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Depuis 2021, Predator Oil and Gas s’est engagé dans une vaste compagne d’exploration et de forages sur le périmètre couvrant les droits pétroliers de Guercif I, II, III et IV, dans l’est du Maroc. La société avait déjà trouvé du gaz sur le puits MOU-1.

Le 13 juillet, Predator Oil and Gas a fourni une nouvelle mise à jour sur son programme de forages relatif aux concessions Guercif I, II, III et IV. Selon les données, l’entreprise a effectué des progrès sur le puits MOU-4. Elle y a effectué une analyse pétrophysique NuTech qui a permis d’identifier plusieurs intervalles susceptibles de contenir des sables à gaz et qui feront l’objet d’un programme d’essais sans appareil de forage.

Entre 519 et 713 mètres de profondeur, il y a un potentiel de 50 mètres de sables gazeux. Entre 778 et 879 mètres de profondeur, il y a environ 12 mètres de sables. Notons que cette zone du puits abrite la formation Moulouya. Le sommet des carbonates jurassiques situés entre 1139 et 1143 mètres contient également 2 mètres de réservoirs de gaz probable avec une porosité moyenne de 19,9 % et une saturation moyenne en gaz de 56 %.

« L’analyse NuTech est importante, car elle a permis d’identifier des sables gazeux dans des couches moins profondes qui n’étaient pas considérées auparavant comme des cibles de forage potentielles […]. L’évaluation de l’intervalle cible par des essais sans appareil de forage nous permettra d’évaluer le potentiel jurassique substantiel dans la principale zone d’intérêt de l’entreprise », a commenté Paul Griffiths, président exécutif de Predator Oil & Gas Holdings.

Il convient de noter que la zone cible du carbonate jurassique se trouve à 2,6 kilomètres au sud-est du puits MOU-4, à une altitude nettement plus élevée. Par conséquent, un résultat positif des essais dans cette zone contribuerait à réduire les risques associés au piège structural du Jurassique en termes de migration du gaz et de développement du réservoir, a expliqué Predator Oil and Gas.

Predator contrôle 75 % des intérêts dans le projet. L’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) possède les 25 % restants. 

Source : Agence Ecofin

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