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SOMISEN

Malawi : l’entreprise Serengeti met sous tension la phase 1 de la centrale solaire de Nkhotakhota

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Qualifié de « tragédie » par le président du Malawi lui-même, le faible accès à l’électricité est un défi pour le pays. Ainsi en novembre dernier, le Malawi a signé un protocole d’accord avec AMEA Power, pour le développement d’une centrale solaire de 50 MW.

Le producteur indépendant d’énergie, Serengeti Energy, a annoncé le vendredi 3 mars la mise sous tension de Nkhotakhota 1, une centrale solaire photovoltaïque de 21MWac. Nkhotakhota 1, la première phase de deux projets de centrales électriques totalisant en tout 38MWac, a atteint l’achèvement mécanique tandis que les tests et la mise en service sont en cours.

L’entreprise présente également des plans pour atteindre la date d’exploitation commerciale (COD) dans les semaines à venir. « Serengeti Energy tient à remercier ESCOM et toutes les parties prenantes pour avoir contribué à la mise sous tension de Nkhotakhota 1. Nous tenons également à remercier le gouvernement du Malawi pour son soutien dans la réussite globale du projet. Nous nous réjouissons de poursuivre notre collaboration alors que nous nous apprêtons à entamer la deuxième phase du projet. », indique Patrick Silungwe, directeur national de Serengeti au Malawi.

Il faut noter que le Malawi affichait un taux d’électrification de 15 % en 2020 selon la Banque mondiale. L’électrification reste donc un défi majeur dans le pays qui peut toutefois miser sur ses ressources renouvelables.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

La Communauté d’Afrique de l’Est investira 12 millions $ pour créer une école des régulateurs de l’énergie

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Les pays d’Afrique de l’Est ambitionnent d’harmoniser leur politique énergétique. Pour sa mise en œuvre, ce projet nécessite une main-d’œuvre qualifiée à l’instar des régulateurs d’énergie. Ces professionnels seront formés sur place dans une institution sous-régionale. 

La Communauté d’Afrique de l’Est a lancé un projet de construction d’un centre d’excellence en matière de régulation de l’énergie (ERCE). Le centre qui va nécessiter un investissement de 12 millions de dollars sera construit à Arusha, en Tanzanie. Un communiqué de l’Association des régulateurs énergétiques d’Afrique de l’Est (EREA), chargée de la mise en œuvre du projet, a indiqué que la Tanzanie vient de mettre à disposition le site.

« Le secrétaire exécutif de l’Association des régulateurs de l’énergie de l’Afrique de l’Est, Dr Geoffrey Mabea [photo, à gauche], a rencontré la présidente de la République-Unie de Tanzanie, SE Dr Samia Suluhu [photo, à droite], à State House à Arusha. La présidente a présenté un titre de propriété de 5 acres pour un terrain qui a été désigné pour la construction du Centre d’excellence de régulation de l’énergie et pour accueillir le secrétariat de l’EREA », peut-on lire dans le communiqué publié le 3 mars.

En prélude au lancement officiel du centre, l’EREA a lancé des cours de courte durée. Ceux-ci ont pour but d’identifier les lacunes en matière de formation. Une fois rodés, les cours serviront à la formation des régulateurs de l’énergie, notamment du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda, du Soudan du Sud, du Burundi, de la République démocratique du Congo et de la Tanzanie, et d’autres pays du continent sur le long terme.

Le centre qui sera le premier du genre sur le continent, permettra de réduire la dépendance à l’expertise européenne et américaine, très coûteuse. Aussi, il est attendu de lui qu’il booste le projet d’harmonisation des politiques énergétiques dans la sous-région afin de garantir une énergie abordable et fiable qui puisse attirer des investissements stratégiques et viables pour la création d’emplois.

Vanessa Ngono Atangana

Source : Agence Ecofin

Maurice : Qair remporte quatre projets hybrides solaires et de stockage sur batterie pour un total de 60MWac

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En Île Maurice, le défi de l’accès à l’énergie est quasiment relevé avec un taux d’électrification avoisinant les 100 %. Le pays aborde désormais le virage de la transition énergétique en mettant en œuvre plusieurs programmes d’inclusion du renouvelable dans son mix énergétique.

Le producteur indépendant d’électricité, Qair, a annoncé le 1er mars dernier la signature avec le Central Electricity Board mauricien de quatre contrats d’achat d’électricité provenant d’installations hybrides solaires photovoltaïques et de stockage sur batterie (BESS).

Totalisant 60 MWac, les centrales entreront en phase de construction cette année pour une mise en service en 2024. L’ensemble de ces projets nécessitera, selon Qair, un investissement d’une valeur d’environ 163 millions $, ce qui représente l’investissement le plus important dans le secteur de l’énergie du pays au cours des quinze dernières années.

« En tant qu’acteurs bien établis à l’ile Maurice, avec trois centrales électriques actuellement en service totalisant 35 MW, nous sommes heureux d’accélérer notre contribution à l’ambition du pays d’atteindre une part de 60 % d’énergies renouvelables dans son mix électrique d’ici 2030, en éliminant progressivement le charbon. », a déclaré Olivier Gaering, directeur général de Qair Mauritius.

Alors que Maurice émet 0,01 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone, le gouvernement du pays s’est engagé à réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

Maurice affichait un taux d’électrification de plus de 99 % en 2020 selon la Banque mondiale. Cependant, cette électrification repose essentiellement sur des ressources fossiles, notamment le charbon qui est importé d’Afrique du Sud et de Chine.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Namibie : Woodside envisage de s’offrir 56 % d’intérêts dans l’exploration du bloc PEL 87

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Lors de l’annonce de la prolongation de son permis de prospection sur le bloc PEL 87, Sintana Energy, l’un des partenaires du périmètre, avait indiqué que la conclusion d’un contrat d’amodiation était envisagée pour accélérer les travaux.

Selon des informations communiquées jeudi 2 mars par l’explorateur canadien Sintana Energy, la compagnie pétrolière australienne Woodside Petroleum envisagerait de s’engager sur le bloc d’exploration en mer PEL 87, opéré par sa compatriote Pancontinental Energy.

Le projet ferait suite à la conclusion récente d’un mémorandum d’accord en vertu duquel Woodside Petroleum acquérait 56 % des droits d’exploration du périmètre. En échange, la compagnie devrait prendre en charge, entre autres, la totalité des coûts d’une campagne de levés sismiques 3D prévue sur le bloc et estimés à 35 millions de dollars.

Selon les prévisions des parties prenantes, la campagne envisagée, l’interprétation des données acquises et la mise à disposition des résultats issus du processus devraient s’effectuer entre mars et juin 2023 et concerner au moins 5 000 des 10 970 km² de superficie que couvre le bloc.

L’effectivité de l’entente reste toutefois optionnelle pour Woodside. La société disposera en effet d’un minimum de 180 jours après la livraison des données de l’étude sismique pour exercer cette option. Une fois levée, Woodside s’engagera, avec ses partenaires, dans le forage d’un premier puits d’exploration sur le site.

« Nous sommes ravis de faire de nouveaux progrès avec Woodside sur le bloc. Le périmètre a déjà été cartographié avec des données techniques de bonne qualité, et le nouveau levé nous permettra ainsi qu’à nos partenaires de coentreprise, de faire mûrir ces perspectives passionnantes pour le forage », a déclaré Knowledge Katti, administrateur de Sintana Energy et PDG de Custos Investments, une société d’investissement basée en Afrique du Sud.

Cette dernière détient un intérêt minoritaire indirect dans le PEL 87 en partenariat avec la société publique du pétrole Namcor et Pancontinental.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Egypte : les projets d’énergies renouvelables continueront à être développés malgré la crise économique

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Dans une interview accordée à un site d’information local le 7 février, le ministre égyptien de l’Electricité et des Energies renouvelables, Mohamed Shaker El-Markabi, a déclaré qu’il n’était pas prévu d’arrêter les projets de production d’énergies renouvelables malgré la crise économique actuelle.

Le ministre a assuré que l’Égypte avait pris toutes les mesures nécessaires pour attirer les investissements étrangers et locaux dans les projets d’énergie renouvelable. Il a également révélé que la stratégie de l’État visant à augmenter la part d’énergie renouvelable dans le mix énergétique à 42 % d’ici 2035 est actuellement modifiée pour atteindre 50 % d’ici 2040.

Source : Agence Ecofin

Le Kenya, leader incontesté de l’énergie géothermique en Afrique (Rapport)

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Au Kenya, la branche orientale du Grand Rift africain est en quelque sorte une ouverture vers les profondeurs de la planète et la chaleur de la terre, ce qui offre une opportunité de produire en grande quantité de l’énergie géothermique.

En Afrique, la capacité d’énergie géothermique installée pour la génération d’électricité est d’environ 978 MWe, ce qui représente à peu près 5 % du total mondial, indique le rapport « Global geothermal market and technology assessment » de l’IRENA.

Plus de 99 % de cette capacité est installée au Kenya, soit 970 MWe. Il s’agit en effet de l’un des pays qui connaissent la croissance la plus rapide au monde dans le domaine. Au cours des dix dernières années, le Kenya a connu un taux de croissance annuel de 6 à 13 %, bien supérieur à la moyenne mondiale de 2 à 4,6 % par an.

Une croissance attribuée à une politique gouvernementale favorable qui soutient les investissements du secteur privé dans le renouvelable. Ainsi entre 2000 et 2014, 472 MWe ont été mis en service, suivis de 218 MWe supplémentaires entre 2014 et 2019. En 2022, 86,6 MWe supplémentaires ont été mis en service.

Toutefois, il faut signaler que pour le Kenya, il y a encore beaucoup de choses à faire pour exploiter pleinement un potentiel géothermique estimé à 10 000 MWe. Cela engage également les pays de la corne de l’Afrique qui possèdent un grand potentiel géothermique sous-exploité. C’est notamment le cas de Djibouti, de l’Éthiopie et de l’Ouganda, entre autres.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Mines en RDC : le nombre de femmes employées a atteint en 2021 son niveau le plus élevé en cinq ans (ITIE)

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En RDC, les Mines représentent un quart des emplois officiellement recensés par l’Office national de l’emploi (ONEM). Mais la place des femmes dans cette industrie reste encore faible.

En RDC, le secteur minier a employé 20 859 femmes en 2021, soit le niveau le plus élevé depuis cinq ans. C’est l’une des informations contenues dans le rapport du comité local de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), publié le mois dernier.

S’appuyant sur les chiffres de l’Office national de l’emploi, le document montre que le nombre de femmes employées dans le secteur minier congolais est sur une pente ascendante depuis 2017. Seulement, cette évolution semble plus tributaire du développement du secteur minier local au cours de la période, plutôt que d’une politique d’emploi plus inclusive vis-à-vis des femmes mineurs. Le nombre d’hommes employés dans le secteur ayant également atteint en 2021 son point le plus élevé en cinq ans.

Selon les calculs de l’Agence Ecofin, le pourcentage de femmes dans la main-d’œuvre globale du secteur minier est ainsi passé de 11,60 % en 2017 à 13,26 % en 2021, soit une hausse d’environ deux points de pourcentage.

Notons que la contribution des Mines à l’emploi est restée relativement stable entre 2019 et 2021, avec une légère baisse par rapport au niveau de 2017. En 2021, le secteur représentait 24,83 % de la main-d’œuvre employée en RDC, contre 25,40 % en 2017.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Oxfam appelle à intégrer des exigences relatives à la transition énergétique dans la prochaine Norme ITIE

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L’ITIE organise sa prochaine conférence mondiale en juin prochain à Dakar, sur le thème « Transparence en transition ». Il s’agit pour l’organisation de prendre la mesure des nouveaux défis posés par la transition énergétique, du point de vue de la transparence dans les industries extractives.

Pour Oxfam America, l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) doit prendre en compte les défis posés au secteur par la transition énergétique dans la rédaction de sa nouvelle Norme. Cette dernière qui remplacera la norme de 2019, devrait être dévoilée le 13 juin 2023 à l’ouverture de la conférence mondiale de l’organisation à Dakar au Sénégal.

Si le thème de cette rencontre de haut niveau se trouve justement être « Transparence en transition », Oxfam America a estimé dans un rapport paru le 28 février dernier que la norme ITIE reste « muette sur la transition énergétique ». Dans ce document publié à la veille de la 55ème réunion du Conseil d’administration de l’ITIE (tenue les 1er et 2 mars en Argentine), l’ONG appelle les membres de l’ITIE à adopter de nouvelles exigences.

« Si l’ITIE refuse d’intégrer les divulgations relatives à la transition énergétique dans son cadre, elle perdra de sa pertinence face à la prolifération d’autres initiatives et normes de transparence », préviennent les auteurs du rapport.

Il s’agit notamment de rendre impératifs la divulgation des plans de transition énergétique au niveau des États et le compte rendu régulier des progrès réalisés. Cela aiderait les différents acteurs à mieux comprendre comment les pays gèrent les conséquences de la transition énergétique sur les secteurs extractifs et les risques fiscaux associés. L’obligation de divulgation devra aussi s’étendre aux entreprises, afin qu’elles ne se contentent plus de présenter leurs contributions fiscales sans évoquer les risques écologiques liés à leur activité.

Oxfam appelle par ailleurs les pays membres à dévoiler les subventions aux secteurs extractifs (gaz, pétrole, mines) afin d’évaluer leur impact fiscal (réduction des revenus potentiels associés à l’extraction) et leur contribution à l’accélération ou à l’entrave des progrès potentiels vers la transition énergétique. On peut également citer la divulgation de la gestion et du suivi des impacts environnementaux et sociaux des projets, ou celle des règles relatives aux permis et licences environnementaux, aux programmes de réhabilitation, de démantèlement et de fermetures des projets.

L’objectif de ces deux dernières exigences est d’éviter (ou tout au moins, limiter le risque) d’assister au développement précipité de certains projets. Le ministre des Mines du Botswana a d’ailleurs évoqué ce risque récemment, appelant les États africains à ne pas prioriser les retombées économiques et financières au détriment des normes écologiques.

Si les différentes recommandations d’Oxfam ne manquent pas de pertinence, il faut souligner que leur adoption et leur mise en œuvre sont loin d’être acquises. D’après le compte rendu de la 54ème réunion du Conseil d’administration de l’ITIE tenue en octobre 2022, les États souhaitent davantage une clarification de l’actuelle Norme, plutôt que l’intégration de nouvelles exigences.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Ghana : Newcore Gold publie une première estimation de ressources minérales indiquées au projet aurifère Enchi

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Le projet ghanéen Enchi peut livrer environ 1 million d’onces d’or sur 11 ans, d’après une évaluation datant de 2021. Depuis cette date, son propriétaire canadien a mené des travaux de forage dont les résultats permettent d’espérer une amélioration de ces chiffres.

Au Ghana, le projet aurifère Enchi héberge 1,71 million d’onces d’or, dont 743 500 dans la catégorie indiquée. C’est ce qui ressort de l’estimation actualisée de ressources minérales publiée le mardi 7 mars par le canadien Newcore Gold, propriétaire exclusif de l’actif.

Cette mise à jour permet notamment de réduire l’incertitude entourant le développement du projet, car la catégorie indiquée est l’une des plus fiables en matière d’estimation de ressources. L’actualisation a également permis d’établir pour la première fois une ressource minérale souterraine inférée de 135 900 onces, qui pourrait potentiellement soutenir une exploitation minière souterraine.

« Il s’agit d’une étape importante, car elle met en évidence le potentiel à long terme d’Enchi pour accueillir une mine sur plusieurs décennies, avec non seulement des ressources d’or oxydé à ciel ouvert près de la surface, mais aussi une croissance des ressources provenant d’une minéralisation de sulfure à haute teneur en profondeur », a commenté Luke Alexander, PDG de Newcore.

Pour rappel, l’évaluation économique préliminaire publiée en juin 2021 estime que le projet Enchi peut livrer près d’un million d’onces d’or sur 11 ans. Avec l’augmentation des ressources enregistrée depuis cette date, la capacité de production et la durée de vie de la future mine devraient connaitre des améliorations dans les prochaines évaluations.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Zimbabwe : le gouvernement est prêt à soutenir la production locale de batteries au lithium

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La hausse des recettes minières est l’un des leviers sur lesquels s’appuie le gouvernement du Zimbabwe pour relancer l’économie locale. Dans cette optique, une attention particulière est portée au lithium, produit minier qui promet des revenus conséquents vu son rôle dans la transition énergétique.

Le Zimbabwe cherche à accroitre les revenus générés par le lithium, produit minier dont il est le seul producteur en Afrique, non seulement en augmentant l’extraction, mais en investissant aussi dans la transformation au niveau local. Le ministre des Finances et du Développement économique, Mthuli Ncube, a ainsi indiqué le mois dernier que le gouvernement est prêt à avancer 20 millions $ aux investisseurs porteurs de projets de fabrication de batteries au lithium dans le pays.

Selon les détails donnés par le média local The Herald, cette stratégie est soutenue par le Parlement où un projet de loi portant révision du code minier est actuellement débattu en Commission. Selon Edmond Mkaratigwa, président de la Commission parlementaire des mines et du développement minier, le pays doit obtenir de meilleures retombées financières grâce à son lithium, compte tenu de l’intérêt que ce produit suscite actuellement dans le monde.

« Il est impératif que nous nous attelions à la tâche et que nous élaborions une loi qui aura un impact positif sur la génération actuelle ainsi que sur notre postérité. Nous devrions faire en sorte que […] le Zimbabwe exporte des produits finis tels que des batteries qui ont une meilleure valeur », a-t-il indiqué.

Rappelons que les autorités zimbabwéennes ont déjà pris un certain nombre de décisions s’alignant derrière cette politique. En septembre dernier, un accord de 2,83 milliards $ a ainsi été annoncé entre le gouvernement et les entreprises chinoises Eagle Canyon International Group et Pacific Goal Investment Ltd pour la construction d’un complexe industriel étendu sur 5 000 hectares et destiné à transformer localement plusieurs métaux, dont le lithium.

Le gouvernement a également interdit l’exportation du minerai brut de lithium, une mesure qui cible en particulier les mineurs artisanaux. Harare a également annoncé en juillet 2022 l’introduction d’une redevance de 5 % sur la production du lithium dès 2023.

Source : Agence Ecofin