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SOMISEN

En un an, le Cameroun a multiplié par 4 ses exportations vers la France grâce aux hydrocarbures

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Les exportations du Cameroun vers la France ont quadruplé en 2022, atteignant 656 milliards de FCFA, principalement grâce à une augmentation des ventes d’hydrocarbures. Cette hausse a permis au Cameroun de passer d’un déficit commercial à un excédent de 235 milliards de FCFA en 2022.

Selon les données de la direction générale du Trésor français, publiées le 4 août dernier, les exportations du Cameroun vers la France se sont établies à 656 milliards de FCFA en 2022, contre 170,5 milliards en 2021. En un an, la valeur des marchandises vendues à la France par le Cameroun a pratiquement été multipliée par 4. Cette hausse des exportations est le fait de l’augmentation exponentielle des ventes d’hydrocarbures à l’hexagone, relève Investir au Cameroun.

Quasi inexistants en 2020 (65,6 millions de FCFA), elles se sont élevées à 26,8 milliards de FCFA en 2021 avant d’exploser à 495,9 milliards de FCFA en 2022. Il s’agit des huiles brutes (299,7 milliards de FCFA) et du gaz naturel liquéfié (196,2 milliards de FCFA). Les hydrocarbures à eux seuls ont ainsi contribué pour 96,5% à la hausse de la valeur des exportations (+487,4 milliards de FCFA).

Il est donc fort probable que la France se soit tournée vers le Cameroun pour substituer ses importations d’hydrocarbures en provenance de Russie, frappée par un embargo après l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Il faut dire que c’est une entreprise française qui y est le principal producteur des hydrocarbures. Selon le dernier rapport ITIE, en 2020, sur une production totale de brut de 26,56 millions de barils, 18,81 millions sont venus des champs opérés par Perenco, soit 70,8%. Le pétrolier est aussi responsable de 97,64% de la production de gaz naturel liquéfié (GNL) estimée à 72,34 Bcf et de 100% de la production de gaz de pétrole liquéfié (GPL) chiffrée à 25 064 TM.

D’un déficit à un excédent commercial

Cette forte hausse des exportations a redressé la balance commerciale du Cameroun vis-à-vis de la France. Le pays d’Afrique centrale est en effet passé d’un déficit de 185 milliards de FCFA en 2021 à un excédent de 235 milliards en 2022. Depuis au moins 2015, cette balance commerciale est déficitaire. Mais, la performance du Cameroun est un record. Sur la période, aucun des deux pays n’avait obtenu un excédent de 235 milliards de FCFA. Le plus important excédent de la France, enregistré en 2016, ayant été de 232,2 milliards.

Les exportations du Cameroun à destination de l’hexagone restent néanmoins concentrées sur peu de produits. Hors hydrocarbures, elles n’augmentent que de plus de 18,3 milliards de FCFA. Cet excédent est principalement porté par les produits agricoles et sylvicoles (+5,9 milliards), les produits agroalimentaires (+5,2 milliards), les produits métallurgiques et métalliques (+5,2 milliards), ainsi que le bois, papier et carton (+3,9 milliards), mais minoré par la baisse des exportations de matériels de transport (- 2,6 milliards).

Frédéric Nonos

Source : Agence Ecofin

Égypte : TransGlobe Energy envisage d’accroître ses investissements dans les activités pétrolières

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En janvier 2022, TransGlobe Energy avait renforcé sa présence dans le secteur pétrolier égyptien en signant un nouvel accord de concession avec l’Egyptian General Petroleum Corporation.

La compagnie pétrolière canadienne TransGlobe Energy souhaite réaliser des investissements supplémentaires dans le secteur pétrolier de l’Égypte. Cet objectif a été évoqué jeudi 24 août à l’occasion d’une rencontre entre le ministre égyptien du Pétrole, Tarek El-Molla, et le PDG de la société, George Maxwell.

Les parties prenantes ciblent particulièrement un accroissement des réserves et de la production pétrolière égyptienne. À ce titre, elles ont évoqué la possibilité d’effectuer une étude sismique pour réaliser cette ambition. Par ailleurs, Tarek El-Molla et George Maxwell ont discuté des résultats opérationnels de TransGlobe en matière d’exploration pétrolière. Des activités qui ont permis à l’entreprise d’augmenter de 25 %, le plateau de sa production pétrolière dans le pays.

Cette dernière a ainsi atteint 12 500 b/j au cours de l’exercice fiscal actuel. Ceci à travers l’exploitation des concessions productrices situées dans le désert occidental et oriental, notamment celles de West Gharib, West Bakr et North West Gharib dont TransGlobe a signalé l’augmentation des ressources prospectives.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin      

Exploration pétrolière : PGS obtient un marché d’acquisition de données sismiques 3D en Afrique

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La compagnie PGS devrait bientôt achever plusieurs marchés de fourniture de services géophysiques en Afrique, notamment en Namibie, en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Petroleum Geo-Services (PGS), le fournisseur de services géophysiques pour l’industrie pétrolière et gazière, a annoncé jeudi 24 août qu’il a obtenu un contrat d’acquisition de données sismiques 3D multiclients couvrant une zone offshore en Afrique.

La société n’a fourni aucune information sur son contractant. PGS a néanmoins indiqué que les travaux s’inscrivant dans le cadre de ce contrat devraient commencer au 4ème trimestre et durer entre 4 à 5 mois. « Nous sommes très heureux de l’attribution de ce contrat qui améliore notre visibilité jusqu’au premier semestre 2024. L’Afrique suscite un intérêt croissant pour l’exploration et ce contrat s’appuie sur le succès récent de nos navires de la classe Titan dans cette région », a déclaré Rune Olav Pedersen, le PDG de PGS.

Ces derniers mois, PGS a obtenu plusieurs contrats d’acquisition de données sismiques à travers le continent africain, dont deux en Afrique occidentale.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Sommet des BRICS : signature de plusieurs accords sur l’énergie entre l’Afrique du Sud et la Chine

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L’Afrique du Sud est en proie à une grave crise de l’électricité, avec des coupures de courant forcées qui s’aggravent d’année en année. Cette pénurie est la conséquence des pannes fréquentes de ses centrales à charbon vieillissantes qui représentent environ 80 % de sa capacité de production.

L’Afrique du Sud a signé le 23 aout, à l’occasion du sommet des BRICS qu’elle accueille, une série d’accords avec la Chine pour l’aider à réformer son secteur énergétique défaillant, notamment en modernisant sa centrale nucléaire.

Les accords, signés avec des compagnies d’électricité chinoises, comprennent également des améliorations du réseau de transmission et de distribution d’électricité du pays d’Afrique australe qui traverse une sévère crise d’électricité depuis plusieurs mois.

« Le réseau de transport d’électricité, la capacité de production et les centrales d’énergie renouvelable de la Chine sont les plus importants au monde et ont été mis en place en peu de temps, c’est de cette expertise que l’Afrique du Sud veut s’inspirer », a déclaré le ministre sud-africain de l’électricité, Kgosientsho Ramokgopa, après la signature des accords.

En effet, l’Afrique du Sud pourrait également bénéficier de l’expertise de la Chine dans la mise en œuvre des projets d’énergies renouvelables et de ses capacités techniques dans la manufacture des produits solaires notamment.

Pour rappel, la capacité solaire installée par la Chine sur la seule année 2022 représentait 10 fois toute la capacité solaire déjà disponible en Afrique, alors même que le continent dispose d’un potentiel énergétique solaire important.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Égypte : Cheiron réalise une nouvelle découverte pétrolière dans le golfe de Suez

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En mars, Cheiron Energy avait rendu publique la mise en service d’une installation de production pétrolière dans le golfe de Suez, plus précisément dans le gisement de brut GNN.

En Égypte, l’entreprise pétrolière locale Cheiron Energy a annoncé, mardi 22 août, qu’elle a identifié un nouveau gisement d’or noir dans la concession de Geisum et Tawila West située dans le golfe de Suez.

La découverte a été faite près du champ pétrolifère GNN, sur lequel une infrastructure de production anticipée (EPF) avait été installée en mars. Elle est consécutive aux travaux de forage du puits d’exploration GNN-11, le quatrième puits foré sur le site.

À travers ce dernier, les parties prenantes du périmètre ont intercepté un réservoir de 165 pieds riche en hydrocarbures, localisé dans la formation géologique de Nubie prémiocène. C’est la première fois que des quantités intéressantes d’hydrocarbures y sont identifiées, le principal réservoir de production du champ principal de GNN étant dans la formation de Nukhul.

Cheiron indique avoir réussi la mise en production du puits GNN-11 qui fournit désormais une production pétrolière dépassant les 2 500 b/j. Une opération effectuée à partir de l’EPF récemment mise en place sur le périmètre.

Les parties prenantes notent une augmentation substantielle du plateau de production de la concession qui s’élève désormais à 23 000 b/j. Une hausse remarquable par rapport aux 4 000 b/j enregistrés avant les travaux de développement du champ de GNN.

D’après Cheiron Energy, cette nouvelle découverte souligne le potentiel d’exploration de la concession. Elle prévoit en conséquence de mettre en œuvre une campagne de forage de trois autres puits d’exploration dans la zone. Cheiron opère cette dernière avec une participation de 60 %. Les 40 % d’intérêts restants sont détenus par la société koweïtienne Kufpec.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Angola : TechnipFMC obtient de TotalEnergies un nouveau marché sur le bloc offshore 17

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Vers la fin du mois de février, la multinationale française TotalEnergies avait déjà sollicité les services de la compagnie TechnipFMC pour exécuter des opérations d’ingénierie pétrolière sur le bloc 17, situé au large des côtes de l’Angola.

La compagnie internationale de services pétroliers TechnipFMC a annoncé, mercredi 23 août, qu’un marché lui a été attribué par la major énergétique française TotalEnergies pour réaliser des opérations d’ingénierie sur le gisement Girassol du bloc 17, situé dans les eaux territoriales de l’Angola.

Selon la compagnie, il s’agit d’un contrat « significatif » qui l’engage concrètement à mettre en place des installations de production sur le champ ainsi que les équipements qui leur sont associés. Un ensemble d’infrastructures concernant le projet Girassol Life Extension (GIRLIFEX) destiné à prolonger la durée de vie du champ Girassol.

En début d’année, TechnipFMC avait déjà été recruté pour fournir une gamme de conduits Subsea flexibles et d’équipements sous-marins associés sur ce même projet. Un marché qui, comme celui maintenant octroyé, s’insère dans un plan d’investissement visant à renforcer la production du bloc 17.

« L’intégration transparente de l’ingénierie, de la fabrication et de l’installation offre à nos clients la flexibilité et l’agilité dont ils ont besoin pour atteindre les objectifs de leurs projets. Nous avons une bonne connaissance de ce domaine, puisque nous avons construit les systèmes d’arbres sous-marins pour le développement initial de Girassol », précise Jonathan Landes, patron de la division Subsea de TechnipFMC.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Nigéria : encore un mois de baisse de la production pétrolière

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Entre janvier et mai 2023, la production pétrolière du Nigéria a maintenu un certain niveau de stabilité. Depuis mai, la situation s’est légèrement inversée dans un contexte de défis opérationnels.

Le dernier rapport de l’OPEP sur la situation du marché pétrolier global publié jeudi 10 août montre que le plateau de la production pétrolière du Nigéria a baissé au terme du mois de juillet par rapport au mois précédent. Ainsi durant le mois, le pays a extrait de son sous-sol 1,29 million b/j de brut, soit 14,4 % de moins par rapport à la production moyenne réalisée en juin.

Habituellement, les actes de vandalisme sur les installations pétrolières et le vol endémique de brut qui en découle sont évoqués pour expliquer la baisse de la production d’or noir au Nigéria. Mais pour ce qui est de la baisse observée au terme du mois de juillet, elle est essentiellement attribuée aux travaux de maintenance effectués sur le terminal pétrolier de Forcado.

Ce dernier a en effet vu ses capacités de stockage et d’exportation tomber à 3,29 millions de barils en juillet contre 4,61 millions de barils en juin. Une situation similaire pour le terminal pétrolier de Bonny dont les capacités sont passées dans la même période de 3,2 millions de barils à 2,6 millions de barils.

Depuis le début de l’année, les autorités nigérianes ont multiplié les initiatives visant à stimuler et rehausser la production pétrolière locale avec pour objectif d’atteindre le quota fixé par l’OPEP qui est de 1,8 million b/j.

Pour l’heure, ce but semble hors d’atteinte malgré le recrutement de Chief Government Ekpemukpolo, l’ancien chef du Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (MEND), pour protéger les infrastructures de production.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

RDC : le gouvernement veut racheter des gisements de cuivre-cobalt d’une entreprise basée en Europe

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Depuis quelques années, le gouvernement congolais s’efforce de renégocier les contrats miniers conclus sous le régime précédent. Il s’agit pour Kinshasa d’accroitre son contrôle sur les immenses ressources de cuivre et de cobalt, à l’heure où la demande pour ses métaux explose.

Dans le but d’élargir le contrôle qu’elle a sur les ressources minières, la RDC a entamé des négociations avec Eurasian Resources Group (ERG). Selon les détails relayés jeudi 24 août par Bloomberg qui cite une correspondance du bureau du président Félix Tshisekedi datant de juillet, le gouvernement a informé les actionnaires de la compagnie basée au Luxembourg de son intention de lui racheter certains projets de cuivre et de cobalt, sans toutefois mentionner un prix.

ERG est une société non cotée, contrôlée à 60 % par ses fondateurs et à 40 % par le gouvernement du Kazakhstan. L’entreprise exploite non seulement les mines de cuivre Frontier et Boss Mining, mais possède aussi le projet de résidus de cuivre et de cobalt Metalkol et plusieurs autres permis miniers près de la frontière zambienne.

Si aucune source officielle ne confirme cette information, il faut souligner qu’elle cadre avec les ambitions actuelles de l’exécutif congolais. Après avoir dénoncé les hommes d’affaires étrangers qui viennent s’enrichir dans le secteur minier congolais au détriment de la population en mai 2021, le président Tshisekedi a en effet lancé un vaste audit des contrats miniers conclus sous le régime précédent.

La Gécamines a, par exemple, mené un long bras de fer avec son partenaire chinois CMOC, ayant bloqué pendant près d’un an les exportations de cuivre et de cobalt de la mine Tenke Fungurume. Un accord a finalement été annoncé en avril, permettant la reprise des exportations en échange du versement par la compagnie chinoise d’un montant de 800 millions de dollars jusqu’en 2028 à Gécamines. La compagnie publique congolaise a aussi obtenu la promesse d’un minimum de 1,2 milliard de dollars de dividendes pour la durée de vie restante de la mine.

Kinshasa souhaite également renégocier le mégacontrat « mines contre infrastructures » signé il y a plus d’une décennie avec des entreprises chinoises et qualifié de « léonin » pour la partie congolaise. Ce sujet a d’ailleurs été abordé par le président Félix Tshisekedi lors de sa visite d’État en Chine plus tôt cette année.

Pour rappel, la RDC est depuis 2022 le 3ème producteur mondial de cuivre et représente plus de deux tiers de l’approvisionnement mondial en cobalt. La plupart des mines industrielles sont cependant contrôlées par des intérêts étrangers et l’exploitation artisanale est touchée par la contrebande.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Le canadien Deep-South cherche des fonds pour financer l’exploration en Zambie et en Namibie

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Au bout d’une longue procédure judiciaire remportée en Namibie, Deep-South a obtenu en juillet dernier le droit de reprendre l’exploration sur son projet de cuivre Haib. La compagnie cherche désormais du financement pour mener ces travaux.

Deep-South Resources a annoncé le 24 août un placement privé visant à lever un produit brut de 2 millions de dollars canadiens (environ 1,5 million $). Les fonds, obtenus via la vente d’un minimum de 30 769 231 unités de la société, seront destinés à financer le développement de son projet de cuivre Haib en Namibie, et de ses permis d’exploration en Zambie.

Chaque unité mise en vente dans le cadre de cette levée de fonds coûte 0,065 dollar canadien. Elle est composée d’une action ordinaire Deep-South et de la moitié d’un bon de souscription. Un bon complet permet l’acquisition, sur une période de 24 mois après l’émission des unités, d’une action ordinaire Deep-South au prix de 0,10 dollar canadien.

Notons que cette levée de fonds intervient quelques semaines après le renouvellement de la licence d’exploration détenue par la société au projet Haib. Selon une évaluation économique préliminaire publiée fin 2020, cet actif devrait avoir une durée de vie de 24 ans et rapporter en moyenne 234 millions $ par an à Deep South, pour un prix du cuivre de 3 $ la livre.

Source : Agence Ecofin

Les mineurs espèrent que « l’or brille » au Mali malgré la loi sur la propriété

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Certains des principaux producteurs d’or du Mali ont déclaré qu’une nouvelle loi autorisant le gouvernement militaire à accroître sa propriété des mines ne devrait pas s’appliquer aux opérations existantes, mais les analystes ont déclaré qu’elle risquait de décourager les investissements futurs.

Conformément à la montée du nationalisme lié aux ressources à travers le monde, stimulée par la hausse des prix des matières premières, le code adopté par le Parlement du Mali permettrait à l’État et aux investisseurs locaux de prendre des participations allant jusqu’à 35 % dans des projets miniers, contre 20 % actuellement.

Les sociétés minières opérant au Mali ont déclaré que les mines en production seraient protégées par des conventions antérieures, qui pourraient leur permettre de recourir à un arbitrage international si nécessaire.

La deuxième plus grande société minière d’or au monde, Barrick, a déclaré que son PDG, Mark Bristow, s’était personnellement engagé avec les dirigeants actuels au sujet de leur projet de loi.

« Nous sommes optimistes que, comme par le passé, nous trouverons un moyen mutuellement acceptable de faire briller l’or du Mali », a déclaré un porte-parole à Reuters, affirmant que Barrick entretenait « des relations constructives avec les gouvernements successifs ».

L’exploitation de l’or représente 9 % du produit intérieur brut du Mali et la moitié des revenus de l’État.

Lassana Guindo, conseiller technique du ministère des mines, a déclaré à Reuters que le Mali souhaitait maintenir son attractivité, sa stabilité et respecter ses engagements envers les investisseurs, bien qu’il ait refusé de dire quand la loi entrerait en vigueur et si elle aurait un impact uniquement sur les nouveaux projets.

« Il faudra attendre sa promulgation et les décrets d’application, notamment les décrets d’application. Il y a des choses qui sont encore en cours », a-t-il déclaré.

Jusqu’à présent, les mines d’or, concentrées dans le sud du Mali et autour de la capitale, à l’écart du nord plus instable du pays, ont été largement à l’abri de l’instabilité et des régimes fiscaux volatils qui ont dissuadé les investissements dans une grande partie de l’Afrique de l’Ouest.

B2Gold Corp, basée à Vancouver, qui augmente la production de sa mine phare de Fekola au Mali, a déclaré qu’il est peu probable que l’exploitation soit matériellement affectée par le changement de loi au cours de sa durée de vie.

« Un projet minier existant comme la mine Fekola avec une convention conforme aux règles minières en vigueur au moment de la signature de la convention ne devrait pas être impacté par le nouveau code minier », a déclaré B2Gold à Reuters .

Un autre opérateur, Hummingbird Resources, a déclaré que les investisseurs surveilleraient l’évolution de la situation.

« Cela devrait finalement être pris en compte dans toute décision d’investissement future pour des projets potentiels qui relèvent de la compétence de cette nouvelle loi minière », a déclaré un porte-parole de Hummingbird à Reuters .

Les analystes prévoyaient que les investissements diminueraient à mesure que les sociétés minières anticipaient que la nouvelle loi pourrait annoncer des changements plus profonds.

« Cela découragera probablement les opérateurs existants de développer de nouveaux projets et dissuadera les mineurs étrangers d’investir au Mali », a déclaré Mucahid Durmaz, analyste principal pour l’Afrique chez Verisk Maplecroft.

« Il y a un risque que la nouvelle loi minière ne soit que le bout du fossé. Les mineurs seront préoccupés par la possibilité de nouvelles demandes à long terme, telles que la renégociation des contrats existants.

(Par Felix Njini ; édité par Barbara Lewis)

Source : mining.com