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SOMISEN

Le marché du platine est confronté à un déficit record, selon le WPIC

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Le platine enregistrera un déficit d’offre de 2,2 % plus important que prévu pour 2023, à un niveau record de 1 million d’onces troy, en raison d’une forte demande et d’une offre stable, a déclaré mercredi le World Platinum Investment Council (WPIC).

La demande de platine, qui est utilisé dans les convertisseurs catalytiques pour réduire les émissions nocives des systèmes d’échappement des véhicules, entre autres applications allant de la bijouterie à la fabrication du verre, est en passe de croître de 27 % pour atteindre 8,2 millions d’onces troy en 2023, a indiqué le WPIC dans un rapport trimestriel.

L’offre, quant à elle, devrait rester au niveau de 7,2 millions d’onces de l’année dernière, en partie à cause des pénuries d’électricité persistantes chez le principal producteur sud-africain.

Cela laissera le marché sous-approvisionné d’un million d’onces troy cette année, a déclaré le WPIC, qui prévoyait trois mois plus tôt un déficit de 983 000 onces.

Le WPIC s’attend à ce que la consommation automobile et industrielle soutienne la croissance de la demande totale de platine en 2024 et que la disponibilité des stocks aériens diminue.

« D’ici fin 2023, les stocks de surface ne représenteront que cinq mois de demande annuelle, la plupart de ces stocks étant détenus en Chine et ne pouvant pas être facilement exportés pour répondre aux pénuries mondiales, ce qui accroît les inquiétudes quant à la disponibilité des métaux », indique-t-il.

Au deuxième trimestre, le marché du platine a été sous-approvisionné de 348 000 onces, ce qui a entraîné des trimestres consécutifs de déficit pour la première fois depuis le second semestre 2020.

Offre/demande de platine (koz)

2022 prévisions 2023 Prévisions 23/22 % de variation T2 2022 T1 2023 T2 2023
FOURNIR
Production raffinée : 5 522 5 575 1% 1 530 1 177 1 464
– Afrique du Sud 3 915 3 919 0% 1 129 763 1 028
– Zimbabwe 480 502 5% 124 116 126
– Amérique du Nord 263 281 7% 64 71 74
– Russie 663 667 1% 161 180 190
– Autre 201 205 2% 52 48 47
Variation des stocks du producteur +43 +30 -2 +24 +14
Offre minière totale 5 565 5 605 1% 1 528 1 201 1 478
Recyclage: 1 691 1 620 -4% 391 374 345
– Autocatalyseur 1 250 1 180 -6% 281 262 244
– Bijoux 372 370 0% 92 95 84
– Industriel 68 69 2% 17 17 17
Offre totale 7 256 7 224 0% 1 918 1 575 1 823
DEMANDE
Automobile 2 902 3 283 13% 703 850 840
Bijoux 1 899 1 893 0% 489 462 480
Industriel: 2 331 2 667 14% 621 622 697
– Chimique 676 758 12% 126 251 235
– Pétrole 193 171 -11% 48 42 42
– Électrique 106 97 -8% 27 23 24
– Verre 505 756 50% 202 89 170
– Médical 278 287 3% 69 71 71
– Autre 573 598 4% 149 147 154
Investissement: -640 386 N / A -162 169 154
– Changement de lingots, pièces 225 326 45% 72 100 26
– Evolution des avoirs des ETF -558 60 N / A -112 40 155
– Evolution des stocks détenus par les bourses -307 0 N / A -123 29 -27
Demande totale 6 491 8 230 27% 1 652 2 103 2 171
Équilibre 764 -1 005 267 -528 -348
Stocks hors sol 4 608 3 603 -22%
Source : World Platinum Investment Council, Platinum Quarterly Q2 2023

(Par Polina Devitt ; édité par David Goodman)

Source : mining.com

Nigeria : le pays cible un plateau de 5 milliards de pieds cubes de gaz par jour d’ici 2030

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Au Nigeria, les carburants ne sont plus subventionnés. Ce qui ouvre la voie à l’exploitation optimale des importantes ressources gazières dont dispose le pays, selon le souhait de la nouvelle administration.

À l’occasion de la conférence GASTECH qui se tient à Singapour, du mardi 5 au vendredi 8 septembre, Ekperikpe Ekpo, le ministre d’État nigérian chargé du gaz, s’est exprimé à propos des ambitions du pays pour le secteur gazier.

« D’ici 2030, nous atteindrons une production quotidienne de 5,5 milliards de pieds cubes,  […] », a déclaré le responsable en expliquant que l’État disposait des fonds nécessaires pour réaliser cette ambition.

Cette dernière est en accord avec le Programme Décennie du gaz qui table sur l’exploitation des réserves gazières du Nigeria en vue d’accroître l’utilisation du gaz domestique pour l’électricité et le secteur industriel, mais aussi pour l’exportation.

La mise en exécution de cette initiative, dans un contexte de suppression de la subvention des carburants, pourrait aider le Nigeria à davantage se tourner vers la monétisation de ses ressources gazières.

Pour l’heure, les données de l’Energy Institute montrent qu’en 2022 l’exploitation gazière a reculé de 11 % en glissement annuel. Sur cette période, ce sont 40,4 milliards de mètres cubes de gaz qui ont été produits, contre 49 milliards de mètres cubes par an en 2019 et 2020.

Abdel-Latif Boureima

 Source : Agence Ecofin

Pétrole : le prix du Brent monte à 90 $, après près de 9 mois de stagnation

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Depuis environ 9 mois, les prix du pétrole brut sont restés en dessous de la barre des 90 $ le baril, malgré les nombreuses coupes de production décidées par l’OPEP et ses alliés, dont la Russie.

La journée du mardi 5 septembre s’est terminée dans le vert pour le secteur pétrolier avec une augmentation substantielle des prix du brut, notamment du Brent. Le cours du brut de référence est en effet monté à 90,04 $, en hausse de 1,16 % par rapport à la journée précédente. La situation est similaire pour West Texas Intermediate (WTI) qui a lui gagné 1,26 % sur la même période, pour s’établir à 86,69 $.

Cette hausse intervient après les annonces de l’Arabie saoudite et de la Russie de maintenir, jusqu’à la fin de l’année, la réduction de leur production respective d’or noir. En effet, le Royaume saoudien a indiqué via son ministère de l’Énergie qu’il maintiendrait sa coupe de production d’un million de barils par jour jusqu’à fin décembre. Ceci, en réévaluant mensuellement la pertinence ou non de sa politique.

De son côté, la Russie s’est engagée à limiter ses exportations pétrolières de 300 000 barils par jour en octobre, novembre et décembre. Le pays avait déjà appliqué une décision similaire en août en réduisant son offre de 500 000 barils par jour.

Pour Phil Flynn, analyste chez Price Futures Group, ce développement est « un tournant ». En maintenant la réduction de leur offre pétrolière, l’Arabie saoudite et la Russie veulent « montrer qu’elles dominent le marché mondial ».

Par ailleurs, l’augmentation des cours du brut traduit, selon Flynn, une certaine « nervosité, nourrie par la crainte que l’offre ne soit pas suffisante dans quelques mois ». Car, dans les circonstances actuelles, le déficit créé par l’Arabie saoudite et la Russie est tel qu’il ne peut être comblé par aucun autre producteur. Conséquence, « les gens achètent maintenant pour avoir des réserves ».

Abdel-Latif Boureima

 Source : Agence Ecofin

Pétrole : le négociant Gunvor anticipe une possible chute des prix durant les six prochains mois

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Le groupe de négoce pétrolier souligne que le baril de Brent pourrait chuter à 71 ou 72 dollars au cours des six prochains mois, sous l’effet de l’essoufflement de la demande.

Le négociant en énergie Gunvor a estimé, mardi 5 septembre, que les prix du pétrole pourraient effacer leurs gains réalisés depuis fin juin dernier, durant les six prochains mois, en raison de l’affaiblissement de la demande qui prendrait le pas sur les réductions volontaires de production des pays exportateurs de l’Opep+.

« Certaines parties de l’Europe sont déjà en récession, et les États-Unis devraient entrer dans une légère récession. L’incertitude plane également sur la demande en Chine, le plus grand importateur de pétrole », a déclaré Frédéric Lasserre, responsable de la recherche et de l’analyse chez Gunvor dans un entretien accordé à Bloomberg, en marge de la Conférence Asie-Pacifique sur le pétrole (APPEC) qui se tient à Singapour.

« Il existe un risque de correction significative au cours du quatrième trimestre 2023 ou des trois premiers mois de l’année prochaine, et le baril de Brent pourrait chuter à 71 ou 72 dollars au cours des six prochains mois. C’est tout à fait possible, même si les fondamentaux et les équilibres ne changeront pas beaucoup », a-t-il ajouté.

Les prix du brut n’ont pas cessé de flamber depuis fin juin dernier, sous l’effet des coupes opérées par la Russie et l’Arabie saoudite dans leur production. Le baril de Brent a atteint, mardi, son plus haut niveau depuis le mois de novembre 2022. Il a dépassé le seuil des 90 dollars, à 91,08 dollars.

L’Arabie saoudite s’est engagée mardi à maintenir sa réduction de production d’un million de barils par jour (bpj) jusqu’à fin décembre 2023, après l’avoir déjà observée de juillet à septembre, selon le ministère de l’Energie du royaume.

Parallèlement, la Russie a promis de priver le marché de 300 000 barils par jour à l’exportation durant les trois derniers mois de l’année en cours, après avoir réduit ses volumes de 500 000 barils par jour en août, puis de 300 000 en septembre.

Source : Agence Ecofin

Minéraux critiques : après la Tanzanie, le sud-coréen POSCO veut s’approvisionner en graphite à Madagascar

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L’Afrique représentera 40 % de la production mondiale de graphite d’ici 2026, selon une prévision de Benchmark Mineral. Les producteurs et futurs producteurs du continent suscitent donc de plus en plus l’intérêt des groupes industriels actifs sur le marché des batteries pour véhicules électriques.

La compagnie minière NextSource Materials active à Madagascar sur la mine de graphite Molo, a annoncé le 5 septembre la conclusion d’un protocole d’accord avec le Sud-Coréen POSCO. Les deux sociétés vont nouer un partenariat stratégique permettant à NextSource de vendre du graphite à POSCO.

Le protocole d’accord table sur la vente annuelle de 30 000 tonnes de concentré de graphite et de 10 à 15 000 tonnes par an de graphite sphérique purifié (SPG), deux produits utilisés dans la production des anodes de batteries pour véhicules électriques. POSCO fait en effet partie des plus grands producteurs de matériaux de ces anodes et fournit les principaux fabricants de cellules de batteries en Corée du Sud.

« L’exploration du potentiel d’un partenariat stratégique avec l’un des plus grands fournisseurs mondiaux d’anodes aux fabricants occidentaux de cellules et aux fabricants d’équipements d’origine est une formidable opportunité. Nous sommes impatients de travailler avec POSCO pour faire avancer le protocole d’accord », a commenté Craig Scherba, PDG de NextSource.

Si des évaluations techniques et économiques doivent encore être réalisées avant la signature d’un accord définitif, l’annonce de ce partenariat illustre l’implication croissante de POSCO dans le graphite africain. La société a en effet déjà signé plusieurs accords de partenariat avec deux compagnies minières actives sur le graphite en Tanzanie, sécurisant sur plusieurs années des dizaines de milliers de tonnes de graphite.

Ces accords démontrent aussi l’importance que prend l’Afrique dans l’offre mondiale de graphite. Selon une estimation de Benchmark Mineral Intelligence, cabinet réputé pour ses analyses du marché des minéraux critiques, l’Afrique devrait représenter 40 % de la production mondiale de graphite d’ici 2026, supplantant au passage la Chine comme leader du marché.

Outre le Mozambique et Madagascar respectivement premier et deuxième producteur mondial actuellement, La Tanzanie aura un grand rôle à jouer dans cette montée en puissance du continent.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Winning Consortium et China Baowu signent un accord historique de coopération en investissant pour le Projet Simandou

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(WINNING CONSORTIUM SIMANDOU) – Le développement du projet Simandou en Guinée vient d’atteindre une nouvelle étape cruciale. La cérémonie de signature de l’Accord d’Investissement et de Coopération pour les Blocs 1 et 2 de la Mine de Fer de Simandou et son Projet d’Infrastructure s’est tenue à Pékin entre Winning Consortium Simandou et China Baowu Resources Ltd, représentés par Lv Xiaohui, Présidente-Directrice Générale de Winning Consortium Simandou, et Shi Bing, Président de China Baowu Resources Ltd.

En septembre de l’année dernière, Winning Consortium Simandou et China Baowu Iron & Steel Group avaient jeté les bases en signant les termes essentiels d’un accord d’investissement et de coopération. Cet accord visait à établir une plateforme de collaboration pour le développement du projet Simandou. Depuis juillet de cette année, Winning Consortium Simandou a également conclu des accords fondamentaux avec le Gouvernement Guinéen et d’autres partenaires de l’industrie, dont l’accord des Actionnaires de la Compagnie du TransGuinéen et l’Accord de Co-Développement.

Aujourd’hui marque une autre étape décisive dans l’avancement du projet Simandou. Le nouvel accord consolide un partenariat stratégique entre Winning Consortium Simandou et China Baowu Iron & Steel Group, le plus grand producteur d’acier au monde. Il est destiné à accélérer les progrès remarquables et les réalisations que Winning Consortium a accomplies au fil des années sur le projet Simandou. Winning Consortium Simandou emploie désormais environ 10 000 employés locaux et reste résolument engagé dans l’amélioration des infrastructures locales, la création d’opportunités d’emploi, la garantie de la santé et de la sécurité, la protection de l’environnement et la contribution au développement communautaire, le tout dans le cadre de normes ESG (Environnement, Social et Gouvernance) reconnues à l’échelle mondiale.

En étroite collaboration avec le Gouvernement Guinéen et d’autres partenaires d’investissement, Winning Consortium Simandou et China Baowu Iron & Steel Group mettent en commun leurs forces respectives pour œuvrer conjointement au développement économique et social durable de la Guinée. Ils ambitionnent d’avoir un impact durable sur le bien-être de la population guinéenne.

A propos

Winning Consortium Simandou est un conglomérat d’entreprises, notamment le groupe Winning International Group de Singapour, Shandong Weiqiao Group de Chine (une filiale de China Hongqiao Group) et United Mining Supply International (UMS). Avec une capacité de production annuelle de 50 millions de tonnes de bauxite et une vaste expérience dans la construction et l’exploitation du chemin de fer Dapilon-Santou et du port de Dapilon en Guinée, Winning Consortium bénéficie d’avantages uniques en matière de ports, de transbordement et de transport maritime. Les droits miniers des Blocs de Minerai de Fer de Simandou No.1 et No.2 sont désormais détenus par Winning Consortium Simandou Holding Company Limited, avec des réserves de minerai de fer totalisant 1,8 milliard de tonnes.

China Baowu Iron & Steel Group est la plus grande entreprise sidérurgique du monde. Dirigé par le groupe, le consortium Baowu regroupe des entreprises sidérurgiques nationales de premier plan, des développeurs d’infrastructures et des investisseurs stratégiques, tous dédiés au développement conjoint du projet Simandou en Guinée.

1 winning

Source : Agence Ecofin

Botswana : les acheteurs se bousculent pour la mine de cuivre Khoemacau valorisée à plus d’un milliard de dollars

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En avril 2022, les premières rumeurs sur une vente potentielle de la mine de cuivre Khoemacau ont émergé dans la presse. Alors que le propriétaire de l’actif les a depuis confirmées, plusieurs groupes miniers ont manifesté leur intérêt, dans un contexte où la demande du métal rouge est en hausse.

Au moins trois compagnies minières basées en Afrique du Sud sont dans la course pour racheter la mine de cuivre Khoemacau. Disposant d’une durée de vie de 20 ans et entrée en production en 2021, l’actif est évalué entre 1,5 et 2 milliards de dollars.

Selon des détails relayés le 6 septembre par Reuters qui cite des sources proches du dossier ayant requis l’anonymat, il s’agit d’Impala Platinum, Exxaro Resources et Sibanye Stillwater. Les deux premières sociétés citées n’ont pas confirmé, mais la troisième a reconnu la conclusion d’un accord de non-divulgation destiné à l’aider à « mieux comprendre l’opportunité » que représente Khoemacau.

« Khoemacau est un peu plus compétitif et nous n’allons pas nous lancer dans une guerre d’enchères qui n’aboutirait pas à créer de la valeur », a néanmoins précisé James Wellsted, porte-parole de Sibanye.

Il faut dire qu’en dehors de ces trois compagnies, un certain nombre d’investisseurs chinois seraient également engagés dans le processus. De même, South32 et Sandfire Resources, déjà actifs sur la mine de cuivre Motheo au Botswana, avaient manifesté un intérêt avant de se retirer.

Pour rappel, Khoemacau a une capacité de production annuelle estimée à 60 000 tonnes de cuivre, ainsi que le potentiel pour livrer jusqu’à 2 millions d’onces d’argent. Détenue par la société américaine Cupric Canyon, la mine fait partie intégrante de la stratégie de diversification du secteur minier botswanais en cours depuis quelques années.

Source : Agence Ecofin

Africa Down Under : le président Mokgweetsi Masisi vante la destination Botswana aux investisseurs miniers australiens

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Africa Down Under est une conférence minière annuelle réunissant compagnies minières actives en Afrique et autres investisseurs miniers intéressés par le continent. C’est l’occasion pour certains gouvernements africains de mieux vendre les atours de leurs pays.

Le président botswanais Mokgweetsi Masisi (photo) a prononcé mercredi 6 septembre le discours d’ouverture de la conférence minière Africa Down Under, qui se déroule jusqu’au 8 septembre en Australie. Premier chef d’État à assister à cet évènement annuel destiné aux investisseurs australiens intéressés par le secteur minier africain, le dirigeant a profité de l’occasion pour vanter les atouts de son pays en la matière.

Selon le président, le Botswana cherche de plus en plus à diversifier son secteur minier au-delà de l’exploitation des diamants. À cet effet le gouvernement a mis en place plusieurs initiatives pour identifier les ressources minérales disponibles et les numériser. L’Institut des géosciences du Botswana (BGI) mène ainsi un programme d’exploration systématique visant à cartographier progressivement l’ensemble du pays.

« L’environnement géologique du Botswana est propice à la production d’une variété de métaux, et la recherche de nouveaux produits minéraux, en particulier les éléments de terres rares et les métaux de batterie, est au cœur de la campagne d’exploration et de cartographie. L’évaluation de ces éléments critiques a pris une place prépondérante dans tout le pays », a détaillé Mokgweetsi Masisi, cité par Mining Weekly.

Pour rappel, le Botswana est déjà considéré comme l’une des meilleures destinations minières au monde et est le seul pays africain à figurer dans les 10 premières juridictions au monde pour l’attractivité minière, selon le classement annuel du think tank canadien Fraser Institute. Cependant, le pays souffre encore d’un manque de financement, comme d’autres juridictions minières africaines.

Alors que la cartographie s’est concentrée sur environ 30 % du territoire du Botswana, de nouveaux investissements permettraient d’augmenter cette proportion, notamment dans le désert du Kalahari. Le Botswana pourrait, par exemple, mieux développer l’industrie du cuivre qui émerge dans le pays, au moment où les analystes s’accordent sur une hausse considérable de la demande dans les années à venir.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : Orion lance la phase d’essai d’exploitation minière à la mine de cuivre-zinc Prieska

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Situé dans la province du Cap-du-Nord en Afrique du Sud, le projet Prieska héberge une ressource minérale de 31 millions de tonnes titrant 1,2 % de cuivre et 3,6 % de zinc, soit 370 000 tonnes de cuivre et 1,1 million de tonnes de zinc.

En Afrique du Sud, la compagnie minière Orion Minerals a annoncé le 5 septembre l’attribution d’un contrat d’essai d’exploitation minière à sa mine de cuivre-zinc Prieska. Le contrat a été obtenu pour six mois par le groupe sud-africain Newrak Mining Group qui utilisera deux différentes méthodes afin de comparer leur efficacité.

Selon le PDG Errol Smart, les derniers mois ont permis de réaliser certains travaux préparatoires comme l’installation de chambres de refuge souterraines, l’amélioration de la capacité de levage de l’escalier de secours vers la surface, ainsi que l’approvisionnement et l’installation d’équipements de ventilation.

« Ces préparatifs essentiels en matière de sécurité et d’environnement étant maintenant terminés, nous pouvons enfin mobiliser l’entreprise minière pour commencer le forage, le dynamitage et le transport du minerai à la surface », a-t-il ajouté.

Rappelons que le projet Prieska peut livrer une production totale de métaux payables de 226 000 tonnes de cuivre et 680 000 tonnes de zinc sur 12 ans, selon une étude de faisabilité bancable de 2020.

Source : Agence Ecofin

Avec la hausse de la demande, le déficit sur le marché du platine dépassera 1 million d’onces en 2023 (WPIC)

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Selon une prévision publiée fin avril par la Banque mondiale, le prix du platine devrait légèrement augmenter en 2023, dans un contexte d’offre et de demande relativement stables. Une demande plus forte que prévu pourrait faire grimper davantage les prix, si l’offre ne suit pas.

Le déficit en platine prévu pour 2023 devrait dépasser 1 million d’onces. C’est ce qu’a annoncé le 6 septembre le World Platinum Investment Council (WPIC) dans son rapport sur les tendances du marché pour le deuxième trimestre 2023 et les perspectives pour le reste de l’année.

Il s’agirait d’une hausse significative par rapport au déficit de 983 000 onces annoncé dans le précédent rapport publié en mai dernier. L’organisation attribue cette situation à une demande toujours plus forte, hausse de 27 % en glissement annuel attendue en 2023, notamment dans le secteur automobile. La production de véhicules plus importante que prévu portera en effet la hausse de la demande à hauteur de 13 % en glissement annuel, alors que la demande industrielle devrait établir un record à 2,66 millions d’onces cette année.

Notons que le déficit est aussi alimenté par la faiblesse relative de l’offre qui reste stable par rapport à l’année dernière (5,56 millions d’onces). Selon les prévisions du WPIC, cette situation s’explique par l’impact des problèmes d’électricité en Afrique du Sud sur l’activité des producteurs de platine.

Au deuxième trimestre par exemple, la production minière raffinée a globalement baissé de 4 % malgré les hausses constatées sur la même période en Russie et en Amérique du Nord.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin