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SOMISEN

Burkina Faso : le gouvernement veut mieux encadrer le contenu local dans le secteur minier

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Au Burkina Faso, l’exploitation minière est dominée par des compagnies étrangères, canadiennes et australiennes entre autres. La loi organise cependant la participation des nationaux dans le secteur, notamment à travers la sous-traitance et le transfert de compétences.

Au Burkina Faso, le Conseil des ministres du 13 septembre a adopté un projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier. C’est l’annonce faite par le gouvernement à l’issue de la rencontre, précisant que le texte est désormais transmis à l’Assemblée législative de Transition pour examen et vote.

L’objectif de ce projet de loi est d’offrir un cadre juridique complet sur le contenu local, permettant d’encadrer la participation des nationaux dans les sociétés chargées d’exploiter, de transformer et de commercialiser les ressources minières. Le texte aborde le développement de compétences et de capacités locales dans la fourniture de biens et services au profit de ces sociétés, ainsi que la promotion des investissements nationaux dans l’ensemble de la chaine de valeur du secteur minier.

Notons que le Conseil des ministres a aussi adopté un décret visant à revaloriser les redevances minières, avec la suppression du plafonnement des redevances proportionnelles à 5 %. Selon le ministre des Mines Simon-Pierre Boussim, cela permettra d’accroitre significativement les recettes de l’État dans un contexte de hausse du prix de l’or, principale ressource minière exploitée au Burkina Faso.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

(Agence Ecofin) –

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En Afrique du Sud, la province du Northern Cape disposerait de ressources pouvant soutenir une production de 10 millions de tonnes de cuivre selon plusieurs sources. Plusieurs compagnies essaient d’explorer ce potentiel et la dernière en date est Copper 360, une entreprise cotée en bourse.

La compagnie Copper 360 a annoncé cette semaine une hausse de 220 % du potentiel en cuivre de sa mine Rietberg, en Afrique du Sud. Le projet héberge selon la nouvelle évaluation un total de 81 200 tonnes de cuivre contenu, contre 25 275 tonnes pour la précédente estimation qui date de 2022.

Selon les détails relayés par le média spécialisé Mining Weekly, la ressource, classée dans les catégories indiquée et mesurée, serait immédiatement accessible et l’exploitation minière est prévue pour commencer au quatrième trimestre de cette année.

« Nous allons bientôt transformer la ressource en réserve, mais si vous regardez la valeur moyenne que nous attendons du cuivre, vous voyez environ 12 à 15 milliards de rands de cuivre dans le sol, ce qui est assez significatif », a déclaré dans un entretien accordé au média, le DG Jan Nelson.

La nouvelle estimation de ressources à Rietberg intervient quelques mois seulement après l’annonce de la cotation de la jeune entreprise à la bourse alternative de la JSE (AltX). Une des 44 sociétés du secteur des matériaux de base cotées sur la bourse principale de la JSE et la bourse alternative, Copper 360 déclarait alors vouloir devenir un géant africain de la production de cuivre.

Selon son DG Jan Nelson, les premières activités devraient porter sur l’extension de sa capacité de production de cuivre à 650 livres par mois (contre 50 livres/mois actuellement) d’ici la fin de l’année 2023. Sur une base annuelle, la production de l’entreprise devrait tourner autour de 8 000 livres (avant d’être plus tard porté à 16 000 livres), ce qui lui permettrait de générer des revenus annuels de 1,2 milliard de rands. 

Source : Agence Ecofin

Botswana : Sandfire obtient 60 millions $ supplémentaires de ses bailleurs pour agrandir sa mine de cuivre Motheo

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Au Botswana, la mine de cuivre Motheo est entrée en production en mai 2023. Alors que les estimations indiquent qu’elle peut livrer 440 000 tonnes de cuivre sur 10 ans, la compagnie détentrice du projet, Sandfire Resources, s’active pour augmenter la capacité de l’usine de traitement.

La compagnie minière Sandfire Resources dispose des fonds nécessaires pour mener à bien son projet d’agrandissement de la mine de cuivre Motheo, au Botswana. Elle a annoncé cette semaine le bouclage d’un financement supplémentaire de 60 millions de dollars obtenus auprès du syndicat bancaire qui a financé le développement de la mine Motheo.

Dans les détails, le syndicat (composé de Nedbank, Société Générale, Natixis CIB et ING) complète 60 millions de dollars à la facilité de financement de 140 millions de dollars octroyée pour le projet initial. Le montant du prêt passe ainsi à 200 millions de dollars et l’échéance de remboursement est maintenue à 2029.

Sandfire prévoit d’utiliser les 60 millions de dollars ainsi que la trésorerie générée par la première phase de développement de la mine Motheo pour financer le projet d’extension. Selon les détails de l’opération déjà approuvée par les autorités botswanaises, le projet d’agrandissement permettra d’augmenter de 2 millions de tonnes la capacité annuelle de traitement de Motheo, d’ici le second semestre 2024.

À terme, l’usine de la mine agrandie aura une capacité de traitement annuelle de 5,2 millions de tonnes et pourra atteindre une production de 50 000 tonnes de cuivre par an. Pour rappel, la compagnie annonçait il y a quelques jours avoir engagé la société de fourniture de services miniers Perenti (et sa filiale AMS) pour prendre en charge les activités de développement du projet d’extension. 

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Mozambique – La production nationale de graphite a chuté de 35 % en glissement annuel au premier semestre 2023, s’établissant à 58 708 tonnes. Il s’agit par ailleurs d’un taux de réalisation de 22 % par rapport aux 270 000 tonnes que le pays veut produire en 2023, précise un document budgétaire du ministère de l’Économie et des Finances consulté par l’Agence Ecofin. (Agenceecofin.com)

RDC – Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi de la République Démocratique du Congo (RDC) a indiqué que son pays perd plus d’un milliard de dollars des revenus potentiels de l’exploitation minière. Des mesures ont été prises par le gouvernement pour stopper ces pertes et rassurer la population. (Minesactu.info)

Soudan du Sud – Le Soudan du Sud attendra encore quelques années pour reprendre le contrôle des sites pétroliers opérés par les compagnies China National Petroleum Corp (CNPC) et Petronas. Lundi 11 septembre, un organisme national de planification a annoncé la décision de l’État, de renoncer à ce droit, prévu dans les contrats pétroliers signés avec ces entreprises. (Agenceecofin.com)

Canada – Grâce au potentiel intégré dans son portefeuille de projets de croissance, Barrick prévoit doubler sa production de cuivre d’ici la fin de la décennie et continuer de l’augmenter jusqu’à environ 1 milliard de livres ou 450 000 tonnes de cuivre par an d’ici 2031, a déclaré le président et chef de la direction, le directeur Mark Bristow. (Barrick.com)

USA – Les principaux investisseurs institutionnels dans le secteur du pétrole et du gaz seraient ouverts à une réduction des dividendes et des rachats d’actions en faveur d’une augmentation des dépenses dans certains projets de transition énergétique, a déclaré le cabinet de conseil Deloitte dans une étude publiée mardi. (Boursorama.com)

Russie – La mine de diamants de Mayat appartenant au géant Alrosa a récemment livré un diamant de 390,7 carats. C’est l’annonce faite le 10 septembre par la compagnie russe, qui précise qu’il s’agit de plus gros diamant de qualité gemme découvert dans le pays depuis 10 ans. (Agenceecofin.com)

Royaume-Uni – Les actions d’IOG PLC ont chuté de 41 % à 1,00 pence après que la société a déclaré que sa « situation financière reste difficile » suite à une baisse du taux de gaz de son puits Blythe H2 en mer du Nord. Le tarif du gaz H2 est passé de 27,7 millions de pieds cubes standard par jour (mmscf/j) à 21,2 mmscf/j au cours du mois d’août, tandis que les prix moyens réalisés du gaz sont tombés à 85,1 pence par therm contre 107,5 p/therm il y a un an. (Proactiveinvestors.co.uk)

ActuLex

 Affaire des grévistes dans les installations de gaz naturel – Chevron a demandé à la Fair Work Commission (FWC) d’Australie d’intervenir dans le conflit qui l’oppose aux travailleurs en grève dans deux grandes installations de gaz naturel liquéfié, en s’appuyant sur les nouvelles lois entrées en vigueur en juin, qui autorisent l’arbitre industriel à contraindre les parties à conclure un accord qu’elles ne sont pas en mesure d’accepter elles-mêmes. Le tribunal tiendra sa première et unique audience le 22 septembre. (Zonebourse.com)

Accord pour le développement du GNL en Indonésie – La société malaisienne Bumi Armada a déclaré ce mercredi avoir signé un accord non contraignant avec une filiale de la société énergétique indonésienne Pertamina et PT Davenergy Mulia Perkasa pour le développement et la commercialisation de gaz naturel liquéfié (GNL). Dans le cadre de cet accord, les entreprises enregistreront les principes clés du développement et de la commercialisation du GNL à partir du champ gazier de Madura et des champs environnants en Indonésie. (Zonebourse.com)

Engagement de BP – BP prévoit d’investir jusqu’à 10,7 milliards de dollars dans les carburants à faible teneur en carbone, les énergies renouvelables et la recharge des véhicules électriques en Allemagne d’ici la fin de la décennie, afin de rivaliser avec les compagnies d’électricité locales, alors que la concurrence sur la transition énergétique de la plus grande économie d’Europe s’intensifie. (Zonebourse.com)

Accord d’approvisionnement – Un accord d’approvisionnement a été conclu entre Less Common Metals (LCM) une société britannique et le propriétaire du projet Phalaborwa, Rainbow Rare Earths.  Selon les termes du partenariat annoncé lundi 11 septembre, Rainbow pourra fournir du néodyme, praséodyme, dysprosium et terbium, quatre éléments de terres rares jugés critiques, en raison de leur utilité pour la transition énergétique. (Agenceecofin.com)

Accord d’achat d’électricité – Le producteur indépendant d’électricité Enernet Global a signé un accord d’achat d’électricité pour la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 12 MW. Elle est prévue pour alimenter les opérations minières de Black Mountain, propriété de Vedanta Zinc International (VZI) dans la province du Cap Nord, en Afrique du Sud. (Agenceecofin.com)

Autorisation environnementale – Thor Energy a reçu le feu vert des autorités australiennes pour sa première étape de travaux souterrains sur le projet de récupération in situ du cuivre de Kapunda en Australie méridionale. La société, dans un communiqué, a déclaré avoir reçu des autorisations environnementales clés du gouvernement d’Australie du Sud. (Proactiveinvestors.co.uk)

Nigéria : hausse de la production pétrolière à l’issue du mois d’août

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Malgré les nombreuses initiatives des autorités, la production pétrolière du Nigéria est restée instable ces derniers mois. En juillet, le pays avait enregistré une baisse du plateau de sa production d’or noir.

La production pétrolière du Nigéria a été plus performante au terme du mois d’août 2023 par rapport au mois précédent. C’est ce que révèlent les données publiées lundi 11 septembre par la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC).

Selon ces chiffres, le Nigéria a produit environ 1,4 million b/j de pétrole brut sur cette période, dépassant ainsi la production d’environ 1,3 million b/j réalisée à l’issue du mois juillet. Cette augmentation est attribuée aux mesures initiées par la nouvelle administration fédérale, notamment en matière fiscale.

« Je confirme que le Président [Bola Tinubu, Ndlr] a pris des mesures importantes pour désengorger l’industrie de manière à ce que ces ressources puissent être mises en place. L’une d’entre elles est la réforme fiscale », a déclaré Mele Kyari, le directeur général de la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC Ltd).

À noter que contrairement au mois de juillet, l’augmentation globale des activités sur les principaux terminaux pétroliers du pays, notamment ceux de Bonny, Qua Iboe, et Escravos a aussi contribué à cette embellie.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

L’Arabie Saoudite et les États-Unis envisagent d’investir 15 milliards de dollars dans le secteur minier africain

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Les États-Unis ont lancé une offensive sur le secteur minier africain depuis quelques mois. Largement distancé par la Chine dans ce domaine, Washington multiplie les partenariats avec la Zambie et la RDC notamment, dans le but d’obtenir les métaux indispensables à la transition énergétique.

Les États-Unis négocient avec l’Arabie saoudite un accord pour investir dans l’exploitation minière en RDC, en Guinée et en Namibie. C’est ce qu’ont rapporté dimanche 10 septembre plusieurs médias américains, reprenant une information du Wall Street Journal.

Selon des sources proches du dossier, le royaume saoudien soutiendrait l’une de ses entreprises pour un investissement de 15 milliards de dollars destiné à acquérir des participations dans les mines situées dans les pays suscités. Les États-Unis pourraient ensuite acheter une partie de la production de ces mines contrôlées par l’Arabie saoudite.

Si aucune source officielle n’a encore confirmé l’information, notons qu’une telle initiative s’inscrirait parfaitement dans l’agenda américain sur les minéraux verts en Afrique. Longtemps resté en retrait dans le secteur minier africain, notamment par rapport à la Chine, l’Oncle Sam a entamé une offensive sur le continent ces derniers mois, afin de sécuriser le cuivre, le cobalt ou le lithium nécessaire à la réussite de sa transition énergétique.

La semaine dernière, deux annonces ont d’ailleurs été faites en ce sens, en l’occurrence le soutien des États-Unis, en partenariat avec l’Union européenne, a l’extension du corridor de Lobito jusqu’en Zambie. Il s’agit d’un chemin de fer reliant les mines de cuivre et de cobalt du sud de la RDC au port de Lobito en Angola, en vue de leur exportation vers les marchés internationaux. De même, Washington a annoncé un prêt de 150 millions de dollars pour la plus grande mine de graphite d’Afrique, Balama au Mozambique.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

À peine entrée en bourse, Allied Gold approuve un investissement de 500 millions de dollars pour une mine d’or en Éthiopie

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Le canadien Allied Gold détient des projets aurifères en Éthiopie, au Mali, en Côte d’Ivoire et en Égypte. Son introduction en bourse lui a permis d’accroitre son capital pour financer le développement de ses projets à travers le continent et devenir un important producteur d’or.

En Éthiopie, Allied Gold Corp va mettre en œuvre un investissement de 500 millions $ pour développer le projet aurifère Kurmuk, dont 185 millions $ à dépenser en 2023 et 2024. C’est l’annonce faite le 11 septembre par la compagnie minière canadienne, après son introduction sur la bourse de Toronto (Toronto Stock Exchange) le même jour.

Cette entrée en bourse a notamment permis de mobiliser 267 millions $, dont 21 millions seront alloués au projet cette année pour les premiers travaux. Selon les plans actuels de la compagnie, le reste des fonds seront investis jusqu’à la mi-2026 et l’entrée en service de la mine est attendue pour le deuxième trimestre 2026. Une fois en production, la mine pourra atteindre une production annuelle moyenne de près de 275 000 onces sur les quatre premières années, et 240 000 onces en moyenne par an sur une durée de vie de la mine de 10 ans.

Pour rappel, Allied Gold détient 93 % d’intérêts dans Kurmuk, contre 7 % pour le gouvernement éthiopien.

Source : Agence Ecofin

Mali : Allied Gold va investir 61,6 millions $ en 2024 pour agrandir la mine d’or Sadiola

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Détenue à 20 % par le gouvernement malien, la mine d’or Sadiola a livré 175 000 onces l’année dernière. Elle a cependant le potentiel pour faire mieux selon son propriétaire Allied Gold. Ce dernier veut mettre en œuvre un plan en deux étapes pour y produire jusqu’à 400 000 onces par an d’ici 2029.

Au Mali, la mine d’or Sadiola pourra produire annuellement environ 200 000 onces en moyenne entre 2024 et 2028, contre 175 000 onces en 2022. C’est l’annonce faite le 11 septembre par son propriétaire canadien Allied Gold qui précise que le Conseil d’administration a approuvé à cet effet un investissement de 61,6 millions de dollars pour agrandir la mine.

Pour la phase 1 de cette extension, les fonds seront dépensés l’année prochaine dans la modernisation de l’usine de traitement de la mine. Conçue à l’origine pour traiter le minerai oxydé, elle sera optimisée afin d’être alimentée à 60 % en roche fraiche.

La phase 2 devrait permettre à partir de 2027 la construction d’une nouvelle usine de traitement, portant la production annuelle moyenne de la mine à 400 000 onces par an à partir de 2029. Au total, Allied Gold table sur une production moyenne de 300 000 onces par an sur les 19 années de vie de la mine.

Notons par ailleurs qu’un investissement est prévu pour le développement du projet aurifère Diba récemment acquis auprès d’Elemental Altus Royalties. Le minerai extrait sur cet actif sera transporté à la mine d’or Sadiola distante de seulement 15 km, pour y être traité. Au cours des deux prochaines années, cela pourrait porter la production annuelle de Sadiola à 230 000 onces, estime la compagnie.

Rappelons que la mise en œuvre de ces projets de croissance au Mali est rendue possible par l’introduction en bourse de la compagnie. Désormais cotée sur le Toronto Stock Exchange, Allied Gold a pu mobiliser 267 millions de dollars qui, associés aux flux de trésorerie générés par ses mines ouest-africaines, seront affectés à ses projets en Éthiopie et en Côte d’Ivoire. Dans ce dernier pays, la société exploite les mines d’or Agbaou et Bonikro. Elle veut produire plus de 360 000 onces cette année sur l’ensemble de ses opérations.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Une mine d’Alrosa livre le plus gros diamant de qualité gemme découvert en Russie depuis 10 ans

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Le plus gros diamant de qualité gemme de l’histoire est le Cullinan, une pierre de plus de 3 000 carats, extraite en Afrique du Sud en 1905. Ces dernières années, c’est au Botswana que certains des plus gros diamants de qualité gemme de l’histoire ont été récupérés.

En Russie, la mine de diamants de Mayat appartenant au géant Alrosa a récemment livré un diamant de 390,7 carats. C’est l’annonce faite le 10 septembre par la compagnie russe, qui précise qu’il s’agit de plus gros diamant de qualité gemme découvert dans le pays depuis 10 ans.

Ce diamant de 390,7 carats provient d’une mine située dans la République de Sakha, une région située dans l’Extrême-Orient russe, près de l’Arctique, et communément appelée Yakoutie. La dernière découverte aussi importante remonte à 2013 et concerne une gemme de 401 carats.

« La découverte de l’un des plus gros diamants de l’histoire de la Russie est sans aucun doute un événement sans précédent […] Les spécialistes doivent encore étudier et évaluer en détail le potentiel du diamant extrait et ses caractéristiques, mais, sans aucun doute, il s’agit d’un record pour notre société et pour l’industrie du diamant du pays », a commenté Pavel Marinychev, PDG d’Alrosa.

Pour rappel, Alrosa est le leader mondial de la production de diamants, quand on considère la quantité, représentant 90% de la production russe et 29% de la production mondiale. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la compagnie fait partie des entreprises russes sanctionnées par les États-Unis et ne peut plus directement vendre ses diamants sur le marché américain.

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : le britannique Less Common Metals veut s’approvisionner en terres rares à Phalaborwa

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Les métaux de terres rares sont essentiels à la transition énergétique. Alors que la production est depuis longtemps concentrée en Chine, des pays africains apparaissent progressivement comme une alternative, notamment pour les acheteurs européens et américains.

En Afrique du Sud, la future mine de terres rares Phalaborwa pourra alimenter l’installation de fabrication et de métaux d’alliages de terres rares de Less Common Metals (LCM) au Royaume-Uni. C’est le sens d’un accord d’approvisionnement récemment conclu entre cette société britannique et le propriétaire du projet Phalaborwa, Rainbow Rare Earths.

Selon les termes du partenariat annoncé lundi 11 septembre, Rainbow pourra fournir du néodyme, praséodyme, dysprosium et terbium, quatre éléments de terres rares jugés critiques, en raison de leur utilité pour la transition énergétique. Les aimants qu’ils permettent de produire sont en effet utilisés dans les véhicules électriques et les éoliennes, deux industries qui dépendent en partie de la Chine pour leur approvisionnement en minéraux critiques.

« Compte tenu de la concentration de la chaîne d’approvisionnement en terres rares, une relation avec Rainbow offre à LCM la possibilité de garantir un approvisionnement éthique des quatre oxydes de terres rares magnétiques essentiels à notre activité. Ce partenariat nous permettra donc de continuer à développer une chaîne d’approvisionnement en terres rares responsable et indépendante, au bénéfice du monde occidental », explique Albert Slot, DG de LCM.

Les deux parties ont convenu de négocier un accord contraignant d’achat d’oxydes de terres rares séparés provenant de Phalaborwa. L’accord fixera notamment les volumes et les prix en tenant respectivement compte des besoins de LCM et de la capacité de production totale de Phalaborwa d’une part, et des prix du marché pour les oxydes de terres rares d’autre part.

Pour rappel, le projet Phalaborwa devrait entrer en production en 2026, livrant 26 208 tonnes d’oxydes de terres rares sur une durée de vie de 14,2 ans.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin