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SOMISEN

L’exploitation minière en haute mer aurait un impact sur les écosystèmes au-delà de ceux des zones ciblées – rapport

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Une équipe internationale de chercheurs a publié une étude montrant que la destruction des principaux évents hydrothermaux par l’exploitation minière en haute mer pourrait avoir des répercussions sur les champs d’évent à des centaines de kilomètres.

Selon l’article , qui a été publié dans la revue Ecology and Evolution , les bouches hydrothermales sont des environnements marins profonds extrêmes qui existent dans des zones géologiquement actives sur le fond marin. Ces évents, qui ressemblent à des geysers sous-marins, crachent de l’eau chaude remplie de minéraux à partir des fissures du fond marin. Et malgré la chaleur et la pression intenses, ces systèmes de ventilation regorgent d’une vie étrange et unique. Les créatures autour de ces évents, comme les crabes, les crevettes et les vers, dépendent toutes des bactéries, qui utilisent l’énergie chimique de l’évent pour fabriquer de la biomasse.

“Ces cheminées contiennent une grande quantité et qualité d’or, d’argent, de cuivre et d’autres minéraux de terres rares dont nous avons besoin pour nourrir notre société avide de technologie”, a déclaré Otis Brunner, premier auteur de l’étude, dans un communiqué de presse.

Brunner a souligné que, malgré l’abondance de minéraux et de métaux dans ces gisements, l’extraction des ressources détruit les créatures qui y vivent et affecte gravement celles des cheminées voisines dans le même site de cheminée hydrothermale.

“Chaque cheminée hydrothermale abrite souvent des espèces endémiques, ce qui signifie qu’elles ne vivent que là-bas. Donc, si vous supprimez ou endommagez gravement leur écosystème, non seulement vous avez perdu ces animaux, mais vous avez entièrement perdu cette espèce », a-t-il déclaré.

Et maintenant, les recherches de Brunner montrent qu’il est peu probable que les dommages causés aux écosystèmes des évents hydrothermaux se limitent à un seul site d’évent, mais pourraient avoir un impact sur d’autres sites d’évent à des centaines de kilomètres.

Bien que les évents hydrothermaux semblent isolés les uns des autres, de nombreuses espèces d’évents hydrothermaux peuvent en fait se disperser d’un évent à un autre lorsqu’elles sont au stade larvaire, aidées par les courants océaniques. S’ils atteignent un autre évent et que les conditions au nouvel évent sont similaires, alors les créatures peuvent s’installer et mûrir jusqu’à l’âge adulte.

Cela signifie que si une population d’espèces est anéantie à un évent hydrothermal, alors la population de la même espèce à un autre évent hydrothermal, où les larves avaient l’habitude de se disperser, sera également menacée.

Dans son étude, Brunner a examiné les sites d’évents dans trois sous-régions du Pacifique Nord-Ouest – la fosse d’Okinawa, l’arc d’Izu-Bonin et la fosse des Mariannes. Il a déduit à quel point chaque site de ventilation était connecté aux autres en comparant le nombre d’espèces que les sites de ventilation avaient en commun.

En créant des réseaux à partir des données sur les espèces, le chercheur et ses collègues ont identifié les sites de ventilation qui agissent comme des plaques tournantes essentielles dans chaque sous-région.

Deux sites d’évents, Sakai et North Knoll Iheya Ridge, se sont avérés les plus importants pour le maintien de la connectivité dans la sous-région de la fosse d’Okinawa et devraient être prioritaires pour la conservation.

“Malheureusement, les sites d’évent de Sakai et North Knoll Iheya sont situés dans la région centrale de la fosse d’Okinawa, une zone d’intérêt particulier pour l’exploitation minière”, a déclaré Brunner. “Mais toute perturbation de ces deux sites aurait des impacts particulièrement forts sur toutes les espèces lors d’événements hydrothermaux à travers le Japon.”

Pour l’arc Izu-Bonin et la fosse Mariana, le volcan Nikko et Alice Springs étaient respectivement la plaque tournante la plus importante. Il n’y a actuellement aucun intérêt pour l’exploitation minière en haute mer sur ces sites.

L’étude a également identifié des voies de connectivité reliant à la fois la fosse d’Okinawa et la fosse des Mariannes à l’arc Izu-Bonin. Cependant, ces liens ne se sont produits que dans quelques évents hydrothermaux, y compris le Daisan-Kume Knoll dans la fosse d’Okinawa, situé dans une zone d’intérêt minier. Sur la base de ces découvertes, les scientifiques ont conclu que l’activité minière ici pourrait provoquer un effondrement du réseau dans la région du Pacifique Nord-Ouest.

Rédacteur personnel

Source: mining.com

Aterian découvre du minerai de lithium au Rwanda

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Le Rwanda développe depuis quelques années un secteur minier prospère, basé notamment sur l’importation et la réexportation de divers métaux dont l’étain et le coltan. Mais le sous-sol du pays héberge des richesses que plusieurs sociétés étrangères participent à valoriser.

La compagnie minière britannique Aterian a annoncé le lundi 20 février la découverte de 22 zones de pegmatite sur son projet HCK Rwanda. Les cibles identifiées sur le prospect HCK-1 hébergeraient du tantale, du niobium, de l’étain, du tungstène et du lithium.

« Nous chercherons à faire progresser le projet en prélevant des échantillons en vrac pour les premiers tests métallurgiques et en effectuant des forages de reconnaissance sur le prospect HCK-1 à court terme », a commenté Charles Bray, président d’Aterian.

Les travaux d’exploration se poursuivront pour confirmer ce potentiel et la société prépare dans ce sens un forage de reconnaissance au deuxième trimestre 2023. Parallèlement à l’exploration, notons que la société travaille à développer une activité de négoce de minerais 3T (étain, tantale, tungstène) au Rwanda.

Elle a désigné à cet effet Godfrey Kamanzi, un acteur du secteur minier local possédant une expérience dans la traçabilité des métaux, pour s’occuper de cette activité. Des discussions sont également en cours pour mécaniser le travail de mineurs artisanaux et racheter en échange leur production.

Source: Agence Ecofin

« La bonne nouvelle pour le Gabon, c’est que les teneurs de son manganèse sont élevées et ses réserves sont importantes »

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Premier producteur mondial de manganèse, l’Afrique du Sud a indiqué récemment une hausse de ses volumes qui sont passés à 19 millions de tonnes en 2022. Louis-Nino Kansoun, auteur pour Ecofin Pro du rapport « Le manganèse, encore un atout africain dans l’industrie de demain » nous explique les enjeux autour de cette matière première que produisent également en Afrique des pays comme le Gabon, la Côte d’Ivoire ou encore le Ghana.

Agence Ecofin : Quand on évoque les minéraux stratégiques dont regorge le continent africain, le manganèse n’est pas le premier produit auquel on pense. Il est devancé par des produits comme le cuivre, le cobalt, le lithium, le nickel, etc. Comment expliquez-vous cela ?

Louis-Nino Kansoun : Pour répondre à votre question, il faut d’abord comprendre les nouveaux enjeux entourant le manganèse aujourd’hui. Le manganèse est le quatrième métal le plus utilisé dans le monde derrière le fer, l’aluminium et le cuivre. L’essentiel de la demande provient de la sidérurgie où le manganèse sert à améliorer la résistance de l’acier grâce à ses propriétés de fixation du soufre, de désoxydation et d’alliage. Cela explique pourquoi, les tendances sur le marché sont liées au secteur mondial de la construction, et que des pays comme la Chine et l’Inde sont de gros consommateurs.

Depuis quelques années néanmoins, il y a un intérêt nouveau pour le manganèse de haute pureté dans le secteur des batteries électriques qui compte aujourd’hui pour 10% de la demande mondiale, et ce pourcentage est appelé à augmenter selon les analystes, vu l’engouement pour les véhicules électriques. Si on s’appuie uniquement sur cette dernière application, on devrait parler du manganèse comme on parle du lithium, du cobalt ou encore du cuivre, utilisés dans les VE. Cependant, contrairement à tous ces métaux, le manganèse est très bon marché. Comme nous l’expliquons dans notre rapport, le sulfate de manganèse se négocie à moins de 1000 dollars la tonne, là où le cuivre a atteint récemment 9300 dollars.

AE : S’il est aussi moins cher, en quoi représente-t-il une opportunité de croissance de revenus pour l’Afrique ?

LNK : Ce n’est pas parce qu’il est moins cher qu’on ne peut pas en tirer davantage de revenus. Tout dépend en fait des capacités de production. Si le prix du cuivre est à 9300 dollars et que vous en produisez 10 tonnes, vous générez 93 000 dollars de revenus. Si dans le même temps le prix du sulfate de manganèse est à 1000 dollars et vous en produisez 100 tonnes, vous générez 100 000 dollars.

Le manganèse est un grand atout pour le continent africain parce que la majeure partie de l’offre du minerai (transformé pour obtenir le sulfate et les autres produits dérivés) provient du continent. En 2021, les deux premiers producteurs mondiaux du minerai de manganèse étaient l’Afrique du Sud et le Gabon, qui ont représenté à eux deux 55% de l’offre mondiale si on se base sur les données de l’USGS. D’autres producteurs africains comprennent des pays comme le Ghana ou encore la Côte d’Ivoire. Au total, l’Afrique compte pour plus de 60% dans l’offre mondiale du minerai de manganèse. Et cette domination du continent ne va pas baisser du jour au lendemain, car en matière de réserves les pays africains sont également bien positionnés.

AE : Parlons justement du cas du Gabon. Le pays est deuxième producteur mondial du minerai de manganèse. Quelle place occupe le manganèse dans son économie ?

LNK : Au Gabon où le secteur pétrolier est le pilier de l’économie, l’État travaille depuis plusieurs années maintenant à diversifier les sources de revenus et les mines sont au cœur de ces plans. L’objectif annoncé est que le pétrole représente moins de 20% du PIB d’ici 2025 (la contribution était de 38,5% en 2020 selon la Banque mondiale). Pour atteindre ce but qui est loin d’être évident, il faut augmenter les recettes tirées du secteur minier qui représentait 6% du PIB en 2019 et devrait représenter 10% bientôt. Le gouvernement gabonais vise à augmenter la valeur ajoutée du secteur à 1,4 milliard de dollars en 2025 alors qu’elle n’était que de 466 millions de dollars environ en 2010. Pour réussir ce pari, le manganèse, premier produit minier du pays jouera un grand rôle avec une production qui devrait augmenter à 13,5 millions de tonnes selon les prévisions. L’essentiel de la production gabonaise de manganèse est pour le moment assuré par la société française Eramet et sa filiale Comilog dans laquelle l’État détient 29% de participation. La compagnie extrait 90% du manganèse issu du sous-sol gabonais et assure une première transformation dans son Complexe Métallurgique de Moanda (production de manganèse métal électrolytique et de silico-manganèse utilisés dans la production d’acier). En dehors d’Eramet, les autres producteurs comprennent le chinois CICMHZ (Compagnie industrielle des mines de Hangzhou, ndlr), et l’entreprise Nouvelle Gabon Mining (NGM), qui fait partie du groupe indien Coalsale Group.

AE : Qu’est-ce que le Gabon peut faire pour augmenter ses revenus provenant du manganèse ?

LNK : À moyen et long terme, les analystes s’accordent sur le fait que la demande du secteur des batteries électriques va changer la donne pour le marché du manganèse. La bonne nouvelle pour le Gabon, c’est que les teneurs de son minerai de manganèse sont assez élevées et que ses réserves de manganèse sont importantes. À elle seule, la mine Moanda héberge, selon les estimations d’Eramet, 25% des réserves mondiales de manganèse et constitue l’un des plus grands gisements de minerai haute teneur au monde. S’il arrive à concrétiser ses plans d’augmentation de production d’ici 2025, le Gabon devrait inéluctablement voir les recettes tirées du secteur augmenter. Cependant, que ce soit pour le Gabon ou les autres pays africains producteurs de minerai de manganèse que sont l’Afrique du Sud, le Ghana, la Côte d’Ivoire ou bientôt le Togo et le Botswana, l’équation est un peu la même. Il y a beaucoup plus à gagner en s’intéressant à d’autres maillons de la chaine de valeur du manganèse. Il faut redoubler d’efforts dans la mise en œuvre de la Vision minière africaine. Selon la VMA de l’Union africaine, il existe d’autres options à explorer pour permettre aux gouvernements de moins dépendre des taxes et des redevances en intégrant plus étroitement le secteur minier dans l’économie nationale. Ces options comprennent entre autres une collaboration étroite avec les mineurs artisanaux et à petite échelle (ASM) d’une manière mutuellement bénéfique. Aussi l’exploitation minière industrielle pourrait également être plus intégrée dans l’économie locale en achetant, dans la mesure du possible, sur place, en embauchant du personnel local, en formant du personnel local, en veillant à ce qu’elles respectent les droits de l’homme, en veillant à ce qu’elles causent le moins possible des dommages et des dégradations sur l’environnement, et en soutenant le développement communautaire en veillant à ce que les infrastructures construites profitent également aux communautés.

AE : Des analystes estiment que la coopération continentale est nécessaire pour tirer pleinement profit des opportunités sur le marché des métaux nécessaires à la transition énergétique. Quelle est votre position sur ce sujet ?

LNK : Sur la plateforme Ecofin Pro, nous avons publié plusieurs rapports mettant en exergue les différentes opportunités existantes sur le marché des matières premières pour les pays africains, que ce soit pour le lithium, le cobalt, le nickel, le graphite, etc. Le point commun de tous ces métaux est qu’ils sont essentiels pour dans la fabrication des véhicules électriques. Sauf qu’actuellement, en dehors des recettes d’exportation de minerais bruts et de minerai de première transformation pour certains métaux, l’Afrique n’est pas en position de profiter autrement de ces opportunités. Les analystes estiment qu’en transformant davantage de minerai, les pays africains augmenteront la valeur et tireront plus de bénéfices. J’irai un peu plus loin en disant qu’il existe également des opportunités sur le marché des batteries, et même le marché des véhicules électriques. Embrasser ces voies peut paraitre d’un premier abord utopiste, mais si ça peut être difficile pour un pays, deux trois ou quatre pays qui collaborent se rendent la tâche moins difficile. Et je crois que si la volonté y est, les pays africains peuvent développer ensemble une chaine de valeur locale.

Source: Agence Ecofin

Mauritanie : la production de la mine d’or Tasiast a plus que triplé en 2022

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Le secteur minier mauritanien est dominé par la production du minerai de fer et de l’or. Si l’exploitation du premier cité est confiée à la Société nationale industrielle et minière (SNIM), celle de l’or est portée actuellement par la mine d’or Tasiast, détenue à 100 % par le canadien Kinross Gold.

Kinross Gold a produit 1,96 million d’onces d’équivalent or en 2022, ce qui correspond à une hausse de 35 % en glissement annuel. C’est l’annonce faite le mercredi 15 février par la compagnie canadienne qui précise que cette hausse résulte « en grande partie » de la performance à sa mine d’or Tasiast en Mauritanie, dont la production est passée de 170 502 onces en 2021 à 538 591 onces l’année dernière.

Il faut souligner que cette progression exceptionnelle de la production à Tasiast fait suite à la baisse tout aussi inédite de la production en 2021. En raison d’un incendie qui a entrainé la suspension des opérations de broyage à la mine vers la fin du deuxième trimestre 2021, Kinross y avait en effet vu sa production chuter de 138 % par rapport à 2020.

Notons que la production totale d’or de Kinross en 2022 a légèrement diminué en glissement annuel, si on tient compte de la contribution en 2021 de ses mines d’or russes et de sa mine d’or ghanéenne Chirano, toutes cédées entre juin et août 2022. En 2023, Kinross veut produire 2,1 millions d’onces d’équivalent or.

Rappelons que l’or fait partie, avec le fer, des deux principaux produits miniers d’exportation en Mauritanie. Selon les données de l’ITIE datant de 2021, le secteur minier représente 22 % du PIB et 73 % des exportations.

Source: Agence Ecofin

Le président mexicain ordonne au ministère d’accélérer la nationalisation du lithium

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Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a signé samedi un décret transférant la responsabilité des réserves de lithium au ministère de l’énergie, après la nationalisation des gisements de lithium en avril dernier.

Lors d’un événement à Sonora, Lopez Obrador a signé le décret qui ordonne au ministère de l’énergie « de prendre les mesures nécessaires pour mener à bien » le processus de nationalisation.

“(Faisons en sorte que) la nation soit propriétaire de ce minerai stratégique”, a déclaré Lopez Obrador lors de l’événement.

Le Mexique détient d’importants gisements potentiels de lithium, un matériau très recherché pour la production de batteries de véhicules électriques.

Des études suggèrent que le Mexique pourrait avoir quelque 1,7 million de tonnes de lithium. Alors que près d’une douzaine d’entreprises étrangères ont des concessions minières actives visant à développer des gisements potentiels de lithium, Lopez Obrador a déclaré qu’elles seraient toutes “revues”, ce qui assombrit les perspectives d’avenir du secteur.

“Ce que nous faisons maintenant … c’est de nationaliser le lithium afin qu’il ne puisse pas être exploité par des étrangers de Russie, de Chine ou des États-Unis”, a déclaré Lopez Obrador lors de l’événement.

La semaine dernière, le directeur général de la société publique de production de lithium, Pablo Taddei, a déclaré à Reuters que le Mexique était ouvert aux partenariats mais que le gouvernement fédéral aurait une participation majoritaire dans toute future coentreprise.

Le décret publié samedi par le ministère de l’Economie précise que “les droits et obligations des titulaires de concessions minières en vigueur qui se trouvent dans la zone de réserve minière de lithium restent en sécurité”.

Il ajoute qu'”aucune activité minière liée au lithium” ne peut être menée dans la réserve mais donne peu de détails supplémentaires.

(Par Carolina Pulice, Nelson Bocanegra et Valentine Hilaire; Montage par Jonathan Oatis et Alistair Bell)

Reuters

Source: Mining.com

Un fonds minier ghanéen envisage un investissement de plusieurs millions dans Atlantic Lithium

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L’Australien Atlantic Lithium (LON : ALL) (ASX : A11) a déclaré vendredi qu’il était engagé dans des pourparlers avec le Minerals Income Investment Fund (MIIF) du Ghana pour un financement pouvant atteindre 30 millions de dollars.

La société d’exploration et de développement développe le projet Ewoyaa dans le centre du Ghana, qui serait la première mine de lithium du pays.

Le MIIF a confirmé son intention de prendre une participation dans Atlantic Lithium et a déclaré que la société avait accepté de s’inscrire à la Bourse du Ghana. Atlantic Lithium a seulement déclaré que des discussions étaient en cours, ajoutant qu’il n’y avait aucune certitude qu’un investissement sera fait.

Une mise à jour des ressources pour Ewoyaa, publiée début février , montre une estimation des ressources minérales (MRE) de 35,3 millions de tonnes à 1,25 % d’oxyde de lithium (Li 2 O), dont 28 millions de tonnes dans les catégories mesurées et indiquées.

Cécilia Jamasmie      

Burkina Faso : DFR Gold veut augmenter les ressources du projet aurifère Cascades

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Le projet aurifère Cascades, anciennement dénommé Labola, héberge 635 000 onces d’or, dont 264 000 dans la catégorie indiquée et 371 000 dans la catégorie inférée, d’après la première estimation des ressources publiée en 2021.

Une campagne de forage de 10 000 mètres a démarré au projet aurifère Cascades, situé au sud-ouest du Burkina Faso, dans la ceinture de roches vertes de Banfora. L’objectif des travaux est d’augmenter les ressources du projet, indique un communiqué du propriétaire DFR Gold publié le lundi 13 février.

Ce programme se déroulera en deux phases dont la première, 5 000 mètres de forage, ciblera notamment les extensions des ressources actuelles ainsi que certaines zones du prospect de Daramandougou. La seconde phase sera axée sur les résultats de la première, et consistera donc à améliorer les résultats préalablement obtenus.

Pour rappel, le projet Cascades est piloté par Moydow Holdings, une coentreprise entre le canadien DFR Gold (80 %) et le britannique Panthera Resources (20 %). Selon la première estimation des ressources du projet, publiée en 2021, Cascades hébergerait 635 000 onces d’or, dont 264 000 dans la catégorie indiquée.

Source : Agence Ecofin

Mozambique : la Portugaise Galp veut céder ses intérêts dans le projet gazier de Rovuma

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Plus tôt cette semaine, Galp annonçait la cession de ses actifs dans le segment amont de l’industrie pétrolière de l’Angola. Un portefeuille acquis par la société locale Somoil, pour 830 millions de dollars.

Après l’Angola, la compagnie pétrolière portugaise Galp souhaite limiter ses investissements au Mozambique. Des sources anonymes au sein du secteur ont révélé jeudi 16 février qu’elle a sollicité les services de Bank of America, l’un des plus importants groupes bancaires des États-Unis, pour se délester de sa participation de 10 % détenue dans la zone 4 du bassin gazier de Rovuma, situé dans le nord du pays.

Le prix de cession de l’actif n’a pas filtré et comme dans le cas de la vente de son portefeuille d’actifs dans le segment amont en Angola, l’entreprise n’a pas précisé les motifs de ce projet. On sait néanmoins que lors de précédentes sorties médiatiques, Galp a exprimé son souhait de réduire ses opérations dans le fossile pour s’engager davantage dans le renouvelable.

Ce choix pourrait probablement aussi avoir un lien avec la situation sécuritaire dans le nord mozambicain. En effet, l’insurrection armée qui a éclaté en 2017 dans la région de Cabo Delgado a mis en difficulté deux des trois projets de monétisation des gisements gaziers identifiés dans la région à savoir Rovuma LNG et Mozambique LNG.

Récemment, la Française TotalEnergies qui opère Mozambique LNG, a dépêché l’expert en action humanitaire Jean-Christophe Rufin, au Mozambique avec pour mission « d’évaluer si la situation actuelle permet une reprise des activités dans le respect des droits humains ».

Abdel-Latif Boureima 

Source: Agence Ecofin

Burkina Faso: les 200 kg d’or réquisitionnés à un groupe canadien, un achat «à titre exceptionnel»

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Au Burkina Faso, le gouvernement a acheté 200 kilogrammes d’or appartenant à la Semafo,
une filiale du groupe canadien Endeavour Mining. Présentée comme une réquisition par
Ouagadougou, cette opération a suscité des spéculations à la suite desquelles les autorités
burkinabè ont réagi. Explications.

Selon un arrêté paru le 14 février 2023, le gouvernement burkinabè a réquisitionné 200
kilogrammes d’or appartenant à la Semafo, une filiale du groupe canadien Endeavour
Mining. Une réquisition qui est, en fait, un achat. Le gouvernement s’est d’ailleurs engagé à
respecter les conditions d’achat d’or sur le marché international pour cette transaction.
Mais, face aux spéculations que cette opération dite « de réquisition » a provoquées, le
gouvernement a réagi le 15 février au soir en rappelant qu’il demeure respectueux de ses
engagements pris avec les compagnies minières.

Le gouvernement reconnaît le caractère exceptionnel de l’opération
Le terme « réquisition » ne doit ainsi pas être pris au pied de la lettre. Il s’agit d’une
opération commerciale qui a même fait l’objet d’un contrat en bonne et due forme. Les 200
kilogrammes d’or ont été achetés au prix du marché, selon une source proche du dossier.
Endeavour Mining, la compagnie canadienne, les a déjà livrés et attend son paiement dans
les jours qui viennent. Mais tout le monde reconnaît que cette opération n’est pas ordinaire.
D’habitude, Endeavour Mining envoie son or en Suisse pour qu’il y soit raffiné. Car les lingots
qui sortent des mines burkinabè sont bruts et ne contiennent que 80% d’or. Le travail
consiste à arriver à un produit pur à 99,99%. Les compagnies minières vendent donc
généralement leur or à des raffineurs et non à des entités publiques comme des États.
Le gouvernement reconnaît d’ailleurs le caractère exceptionnel de l’opération. C’est une
transaction, affirme un communiqué de la primature, « dictée par un contexte exceptionnel
de nécessité publique ». D’ailleurs, la loi l’autorise parfaitement dès l’instant où l’exploitant
n’est pas lésé financièrement.

Reste la question que tout Ouagadougou se pose : pourquoi le gouvernement a besoin
d’acheter 200 kilogrammes d’or ? On sait que le Burkina Faso est engagé dans une lutte
contre les groupes jihadistes. Et que cette guerre nécessite des moyens importants. Mais on
sait aussi que l’État se finance normalement sur les marchés régionaux. Ainsi, ce mercredi 15
février, le Trésor public du Burkina Faso a encaissé près de 30 milliards de francs CFA en
bons du Trésor auprès de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Donc,
l’État burkinabè a de l’argent. Il a même reçu, en début de semaine, le soutien du patron de
la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi Brou.

En l’absence de précisions officielles sur le pourquoi de cet achat d’or, les Burkinabè en sont
réduits à spéculer.

Source: rfi.fr

L’Inde va devenir un poids lourd mondial de la production de lithium

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La découverte d’un gisement de lithium recélant des ressources évaluées à 5,9 millions de tonnes, un des plus importants du monde, va placer l’Inde parmi les plus importants producteurs du monde. Elle offre également au pays une manne, ce métal, dont la demande et les prix explosent, est stratégique dans la transition énergétique car utilisé dans la production de batteries pour véhicules électriques et de panneaux solaires.

Dans la course aux métaux stratégiques qu’impose la transition énergétique, l’Inde vient de marquer un point en annonçant la découverte d’un des plus importants gisements de lithium du monde. Situé au nord du pays, dans les régions du Jammu et du Kashmir, ses ressources sont évaluées à 5,9 millions de tonnes. Jusqu’ici, le pays n’avait identifié qu’un seul gisement dans la région du Karnataka, dans le sud-ouest du pays. Mais les ressources identifiées ne s’élèvent qu’à 1.600 tonnes.

De 5.000 dollars en 2015, la tonne de lithium est passée à 48.000 dollars aujourd’hui.

Source : LA TRIBUNE