la signature d’un contrat d’achat d’électricité à long terme avec Energy Partners (EP), une société de solutions énergétiques intégrées.Selon les termes de l’accord, Energy Partners assurera l’ingénierie, le financement, la construction et l’exploitation du système d’énergie solaire au sol de l’usine d’Atlantis Foundries. (Agenceecofin.com)

Les mineurs chiliens, confrontés à des impôts plus élevés, demandent des permis plus rapidement et des coûts énergétiques inférieurs

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Maintenant que le Chili a adopté une augmentation des redevances minières, les mineurs de cuivre font pression pour que des incitations continuent d’investir dans la production du métal nécessaire à la révolution des énergies renouvelables, avec des mesures telles que des réductions des coûts de l’énergie, des approbations de permis accélérées et d’autres incitations.

À compter de 2024, les redevances minières passeront à une fourchette de 8 % à 26 % de la marge d’exploitation, contre 5 % à 14 % actuellement. Il y aura également une taxe ad valorem de 1% basée sur les ventes pour les mineurs qui réalisent un profit.

“Nous espérons que ce désavantage concurrentiel sera en quelque sorte compensé par d’autres actions de politique publique qui encouragent l’investissement”, a déclaré le responsable des études de l’association, Jose Tomas Morel.

La redevance élevée est le dernier point d’éclair entre l’industrie minière du premier producteur mondial de cuivre et de lithium et le gouvernement de gauche de Gabriel Boric, qui est arrivé au pouvoir en promettant d’amener l’industrie minière du pays à aider à payer l’élargissement des programmes sociaux. . Le lobbying de l’industrie a entraîné une réduction du plan initial d’augmentation des redevances, et certains mineurs ont déclaré qu’ils continueraient à investir.

« Bien qu’ils soient un gouvernement de gauche fort, ils ont engagé l’industrie et ont cherché à comprendre et à travailler vers un résultat qui établisse un équilibre entre les besoins publics et ce qui était nécessaire pour maintenir la compétitivité de l’industrie et du pays », a déclaré Mark Henry, PDG de BHP Group, le deuxième acteur chilien, qui avait initialement déclaré que la redevance entraînerait une révision de son plan d’investissement de 10 milliards de dollars au Chili.

“BHP continuera d’investir.”

D’autres grands mineurs étaient plus hésitants, et certains dirigeants miniers sont sceptiques quant à la poursuite par l’industrie d’un investissement prévu estimé à 70 milliards de dollars sans relance supplémentaire. Les mines vieillissantes du Chili produisant moins de cuivre, les analystes ont noté que plus il fallait d’investissements miniers pour produire l’augmentation de revenus souhaitée par le gouvernement, même avec des redevances plus élevées.

Les experts de l’industrie surveillent de près si le mineur chilien Antofagasta décide d’investir 3,7 milliards de dollars pour agrandir sa mine Centinela vers la fin de l’année.

Antofagasta n’a pas répondu à une demande de commentaire. En juin, le PDG Ivan Arriagada a déclaré aux médias locaux que l’entreprise réévaluait le projet car la nouvelle redevance “a un impact sur la compétitivité”.

“Certains projets en marge devront être réévalués pour déterminer s’ils sont viables ou non”, a déclaré Arriagada.

Freeport-McMoRan, l’un des plus grands producteurs de cuivre au monde, a déclaré qu’il suspendrait les décisions d’investissement au Chili en raison de l’incertitude politique.

Boric a promis des incitations à l’investissement. Le gouvernement est en pourparlers avec des sociétés minières et d’autres parties intéressées. Les mineurs doivent encore fournir une liste détaillée des incitations qu’ils recherchent.

Morel a déclaré que le gouvernement devrait accélérer et simplifier le processus d’autorisation dans lequel les projets nécessitent des centaines de permis, chacun prenant des mois pour être approuvé. Il a déclaré que le gouvernement devrait également aider les mineurs à résoudre les problèmes épineux de réglementation environnementale et indigène qui peuvent entraîner de longues poursuites judiciaires.

Les coûts énergétiques sont une autre préoccupation. L’industrie minière chilienne consomme environ 15 % de la production totale d’énergie du pays, et la Commission chilienne du cuivre affirme que l’énergie représente environ 11 % des coûts des mineurs. L’industrie aimerait que le gouvernement adopte des règlements réduisant les coûts énergétiques pour les mineurs.

Baisse de la production

L’augmentation des redevances minières faisait partie d’un plan de réforme fiscale plus large que le Congrès a rejeté en mars. Le gouvernement de Boric espère augmenter les revenus totaux du cuivre pour l’État jusqu’à 0,45 % du PIB, soit environ 1,35 milliard de dollars par an, en utilisant les fonds pour stimuler des programmes tels que la garde d’enfants, la sécurité, les soins de santé et l’éducation.

Gustavo Lagos, professeur au département des mines de l’Université catholique de Santiago, a déclaré que la nouvelle redevance pourrait ne pas atteindre son objectif, car la plupart des nouveaux projets visent à compenser la baisse de la production plutôt qu’à augmenter l’offre.

“Je pense qu’il y aura des investissements, ce que je ne pense pas, c’est que la production augmentera davantage, il nous sera difficile de dépasser 6 millions de tonnes (métriques) au Chili et c’est ce qui détermine en fin de compte les revenus”, a déclaré Lagos.

L’approvisionnement en cuivre du Chili a chuté en raison de la baisse naturelle des teneurs minérales de ses gisements les plus anciens, des retards dans le démarrage des projets, des accidents et d’autres problèmes. La production en 2022 a totalisé 5,33 millions de tonnes métriques, contre un record de 5,83 millions en 2018.

Le gouvernement est en pourparlers avec des groupes d’entreprises et d’autres acteurs politiques pour une seconde tentative de réforme fiscale, et les mineurs espèrent que cela pourrait éventuellement augmenter leurs chances d’obtenir des incitations.

Un dirigeant minier, qui a demandé à ne pas être nommé en raison de la sensibilité de la question, a déclaré que le gouvernement pourrait faire d’autres compromis pour essayer de stimuler les investissements futurs.

“Les (projets) qui ne sont pas réalisés vont arriver à un point où ils vont négocier avec le gouvernement et dire ‘Je fais ce projet mais j’ai besoin d’une autre garantie'”, a déclaré l’exécutif.

(Par Fabian Andres Cambero; Montage par Alexander Villegas, Christian Plumb et David Gregorio)

Source : mining.com

Vale signe un accord pour décarboner le chemin de fer minéralier de Carajas

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Vale a signé un accord avec le fabricant de pièces industrielles lourdes Wabtec Corporation pour un projet visant à décarboniser le chemin de fer minier de Carajas (EFC), a annoncé jeudi le mineur brésilien.

Le plan comprend le développement du premier chemin de fer hybride du pays, avec des locomotives électriques alimentées par batterie et diesel, ont déclaré à Reuters les dirigeants des deux sociétés .

L’accord comprend également des études pour l’utilisation de l’ammonium comme alternative au diesel pour d’autres locomotives.

L’accord intervient alors que Vale investit un milliard de dollars pour réduire ses émissions de carbone directes et indirectes de 33 % jusqu’en 2030.

Le chemin de fer relie le complexe minier de Carajas dans l’État amazonien brésilien de Para au port de Ponta da Madeira près de Sao Luis, sur la côte nord-est du Brésil.

Il transporte un tiers de la production de minerai de fer de Vale, soit environ 240 millions de tonnes métriques par an.

L’accord “nous donne une très bonne perspective pour notre objectif de neutralité carbone en 2050”, a déclaré la responsable de l’énergie de Vale, Ludmila Nascimento, notant que son réseau ferroviaire représente actuellement 10% de ses émissions de carbone.

(Par Marta Nogueira et Carolina Pulice; Montage par Jason Neely)

Source : mining.com

Maroc : Predator Oil and Gas intercepte des réservoirs susceptibles de contenir du gaz sur le puits MOU-4

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Depuis 2021, Predator Oil and Gas s’est engagé dans une vaste compagne d’exploration et de forages sur le périmètre couvrant les droits pétroliers de Guercif I, II, III et IV, dans l’est du Maroc. La société avait déjà trouvé du gaz sur le puits MOU-1.

Le 13 juillet, Predator Oil and Gas a fourni une nouvelle mise à jour sur son programme de forages relatif aux concessions Guercif I, II, III et IV. Selon les données, l’entreprise a effectué des progrès sur le puits MOU-4. Elle y a effectué une analyse pétrophysique NuTech qui a permis d’identifier plusieurs intervalles susceptibles de contenir des sables à gaz et qui feront l’objet d’un programme d’essais sans appareil de forage.

Entre 519 et 713 mètres de profondeur, il y a un potentiel de 50 mètres de sables gazeux. Entre 778 et 879 mètres de profondeur, il y a environ 12 mètres de sables. Notons que cette zone du puits abrite la formation Moulouya. Le sommet des carbonates jurassiques situés entre 1139 et 1143 mètres contient également 2 mètres de réservoirs de gaz probable avec une porosité moyenne de 19,9 % et une saturation moyenne en gaz de 56 %.

« L’analyse NuTech est importante, car elle a permis d’identifier des sables gazeux dans des couches moins profondes qui n’étaient pas considérées auparavant comme des cibles de forage potentielles […]. L’évaluation de l’intervalle cible par des essais sans appareil de forage nous permettra d’évaluer le potentiel jurassique substantiel dans la principale zone d’intérêt de l’entreprise », a commenté Paul Griffiths, président exécutif de Predator Oil & Gas Holdings.

Il convient de noter que la zone cible du carbonate jurassique se trouve à 2,6 kilomètres au sud-est du puits MOU-4, à une altitude nettement plus élevée. Par conséquent, un résultat positif des essais dans cette zone contribuerait à réduire les risques associés au piège structural du Jurassique en termes de migration du gaz et de développement du réservoir, a expliqué Predator Oil and Gas.

Predator contrôle 75 % des intérêts dans le projet. L’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) possède les 25 % restants. 

Source : Agence Ecofin