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SOMISEN

Salon des mines Mauritanides du 22 au 24 novembre 2022

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En marge du salon des mines Mauritanides 2022, s’est tenue la première rencontre entre:

– Dr Ousmane CISSE, DG de la Société Nationale des Mines du Sénégal (SOMISEN SA ;

– Monsieur El Hachemy Cheikh Sidaty MOULAYE ABDELLAH, Directeur Général de l’Agence Nationale de Recherches Géologiques et du Patrimoine Minier ANARPAM de la Mauritanie ;

– Madame Hadja Rayhanatou, Directrice Générale adjointe de la Société Guinéenne du Patrimoine Minier (SOGUIPAMI)

pour échanger sur le projet de création de l’Association des Sociétés Minières des États d’Afrique.

Dakar, la capitale du Sénégal, a été retenue pour abriter prochainement la mise en place officielle de l’association.

Mines – Répartition du Fonds d’appui et de péréquation aux collectivités territoriales : Les éclairages du ministre des Finances

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Mamadou Moustapha Bâ est largement revenu samedi, à l’Assemblée nationale, sur la clef de répartition du Fonds d’appui et de péréquation aux collectivités territoriales. Le ministre des Finances et du budget a indiqué que l’arrêté de répartition est déjà signé.
Le ministre des Finances et du budget, qui intervenait samedi sur l’examen du projet de budget du ministère des Mines et de la géologie, a apporté des éclairages sur la clef de répartition du Fonds d’appui et de péréquation aux collectivités territoriales. Informant les députés de l’arrêté de répartition dudit fonds qui est déjà signé, Mamadou Moustapha Bâ a «souligné que celui-ci comprend une dotation de péréquation constituée de 40% du montant total du fonds versé au Fonds d’équipement des collectivités territoriales. Une autre dotation constituée de 60% du montant total du fonds est réservée à l’équipement des collectivités territoriales abritant les opérations minières.
Pour cette dernière dotation, les 25% sont alloués aux communes abritant les opérations minières proportionnellement à leurs seules contributions et 75% pour les départements et communes, en y incluant ceux abritant les opérations. Sur cette portion de 75%, un montant de 85% est affecté aux communes et les 15% aux départements, au prorata de la taille de leurs populations».

Au titre du paiement du Fonds d’appui et de péréquation, il a informé qu’il «est arrêté à 5,4 milliards de francs Cfa, pour 2020, dont un montant de 2 milliards 086 millions 129 mille 984 francs Cfa a été versé aux collectivités territoriales».
Les parlementaires «ont considéré que les collectivités territoriales impactées devraient avoir le même traitement que celles abritant les sites miniers, nonobstant les avantages particuliers accordés à ces dernières».

Aussi ont-ils invité le ministre, d’après le Rapport général du ministère des Mines et de la géologie, «à prendre toutes les mesures idoines pour assurer la mise à disposition effective de ces fonds aux collectivités territoriales».
Ils ont, auparavant, déploré la faiblesse du budget du ministère des Mines et de la géologie, au regard de la contribution significative du secteur minier à l’emploi, à la balance des paiements, aux exportations ainsi qu’au Pib, avant de plaider, en conséquence, pour son augmentation.

Le ministre des Finances et du budget dira prendre bonne note de la demande d’augmentation des crédits du secteur des Mines et de la géologie, eu égard à sa contribution importante dans l’économie nationale. Il a, au demeurant, précisé que cette dotation a déjà connu une hausse de plus du double, en passant de moins de trois milliards cinq cents millions de francs Cfa, en 2020, à huit milliards quarante-quatre millions de francs Cfa, en 2023. Il n’en demeure pas moins que ce budget doit être renforcé, a-t-il considéré.

Abordant le recouvrement des recettes des opérations minières, le ministre des Finances a indiqué «qu’un montant de plus de 96 milliards francs a été recouvré sur des prévisions de 137 milliards francs de recettes fiscales.

En ce qui concerne la révision des contrats miniers, il a informé de la renégociation de la Convention avec la Sococim à travers un avenant qui consacre le paiement de l’impôt sur la société par cette entreprise. Il en est de même avec la société Petowal mining company (Pmc) qui exploite les mines à Mako. Ces conventions révisées consacrent ainsi la fin des exonérations en matière d’impôt sur la société».

Sur le rapatriement des devises d’exportation des opérations minières, le ministre a «indiqué que le Comité de rapatriement des devises, qui regroupe la Bceao, la Douane et l’Association des professionnels des banques, se réunit tous les trois mois à ce sujet. Ainsi, nos devises sont rapatriées à hauteur de 84,6%, soit un taux légèrement supérieur à celui de 80% requis par la réglementation». 

dialigue@lequotidien.sn

« Cette conférence sur mines et RSE à Kédougou sera un moment d’échanges, de partages et surtout d’informations pour… », dixit Dr Ousmane Cissé

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«Cette conférence sur mines et RSE à Kédougou, une région que je connais très bien depuis 1993, sera un moment d’échanges, de partages et surtout d’infirmations pour mieux comprendre les enjeux. Je voudrais féliciter le Groupe de presse Alkuma pour l’organisation de réflexions sur des thématiques aussi pertinentes. Et, Incha Allah, nous serons à Kédougou pour animer cette conférence », a soutenu Dr Ousmane Cissé, Directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN SA) au cours d’un entretien accordé ce 13 octobre, au portail web alkuma.info, dans son bureau à Dakar.

En prélude à l’organisation, dans la ville de Kédougou, le samedi 03 décembre 2022 à partir de 09 heures, d’une conférence sur le thème : « Mines et Responsabilité sociétale d’entreprise, quels défis et opportunités pour les collectivités territoriales : le cas de la région de Kédougou », Dr Cissé, Directeur général de la Société des Mines du Sénégal, a exprimé toute sa satisfaction d’être choisi pour animer une telle rencontre.

Il a ajouté que souvent avec les mines, « il y a beaucoup d’attentes et de problèmes. Car, il y a aussi des intérêts multiples et divers. Et, le défi consiste à réconcilier les deux. Cette conférence est une occasion d’avoir tous les acteurs dans une salle pour des échanges fructueux, directs et très enrichissants. Il y aura beaucoup d’informations utiles à partager lors de cette conférence à Kédougou », a-t-il précisé.

L’une des missions fondamentales de la SOMISEN SA consiste à assurer les conditions d’une exploitation et d’une gestion des ressources minérales qui « doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général et à être écologiquement durables », lit-on sur le portail web du ministère des Mines et de la Géologie.

Pour rappel, cette conférence au carrefour des idées d’Alkuma est placée sous le parrainage du Ministre des Mines et de la Géologie, M. Oumar Sarr, du Ministre auprès du Garde des Sceaux chargé de la bonne gouvernance, de la promotion des droits humains et président du Conseil départemental de Kédougou, M. Mamadou Saliou Sow et du Directeur général de la Société Dakar Dem Dikk et Maire de Kédougou, M. Ousmane Sylla. Alors que le modérateur de la conférence est le Directeur de l’Agence régionale de développement (ARD) de Kédougou, M. Kalidou Cissokho.

Lire le reste de l’entretien dans le mensuel Alkuma n°38 d’octobre 2022

Source :alkuma.info

Dr Ousmane Cissé, DG de la SOMISEN SA « Notre rôle n’est pas uniquement d’attendre des dividendes… »

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Interview par Daouda Gueye

La Société des Mines du Sénégal (SOMISEN SA), nouvellement créée pour gérer les intérêts de l’État dans l’industrie minière, a officiellement démarré ses activités le 1er avril. Son Directeur général, Dr Ousmane Cissé, revient, dans cet entretien, sur sa feuille de route et les stratégies pour élargir le contenu local au secteur minier et faire profiter aux populations des retombées.

Quelle est la feuille de route qui vous a été fixée après le démarrage officiel des activités de la SOMISEN ?

Je voudrais d’abord remercier le Président de la République pour la confiance et le privilège qu’il m’offre à diriger la nouvelle Société des mines du Sénégal (SOMISEN). C’est la première fois que l’État crée une société qui s’occupe de l’ensemble des opérations minières et de toutes les substances minérales. Dans le passé, nous avions des sociétés comme la Compagnie tourbière du Sénégal. Cette dernière s’occupait uniquement de la valorisation et de l’exploitation des tourbes des Niayes, sur la Grande Côte. Ce projet n’a pas abouti pour plusieurs raisons. Nous avons également la Société Minière de Sabodola (SMS), une très ancienne entreprise qui s’occupait des gisements de Sabodola et, par la suite, en 2004, un appel d’offres avait été organisé pour permettre, aujourd’hui, son exploitation industrielle. Mais, la Sms a été liquidée. Je peux également citer la Société d’études et de réalisation des phosphates de Matam qui a évolué pour devenir la Société Minière de la Vallée du Fleuve (SOMIVA), laquelle est devenue une société privée avec une participation de l’État. Les mines de fer du Sénégal oriental sont également une société très ancienne qui a été créée par l’État du Sénégal pour faire la promotion du fer de Matam.

La SOMISEN est différente parce qu’elle n’a pas été créée pour une substance minérale, mais plutôt pour que l’État soit présent dans le secteur minier dans sa globalité. L’une des premières missions confiées à la SOMISEN, c’est la gestion des participations de l’État dans les projets miniers, c’est-à-dire les projets d’exploitation, parce que le Code minier prévoit qu’à chaque fois qu’une découverte commerciale est faite et qu’on doit passer à l’exploitation, on doit créer une société de droit sénégalais. Et dans celle-ci, l’État a obligatoirement et gratuitement 10 % de prise de participation. L’État ou le secteur privé national peut acquérir 25 % supplémentaires. Mais, dans la réalité, pour tous les projets miniers qui ont été mis en œuvre, cela ne s’est pas concrétisé, faute de financements.

Donc, la SOMISEN interviendra au nom de l’État pour gérer ses parts dans chaque société, mais aussi essayer d’augmenter sa participation dans les opérations minières pour, d’une part, renforcer la présence stratégique de l’État et, d’autre part, améliorer les revenus. C’est là une mission fondamentale. La loi a prévu que l’État peut, seul ou en association, détenir des titres miniers. Aujourd’hui, nous avons des ressources minérales connues ou peu connues. Il y a d’autres minéraux qui peuvent être stratégiques, à haute valeur ajoutée, mais qui n’ont peut-être pas fait l’objet de reconnaissance ou de prospection. La SOMISEN va également demander des permis de recherche et conduire des travaux de recherches qui, nous l’espérons, vont aboutir à des découvertes commerciales.

Dans ce cas, vous imaginez aisément les avantages et les bénéfices énormes que l’État peut en tirer. Nous allons aussi procéder à l’évaluation des projets, des investissements réalisés ou attendus des sociétés minières et émettre des points de vue stratégiques et sur la commercialisation. Dans le Code minier, il est prévu le système de partage de production. Il y a des substances minérales où l’État détient des parts de production, la SOMISEN jouera ainsi ce rôle commercial. Donc, la création de cette société entre dans un cadre très cohérent. En effet, l’article 25.1 de la Constitution issue du référendum de 2016 stipule que les ressources naturelles appartiennent au peuple. Pour matérialiser ce principe constitutionnel, l’État a fait un pas avec la création de la SOMISEN.

Dès lors qu’il faut gérer, superviser et s’assurer à satisfaire les objectifs de la Constitution, c’est-à-dire que les ressources naturelles doivent être exploitées pour le peuple, favoriser la croissance et le développement socioéconomique dans un cadre transparent, équitable et protéger l’environnement, l’État a intérêt à être dans le secteur.

Notre rôle n’est pas uniquement d’attendre des dividendes dans les sociétés dans lesquelles l’État à des parts mais plutôt de faire en sorte que la société soit un acteur majeur, d’égale dignité que les compagnies minières, pour représenter l’État au nom du peuple à qui appartiennent ces ressources minérales.

Mais, est-ce que cela ne risque pas de créer une sorte de concurrence ou une réticence chez les investisseurs ?

Non, je ne pense pas que cela puisse créer une réticence parce que le Sénégal n’est pas le seul pays à créer une société minière. Vous allez dans la sous-région, en Guinée, il y a la SOGUIPAMI, en Côte d’Ivoire, il y a la SODEMI qui est très ancienne, il y a aussi la Société équatoriale des mines du Gabon, et tant d’autres en Afrique centrale et en Afrique du Nord. Il y a beaucoup de pays qui sont en train de suivre cette voie. Ce n’est pas parce que c’est à la mode, mais tout simplement parce que les États ont ce besoin de financer leur développement, leur éducation, la santé, l’agriculture, des projets d’utilité publique et qui nécessitent de gros moyens que peut procurer le secteur minier. Donc, l’État ne vient pas tout remettre en cause, mais pour s’affirmer et prendre la place qui lui revient et s’assurer que toutes les parties prenantes de l’industrie minière puissent s’en sortir dans les opérations, de façon mutuellement avantageuse.

Récemment, le Chef de l’État a décidé d’élargir la loi sur le contenu local au secteur minier. Qu’est-ce que cela change dans l’attribution des permis miniers ?                   

Nous avons eu à faire une étude sur le contenu local dans le secteur des mines. Cette étude, basée sur les cinq plus grandes sociétés, montre que sur la période 2007-2012, l’ensemble des investissements miniers tournaient autour de 600 milliards de FCfa. Et après avoir analysé ces chiffres, nous avons constaté que seulement environ 125 à 150 milliards, soit moins de 25 %, sont restés dans le pays. Cela signifie que le secteur des mines mobilise des financements, des capitaux énormes sous forme d’équipements, de matériels et autres, mais c’est beaucoup plus une importation de biens que des investissements. Et les services accessoires qui tournaient autour de 150 milliards de FCfa pendant cette période concernaient des activités sans valeur ajoutée (gardiennage, stockage ou transport).

Alors, il nous fallait avoir un dispositif d’incitation, dès fois de contrainte, pour créer de la valeur, avoir plus de retombées pour les populations dans l’exploitation minière. Aujourd’hui, nous sommes dans un secteur minier classique qui nécessite, à travers cette initiative du Chef de l’État, de renforcer le contenu local. Le contenu local signifie aussi que les Sénégalais doivent être dans le secteur, prendre des risques. On a souvent entendu que le secteur minier nécessite beaucoup de capitaux, avec des durées d’investissements assez longues ; ce n’est pas évident. Mais quand même, nous devons nous exercer, nous intéresser à ce secteur, prendre le temps qu’il faut.

L’expertise existe sur le plan national, les informations et le potentiel minier existent, il faut également que cet aspect financement des opérations soit une fonction au cœur duquel nous devons trouver des Sénégalais. C’est comme cela que l’exploitation minière pourra avoir des retombées aussi bien pour les populations locales que pour l’économie nationale. Sinon nous risquons d’avoir une industrie forte, des capitaux mobilisés, mais seulement des biens d’équipement importés. Et les transactions se feront dans les pays où les biens, les équipements et les matériels sont produits.

C’est une excellente initiative, mais qui doit se faire dans un cadre bien organisé et cohérent. On doit diviser les choses en trois parties. Premièrement, identifier les secteurs où nous sommes forts afin d’accompagner les entreprises nationales qui y évoluent. Deuxièmement, développer un partenariat stratégique, des joint-ventures qui, dans la durée, peuvent permettre le transfert de compétences et des technologies, afin que, dans une durée appréciable, cette partie de l’industrie-là devienne nationale. La troisième catégorie d’activités qui, objectivement, demande une haute technologie, un savoir-faire, des recherches-développement assez poussées que nous n’avons pas, doit être ouverte à la compétition internationale. Ce faisant, le contenu local ne signifie pas exclusion des étrangers.

Alors, comment comptez-vous vous y prendre pour que le Sénégal tire concrètement un meilleur profit des richesses de son sous-sol ?

Déjà, il y a des Sénégalais qui sont présents dans le secteur des mines, détenant donc des permis de recherches. La SOMISEN est le bras technique de l’État, mais elle a également pour ambition d’être un acteur privilégié de l’industrie minière nationale. Renforcer la présence des Sénégalais dans le secteur des mines, c’est être à côté des promoteurs sénégalais qui y sont déjà, qui ont une certaine capacité financière pouvant être doublée d’une capacité technique, laquelle sera disponible au niveau de la SOMISEN. Les mêmes accords de joint-ventures avec les sociétés étrangères peuvent être faits avec la SOMISEN qui peut les aider à mieux s’insérer dans la chaîne de valeur de l’industrie minière.

L’autre chantier, c’est de voir comment la SOMISEN peut contribuer à ce que les mines d’exploitation des ressources naturelles puissent avoir des retombées significatives aussi bien pour les populations que pour l’économie nationale. C’est, comme je l’ai dit, en renforçant les parts de l’État dans les sociétés minières, mais surtout en développant un portefeuille distinct de l’État à travers la recherche de minéraux stratégiques, les amener à un niveau de connaissance assez élaborée pour des découvertes commerciales. À partir de ce moment, vous verrez que les rôles vont changer, car là où l’État attendait que les sociétés minières viennent déposer des demandes de recherches, faire des découvertes et lui dire « voilà ce que j’ai découvert, prenez les 10 % », ce sera le contraire. Nous allons essayer de voir dans la filière les services qui peuvent être liés à l’industrie et comment concourir à leur satisfaction dans toute la chaîne de valeur.

Mais, on ne peut pas tout faire ; il y a un phasage des priorités. Nous allons, sur la base d’un plan stratégique de développement de la société, décliner l’ensemble des activités et des projets qu’on pourra faire, les retombées, les attentes et les impacts, puis arriver, sur une durée bien maitrisée, à satisfaire progressivement les attentes de l’État et des populations.

Source: Le Soleil.

Atelier national sur l’éclairage public pour une baisse de la facture énergétique des communes

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Le Directeur de cabinet du ministre du pétrole et des énergies M. Issa DIONE a présidé le mardi 11 octobre la cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier national sur l’éclairage public organisé par l’AEME, Agence pour l’Economie et la Maitrise d’Energie en partenariat avec son homologue français l’ADEME, Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie et l’AMS, l’Association des Maires du Sénégal.
L’objectif de la rencontre est d’arriver à une baisse de la facture de l’éclairage public dans les communes.
Cet atelier fait suite à une préoccupation partagée, de réunir autour d’une même audience les Maires, les hauts responsables en charge des questions d’éclairage public et les institutions intervenants dans ce domaine pour des échanges, partages d’expérience mais aussi renforcement de capacités.
L’objectif visé selon le Directeur de cabinet du ministre du pétrole et des énergies « est d’améliorer les performances énergétiques et la gestion de l’éclairage public afin de réaliser des économies d’énergie mais aussi de réduire les factures et dépenses publiques ».
Pour Issa DIONE, ce cadre d’échange et de concertation, devrait permettre de renverser définitivement la tendance des consommations énergétiques irrationnelles et des factures d’électricité des collectivités territoriales afin de les rendre plus accessibles, plus durables et plus soutenables financièrement.
Revenant sur les préoccupations liées à l’éclairage public, le Directeur de Cabinet du MPE a indiqué qu’ils ont pour noms : l’état vétuste et les performances limitées du parc, l’entretien et la maintenance des installations, le contrôle et la gestion du parc, la mobilisation des financements. En plus, « la prise en charge des factures d’électricité reste problématique car la plupart des collectivités peinent à honorer cela, ce qui engendre un stock important de dette. Pour exemple, en 2019, le poids des collectivités territoriales sur les créances de la Senelec était estimé á 22,5%, soit 25milliards de FCFA » a-t-il révélé.
Selon M. DIONE, une amélioration du système d’éclairage public aura des incidences positives sur la disponibilité énergétique, l’accès universel à l’énergie qui constitue une priorité pour SE Macky SALL Président de la République du Sénégal, l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité ainsi que la baisse dépenses énergétiques des différents acteurs telles que les collectivités territoriales, pour notre pays encore en plein développement.
Le Directeur Général de l’AEME pour sa part a insisté sur l’importance de cette rencontre qui devrait permettre de renforcer les synergies des différents acteurs dans le but d’opérationnaliser le partenariat pour une réduction des dépenses liées à la consommation d’énergie. Cela entre en droite ligne dans les objectifs de l’AEME dont la principale mission est de promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie. Saer DIOP de préciser « qu’à cet effet, les collectivités locales constituent une cible particulière notamment dans le cadre de l’éclairage public qui consomme plus de 80% des dépenses d’énergies dans les communes ».
Le secrétaire général de l’Association des Maires du Sénégal Mbaye DIONE a remercié les maires venus des tous les départements pour répondre à l’appel avant de féliciter l’AEME pour « cette excellente initiative dont les conclusions seront partagées avec l’ensemble des autres maires du Sénégal ».
Selon M. DIONE, « l’AMS est plus que jamais consciente que des efforts doivent être faits par tous en commençant par les maires car chaque citoyen doit payer ce qu’il consomme. Or dans l’écrasante majorité des communes dès que le maire reçoit une facture, il l’envoie à la sous-préfecture. Généralement la Senelec ne coupe pas parce que c’est cela la volonté politique de l’Etat. Mais il est évident que cela est trop facile il faut trouver une solution par une citoyenneté que l’on doit s’inculquer ».
Ainsi Mbaye DIONE a tenu à réaffirmer la disponibilité de l’AMS à travailler avec tous les acteurs pour mettre en place des outils et solutions permettant de réussir le pari de la baisse de la facture de l’éclairage public dans les communes.
Source: Ministère du Pétrole et des Energies du Sénégal

Journée Mine Verte – A la visite du Poumon Vert de la Mine d’ITY

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La Commission Hygiène, Santé et Environnement du Groupement Professionnel des Miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI) a initié, en 2015, la célébration d’une journée dénommée «Journée Mine Verte» ou «Green Day».
L’édition 2022 s’est tenue le 10 octobre dans la localité de Zouan Hounien, à l’ouest de la Côte d’Ivoire sur le site minier d’Ity détenu par Endeavour Mining.
Placée sous le thème : «Les outils durables pour la protection de la biodiversité dans le secteur minier», cette journée a enregistré plus de 34 participants issus des compagnies minières, des autorités administratives et des organismes professionnels.
Trois temps forts ont marqué l’événement, notamment des échanges et partages d’expérience en matière de bonnes pratiques environnementales, ensuite une session de «Planting» qui s’est terminée par la visite de la mine.
Les mines industrielles, soucieuses des enjeux environnementaux liés à l’exercice des activités minières, s’engagent davantage dans les processus de protection de la biodiversité par la mise en place de projets de réhabilitation des sites miniers, au moyen d’actions de reboisement et de protection des espèces animales et aquatiques. Pour la mine d’Ity on pourrait citer les projets tels que :
– la création d’une zone de conservation de la biodiversité et d’un arboretum de 10hectares de forêt conservée ;
– l’aménagement d’un jardin botanique de 2 hectares ;
– la production d’espèces endémiques pour l’ensemencement du fleuve Cavally.
Les Journées Mine Verte sont une action de promotion et de vulgarisation du secteur minier en matière de protection de l’environnement.
Rendez-vous pris en 2023 pour la prochaine édition.
source: GPMCI

RAPPORT FINAL RAC 2022

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Gestion des ressources minières : L’Etat délègue la commercialisation et le marketing à la SOMISEN SA

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Désormais c’est la Société des mines du Sénégal (SOMISEN SA) qui a en charge la commercialisation et le marketing dans l’activité minière. Oumar Sarr, ministre des Mines et de la géologie, l’a fait savoir hier, lors du lancement officiel des activités de cette structure autorisée par la loi 2020-31 du 6 novembre 2020.  

«En créant la SOMISEN SA, l’Etat cherche une meilleure cohérence dans ses actions dans le secteur minier, en séparant et en confiant les missions commerciales et marketing à la SOMISEN SA, tandis que l’administration minière s’occupera de la réglementation, de l’instruction et du contrôle de l’activité minière», a indiqué M. Sarr, lors de la cérémonie à la Sphère Ousmane Tanor Dieng. «La SOMISEN SA aura en charge la gestion du patrimoine minier pour le compte de l’Etat avec des moyens humains, matériels et juridiques nécessaires», a poursuivi le ministre des Mines et de la géologie.  Entre autres missions de la SOMISEN SA figurent la gestion de la participation de l’Etat dans les opérations minières, la commercialisation des produits miniers revenant à l’Etat, la détention, seule ou en association, de titres miniers. «Nous devons réussir ensemble à relever le défi de la bonne gestion des ressources minières, à travers ce nouveau dispositif juridique et institutionnel et démontrer, si besoin était, que les mines sont incontestablement un puissant levier de développement socioéconomique», a insisté Oumar Sarr.

Il s’agit ainsi, selon lui, à travers cette structure, de significativement renforcer la position stratégique de l’Etat pour lui permettre de recouvrer la plénitude de ses prérogatives régaliennes en matière de gestion transparente et durable de ses ressources minières. En effet, malgré les dispositions réglementaires permettant à l’Etat et au secteur privé de concourir au quart du capital des sociétés minières, les retombées demeurent bien en deçà du potentiel minier du sous-sol sénégalais, les revenus issus de l’activité. «De manière générale, l’Etat souscrit à titre gratuit au capital des sociétés en exploitation à hauteur de 10%. Les dispositions conventionnelles prévoient également la possibilité pour l’Etat et le secteur privé de participer à titre onéreux au capital des sociétés à hauteur de 25%», a noté le ministre, faisant savoir que cette disposition n’est pas toujours mise en œuvre.

Il a aussi fait savoir que l’Etat, outre les taxes et redevances perçues sur les opérations minières, peine toujours en sa qualité d’actionnaire dans les sociétés d’exploitation minière à recouvrer un dividende en fin d’exercice. C’est Ousmane Cissé, directeur général de la nouvelle structure, qui a la charge de conduire les orientations pour la sauvegarde des intérêts miniers de l’Etat et des populations.