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SOMISEN

Botswana : le gouvernement soutient l’agrandissement de la mine de cuivre Motheo

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Dans sa quête de diversification de son secteur minier, afin de réduire la dépendance à l’exploitation des diamants, le Botswana fonde beaucoup d’espoirs sur le cuivre. Le projet Motheo qui a livré son premier concentré de cuivre en mai dernier, constitue un pilier de cette stratégie.

Au Botswana, le ministère des Mines a approuvé la demande d’extension du permis d’exploitation de la mine de cuivre Motheo. L’autorisation permet au propriétaire de l’actif, l’australien Sandfire Resources, de mettre en œuvre un projet destiné à augmenter de 2 millions de tonnes la capacité annuelle de traitement d’ici le second semestre 2024.

Selon les détails présentés dans un communiqué daté du 21 août, Sandfire devrait commencer les travaux relatifs au développement et à l’exploitation du gisement A4, objet de sa demande de permis, d’ici fin septembre 2023. La montée en puissance progressive de l’usine se poursuivra alors jusqu’à atteindre une capacité de traitement annuelle de 5,2 millions de tonnes et une production de 50 000 tonnes de cuivre par an au cours de l’exercice financier 2025 qui débute le 1er juillet 2024.

Pour rappel, Motheo est entrée en production en mai 2023 et peut livrer 440 000 tonnes de cuivre sur 10 ans. Son inauguration officielle a eu lieu le 10 août dernier en présence du président botswanais Mokgweetsi Masisi.

Source : Agence Ecofin

Congo : le gouvernement réitère son soutien au développement du projet de potasse Kola

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Avec une capacité de production annuelle de 2,2 millions de tonnes de potasse sur 31 ans, le projet Kola peut positionner le Congo comme un fournisseur de premier plan sur le marché des engrais. Si cela suscite de l’enthousiasme chez les autorités, le développement n’avance pas aussi vite que prévu.

Au Congo, la compagnie minière Kore Potash a reçu une lettre de soutien du ministère des Mines concernant le développement du projet de potasse Kola. Selon les détails communiqués par la société, le gouvernement s’engage à la soutenir davantage et confirme la validité des titres miniers et de la convention minière en vigueur.

Cette information intervient alors que plus tôt cette année, il y avait des raisons de penser que les relations entre les deux parties n’étaient pas au beau fixe. Le gouvernement avait en effet manifesté ouvertement son mécontentement face à l’absence de progrès significatifs sur le projet depuis plusieurs mois.

Kore a indiqué en mars dernier que le processus de financement du projet est en cours, mais n’a pas fixé de date pour son achèvement.

Il faut d’ailleurs noter que dans la lettre envoyée à la compagnie, le ministère a relevé que « certains des objectifs de développement pour les projets Kola et Dougou, tels que décrits dans la convention minière n’ont toujours pas été atteints ». Les autorités congolaises promettent un « soutien indéfectible », sous forme de garantie morale, pour aider la société à relever les défis restants liés au financement de Kola.

« Nous sommes heureux que le gouvernement de la République du Congo comprenne le calendrier et l’ampleur de l’investissement international nécessaire pour développer une industrie de la potasse, et qu’il exprime publiquement son soutien », a commenté David Hathorn, président de Kore Potash, ajoutant que la réussite de la mise en valeur du projet contribuera de manière substantielle au développement durable du pays.

Kore Potash prévoit de terminer les travaux d’ingénierie nécessaires pour soutenir une proposition de contrat EPC pour le projet d’ici fin décembre 2023. Une proposition de financement pour l’intégralité des coûts de construction sera fournie dans un délai de six semaines après la finalisation des termes du contrat EPC.

Pour rappel, selon les estimations actuelles, Kola peut être initialement exploitée sur 31 ans et produire annuellement 2,2 millions de tonnes de potasse. L’investissement nécessaire pour lancer la production est estimé à 1,83 milliard de dollars, avec une phase de construction de 40 mois.

Source : Agence Ecofin

Le projet Tijirit, un atout pour accroitre la production d’or en Mauritanie

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La Mauritanie est un des principaux producteurs africains de minerai de fer. Alors que l’or représente une part non négligeable des revenus miniers, sa contribution à l’économie pourrait être plus grande si davantage de mines industrielles entrent en production. Le projet Tijirit est sur cette voie.

En Mauritanie, la compagnie minière Aya Gold & Silver a enregistré de nouvelles avancées dans son ambition de produire de l’or à Tijirit. Dans une mise à jour publiée le 22 août, elle indique en effet l’achèvement d’un programme de forage de 25 176 mètres ayant permis de recouper d’importantes teneurs en or.

« Ces résultats sont importants dans le contexte de la mise à jour des ressources et de l’achèvement de notre étude de faisabilité dans les mois à venir. [Ils] soutiennent le potentiel d’une mine à ciel ouvert et sont complétés par nos travaux métallurgiques préliminaires, qui indiquent des taux de récupération supérieurs à 94 % », explique Benoit La Salle, PDG de la compagnie.

Selon une évaluation économique préliminaire de 2018, le projet Tijirit peut livrer plus de 580 000 onces sur une durée de vie de la mine supérieure à 7 ans. Dans un pays où la production d’or est surtout artisanale, avec la présence d’une seule mine d’or industrielle exploitée par le canadien Kinross à Tasiast, le développement d’une nouvelle mine devrait accroitre la production et les revenus miniers.

En 2021, la Mauritanie a produit 10 000 kg d’or (+ 350 000 onces), dont plus de la moitié à Tasiast, d’après les données de l’ITIE. Selon la même source, les orpailleurs représentent 3 500 kg alors que le reste de la production provient de petites quantités d’or livrées régulièrement par une mine de cuivre exploitée par une filiale du canadien First Quantum.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Angola : Pensana veut réduire de 100 millions $ le coût de développement du projet de terres rares Longonjo

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L’Angola fonde de grands espoirs sur les terres rares de Longonjo, projet piloté par Pensana. Une fois la phase de production atteinte, le pays bénéficiera de 2 % de redevances sur les revenus et de plusieurs taxes, alors que son fonds souverain est actionnaire de la société.

En Angola, la compagnie Pensana travaille sur un nouveau plan de développement à son projet de terres rares Longonjo, ce qui devrait aboutir sur une réduction de 100 millions $ du coût initial alors qu’elle prévoyait précédemment investir 300 millions de dollars pour construire la mine et les infrastructures de traitement.

Pour mobiliser les 200 millions de dollars, la compagnie compte sur un prêt de 80 millions de dollars du fonds souverain angolais. De plus, elle a mandaté la banque Absa pour trouver les 120 millions de dollars restants sous la forme d’un emprunt.

Selon les détails fournis par la compagnie en ce début de semaine, le nouveau plan en cours d’étude est en bonne voie et une due diligence devrait être finalisée d’ici le prochain trimestre. Il permettra un développement progressif du projet qui devrait produire un carbonate de terres rares mixtes standardisé et commercialisable, exempt de radionucléides.

Pensana vise à Longonjo une production de 38 000 tonnes par an de sulfate de terres rares mixtes, dont 4 400 tonnes de néodyme et de praséodyme.

Source : Agence Ecofin

GRAPHIQUE : Les actions robustes érodent l’attrait de valeur refuge de l’or alors que les avoirs en FNB chutent

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La disparition des craintes d’un ralentissement américain, la hausse des rendements obligataires et la solide performance des actions ont progressivement érodé l’attrait des fonds négociés en bourse (ETF) adossés à l’or, valeur refuge traditionnelle, cette année, malgré une inflation persistante.

Les avoirs globaux dans plus de 100 ETF sur l’or suivis par le World Gold Council (WGC) sont tombés à 3 348 tonnes au 18 août, à leur plus bas niveau depuis 3 330 tonnes en avril 2020.

Les investisseurs achètent généralement de l’or en période d’incertitude financière et économique et de hausse de l’inflation. Cela s’est produit en mai lorsque l’or a atteint des sommets quasi-records lors de la crise bancaire régionale aux États-Unis.

Depuis lors, les prix ont chuté d’environ 9 % pour atteindre leur plus bas niveau depuis cinq mois, autour de 1 890 dollars l’once.

“L’or est tombé en disgrâce en tant que protection contre l’incertitude économique pour de nombreux investisseurs institutionnels”, a déclaré Ross Norman, directeur général de Metals Daily.

Les récentes données économiques américaines ont créé une incertitude quant à de nouvelles hausses de taux de la part de la Réserve fédérale américaine et ont fait naître l’espoir d’un « atterrissage en douceur » pour l’économie américaine.

« L’économie est saine, notamment aux États-Unis, et les risques de récession ont déjà reculé. Il n’y a donc pas de nécessité imminente de se tourner vers l’or pour le moment », a déclaré Carsten Menke, responsable de la recherche sur la nouvelle génération chez Julius Baer.

Les actions ont surperformé l’or malgré des taux d’intérêt plus élevés, tandis que les obligations du Trésor rivales, valeur refuge, ont détourné les investisseurs de l’or, qui ne rapporte ni intérêts ni dividendes.

L’or a rapporté 3,5 % jusqu’à présent cette année, moins que les 13,8 % du S&P 500 et les 11 % des rendements obligataires américains de référence à 10 ans.

Cependant, « même si certains investisseurs ont quitté le secteur des ETF, il existe toujours une vision positive de l’or en tant que moyen de diversification des actifs », a déclaré Philip Newman, directeur général de Metals Focus.

Les prix généralement forts ont également soutenu l’or en termes de valeur, a ajouté Newman, de sorte qu’« il n’a pas été nécessaire de maintenir ces positions en onces ».

L’or représente actuellement environ 1 % des actifs financiers mondiaux, hors avoirs des banques centrales, selon les données du WGC, contre environ 5 % lors de la spirale inflationniste des années 1970.

(Par Deep Vakil ; édité par Arpan Varghese et David Evans)

Source : mining.com

BHP voit des points positifs dans la demande chinoise et enregistre une baisse de 37% de ses bénéfices

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Le groupe BHP a déclaré mardi avoir constaté une croissance solide dans certains secteurs en Chine, enregistrant son bénéfice annuel le plus faible depuis 2020, mais a ajouté qu’il était trop tôt pour évaluer l’impact des mesures politiques de Pékin sur le marché immobilier du pays.

Lors d’une conférence téléphonique sur les résultats aux journalistes, le PDG Mike Henry a déclaré que la demande d’acier des secteurs chinois en dehors des nouvelles mises en chantier de logements, tels que les infrastructures, les infrastructures vertes, l’automobile et les achèvements immobiliers, avait été « assez forte ».

La reprise dans la deuxième économie mondiale s’est essoufflée en raison d’une aggravation de la crise immobilière, de la faiblesse des dépenses de consommation et de la chute de la croissance du crédit, ce qui plaide davantage pour que les autorités mettent en place davantage de mesures de relance.

Tout en réduisant ses prévisions de croissance pour la Chine de 5,75 à 6,25 % à 5-5,5 %, BHP s’attend toujours à ce que la Chine produise plus d’un milliard de tonnes d’acier cette année pour la cinquième année consécutive, ce qui constitue un point positif sur les marchés mondiaux. En revanche, la demande occidentale de matières premières a été affectée par l’impact tardif des hausses de taux d’intérêt.

“À court terme, même si les perspectives pour le monde développé sont incertaines, nous pensons que la Chine et l’Inde resteront des sources relatives de stabilité pour la demande de matières premières”, a déclaré BHP.

Les pressions inflationnistes continueraient d’avoir un impact sur ses activités au cours de l’exercice 2024, a prévenu BHP, augmentant ses estimations de dépenses et estimant que les coûts miniers seraient supérieurs aux niveaux d’avant la pandémie.

BHP a déclaré un dividende final de 0,80 $ par action, contre 1,75 $ par action il y a un an, ce qui équivaut à un taux de distribution de 59 % et au troisième dividende ordinaire annuel le plus important de l’histoire de la société. C’est en baisse par rapport aux attentes des analystes de Macquarie, qui prévoyaient un paiement de 65 %.

Les actions de BHP avaient glissé de 1,2% à 42,98 dollars australiens à midi.

Le bénéfice sous-jacent attribuable de BHP pour l’exercice clos le 30 juin a chuté de 37 % par rapport à l’année précédente, à 13,42 milliards de dollars, la hausse des coûts et le resserrement du marché du travail en Australie ayant pesé sur les bénéfices. Cela manque une estimation de Refinitiv de 13,89 milliards de dollars.

Le bénéfice et le dividende de la société ont été légèrement décevants, a déclaré le gestionnaire de portefeuille Andy Forster d’Argo Investments.

“On ne peut pas nier que les prix des matières premières ont considérablement baissé par rapport à ce qu’ils étaient, (mais) ils sont encore assez sains, le prix du minerai de fer en particulier”, a déclaré Forster.

« Les investissements sont clairement en hausse. Ils se sont orientés vers cela, en dépensant plus d’argent au cours des prochaines années, compte tenu de l’environnement inflationniste et en réinvestissant dans l’entreprise.

Au cours de l’année écoulée, les prix du minerai de fer, la principale matière première génératrice de revenus pour BHP, sont passés de sommets supérieurs à 165 dollars à 100 dollars alors que les chaînes d’approvisionnement mondiales se sont normalisées après la pandémie de Covid.

Les dépenses d’investissement et d’exploration de BHP ont grimpé de 16 % sur l’année pour atteindre 7,1 milliards de dollars, les coûts ayant augmenté d’environ 9 %. BHP s’attend à ce que ces dépenses atteignent 10 milliards de dollars au cours des deux prochaines années.

Cela est dû en partie au milliard de dollars par an qu’elle dépensera pour sa nouvelle activité Oz Minerals, et aux dépenses de croissance de l’entreprise telles que le projet de cendres de pot Jansen au Canada, a déclaré le PDG Henry aux journalistes.

Jansen devrait démarrer la production fin 2026 et BHP a avancé une décision finale d’investissement pour une extension du projet dès cet exercice.

L’inflation devrait également relever le plancher des prix des matières premières, notamment du cuivre et du minerai de fer, a déclaré BHP, les prix de ces derniers s’échangeant autour de 80 à 100 dollars la tonne.

BHP produit du minerai de fer en Australie occidentale pour 17,79 dollars la tonne.

(Par Melanie Burton, Sameer Manekar et Rishav Chatterjee ; édité par Chris Reese, Stephen Coates et Tom Hogue)

Source : mining.com

Le lithium et l’or ont été les seules matières premières à afficher une performance positive au premier semestre

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Le second semestre 2023 a officiellement commencé, ce qui signifie qu’il est temps pour nous de réfléchir à l’évolution du marché des matières premières jusqu’à présent cette année.

Au premier semestre, le lithium a augmenté de 10,81 %, ce qui en fait la matière première la plus performante et l’une des deux seules à avoir enregistré un rendement positif, l’autre étant l’or. Toutes les autres matières premières que nous suivons ont perdu du terrain au cours de la période de six mois, alors que l’activité manufacturière mondiale a reculé et que l’économie chinoise, historiquement un moteur majeur de la demande, a enregistré un rebond décevant après avoir mis fin à trois années de confinement dû à la pandémie.

Les ventes de véhicules électriques au premier trimestre suggèrent une année prometteuse pour le marché, avec un chiffre de ventes mondial prévu d’environ  14 millions de véhicules.  Cela représenterait une forte augmentation de 35 % par rapport à 2022, portant la part des ventes mondiales d’électricité à environ 18 %, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Ventes de véhicules électriques (VE), 2010-2023

La Chine, troisième fournisseur mondial de lithium après l’Australie et le Chili, reste le plus grand marché de véhicules électriques. La production de Tesla dans le pays a augmenté de près de 20 % le mois dernier, contribuant ainsi aux ventes trimestrielles record de l’entreprise. Le constructeur dirigé par Elon Musk, notre jeu de véhicules électriques préféré, a livré  93 680 voitures depuis son usine de Shanghai  en juin, soit une augmentation significative par rapport aux 78 906 unités du même mois de l’année dernière et aux 77 695 véhicules de mai.

D’autres constructeurs automobiles abandonnent rapidement les modèles à moteur à combustion vers les véhicules électriques ou hybrides, augmentant ainsi la demande de lithium. Lamborghini, par exemple, a annoncé l’année dernière son intention d’investir au moins 1,8 milliard d’euros (2 milliards de dollars) pour créer une gamme hybride d’ici 2024 et introduire son modèle entièrement électrique d’ici la fin de la décennie. La société appartenant à Volkswagen a indiqué que ses derniers modèles à essence sont désormais épuisés pour le reste de la production.

Se couvrir avec de l’or

L’or a également été positif au premier semestre, en hausse de 4,93 % et surperformant la plupart des autres actifs majeurs. Sa valeur a été soutenue par la stabilité du dollar américain et par la demande continue des banques centrales. Le métal jaune a également été recherché par les investisseurs comme moyen de diversification de portefeuille, notamment lors de la  crise mini-bancaire de mars.

Les banques centrales pourraient approcher de la fin de leur cycle de resserrement des taux d’intérêt, la Réserve fédérale s’attendant à ce qu’elle relève ses taux une nouvelle fois, surtout après les bons chiffres de l’emploi de juin. Le consensus du marché suggère une légère contraction économique aux États-Unis après la pause de la Fed, ainsi qu’une croissance lente dans les autres marchés développés.

Compte tenu de sa solide performance au premier semestre, l’or devrait rester soutenu au second semestre par des facteurs tels que le  renforcement de l’économie indienne,  le potentiel de relance économique chinoise et la poursuite des stratégies de couverture. Si le risque de récession persiste, l’or pourrait connaître un potentiel de hausse plus important en raison de la demande accrue d’actifs liquides de haute qualité, selon le dernier rapport du  World Gold Council (WGC).

L’or s’est historiquement bien comporté pendant les périodes de récession

(Cet article a été rédigé par Frank Holmes, PDG de US Global Investors.)

Source : mining.com

Libye : augmentation de la production de brut du puits J3-NC101 du bassin de Murzuq

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Au début du mois, la NOC avait rendu public le succès des activités de forage entreprises sur le puits J3-NC101 localisé dans le bassin de Murzuq, dans le sud-ouest de la Libye.

En Libye, la société publique du pétrole a livré, jeudi 17 août, une mise à jour concernant le niveau de production du puits d’exploration J3-NC101 situé dans le bassin de Murzuq. Il y a quelques semaines, ce site avait fait l’objet de travaux de forage réussis.

À l’issue de ces activités, le puits affichait une production de 560 b/j de brut conformément aux tests de débit réalisés par les parties prenantes. D’après la NOC, l’infrastructure livre désormais une production de 1 150 b/j.

Ce développement fait suite aux travaux de remplacement de la pompe à faible rendement installée sur le puits, par une pompe à rendement plus élevé. Des opérations entièrement effectuées par les spécialistes locaux de l’industrie pétrolière libyenne.

Les autorités multiplient, depuis plusieurs mois, les initiatives destinées à accroitre le plateau de la production pétrolière libyenne qui est actuellement autour de 1,2 million b/j.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Sénégal : Africa Finance Corporation injectera 54,4 millions $ dans le développement de champ pétrolier Sangomar

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Ces derniers mois les activités autour du développement du gisement pétrolier sénégalais de Sangomar se sont multipliées. En juillet, les parties prenantes du champ ont signé un contrat MSA avec Genesis et Goree Offshore Engineering pour assurer l’intégrité du site.

Africa Finance Corporation (AFC), l’un des principaux fournisseurs de solutions financières dédiées aux projets d’infrastructures sur le continent, a annoncé, vendredi 18 août, qu’elle investirait 54,4 millions de dollars dans les activités de développement du gisement pétrolier de Sangomar, au Sénégal.

L’investissement vise à soutenir et stimuler la croissance du secteur pétrolier et gazier de la nation ouest-africaine. Il devrait concrètement contribuer au démarrage de la phase initiale du plan de développement du gisement et soutenir ainsi l’extraction des premiers volumes d’hydrocarbures hébergés sur le site, soit environ 500 millions de barils bruts, selon les estimations.

Le Sénégal a rejoint l’AFC en tant que membre en 2019. Depuis, l’institution financière a joué un rôle important dans la construction d’infrastructures dans le pays, en l’occurrence dans le secteur énergétique.

L’AFC a par exemple significativement contribué au financement du projet de centrale électrique à cycle combiné de 300 MW mis en place à Cap des Biches représentant à ce jour le plus grand projet de production d’énergie indépendante (IPP) entrepris dans le pays.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Un futur producteur d’or en Éthiopie va s’inscrire sur une bourse aux États-Unis

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Cotée sur les bourses d’Oslo et de Francfort, Akobo Minerals est une compagnie norvégienne pilotant en Éthiopie la construction de la mine d’or Segele. Elle compte en faire, d’ici quelques mois, la première mine industrielle d’or à entrer en service en près de 30 ans.

Akobo Minerals a annoncé le 21 août le lancement d’une procédure d’admission sur le marché boursier OTC Markets aux États-Unis. Active sur la future mine d’or Segele en Éthiopie, la société norvégienne souhaite par cette décision élargir sa base d’actionnaires potentiels aux investisseurs américains.

« Nous avons constaté que les investisseurs s’intéressent beaucoup aux actions minières aux États-Unis […]. Alors que la société s’apprête à produire de l’or à partir de notre mine en Éthiopie, nous voulons nous assurer que les nouveaux investisseurs ont un meilleur accès à la négociation de nos actions », explique Jørgen Evjen, PDG d’Akobo Minerals.

Pour rappel, Akobo est déjà cotée sur les bourses européennes d’Oslo et de Francfort. Son projet Segele Éthiopie consiste en une mine d’or à petite échelle exploitable sur un peu plus de deux ans. Il s’agira de la première mine industrielle d’or mise en service dans le pays en près trois décennies.

Source : Agence Ecofin