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Angola : la Namibie apportera son expertise dans l’uranium et l’exploitation offshore des diamants

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La Namibie est le premier producteur africain d’uranium. Alors que ce minerai rencontre un intérêt croissant en raison de la transition énergétique, l’Angola veut se lancer sur ce nouveau marché en tirant profit de l’expérience namibienne.

La Namibie et l’Angola ont tenu cette semaine plusieurs échanges portant sur la coopération dans l’exploitation des diamants en haute mer et de l’uranium, deux secteurs qui dominent le secteur minier namibien. C’était à l’occasion d’une rencontre entre le ministre angolais des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, Diamantino Azevedo, et son homologue Tom Alweendo, ministre namibien des Mines et de l’Énergie.

À en croire l’agence angolaise d’informations Angop, l’expertise namibienne permettra notamment à l’Angola d’améliorer son cadre réglementaire ainsi que ses capacités en matière d’exploration de diamants offshore. « Notre pays dispose des conditions nécessaires pour ce type d’investissement, et tout ce qu’il faut, c’est une plus grande attention à la réglementation, car il est nécessaire de prendre en compte la préservation de l’environnement », a expliqué M. Tom Alweendo.

Pour rappel, l’Angola est le 4ème producteur africain de diamants. La Namibie quant à elle est le premier producteur africain d’uranium.

Source : Agence Ecofin

Mozambique : le rubis Estrela de FURA deviendra en juin le plus gros jamais mis aux enchères

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Premier producteur africain de graphite ces dernières années, le Mozambique est aussi historiquement connu pour ses rubis. Estrella de FURA a été découvert dans la même région que la mine Montepuez, présentée comme origine de plus de 50% de l’offre mondiale de rubis de qualité.

En juin prochain à New York, la maison de vente aux enchères américaine Sotheby’s mettra en vente le rubis Estrela de FURA, un bijou de 55,22 carats. Taillé à partir d’un brut de 101 carats extrait d’une mine de Montepuez au Mozambique en septembre 2022, par la société FURA Gems. Ce sera le plus gros rubis de qualité gemme jamais mis aux enchères.

Avec un prix initial de 30 millions USD estimé par Sotheby’s, Estrela de FURA est surtout sur le point de battre le record de la vente la plus chère de l’histoire pour une pierre précieuse de cette catégorie. Ce statut est actuellement détenu par le Sunrise Ruby, pierre de 25,59 carats extraite en Birmanie et vendue aux enchères en mai 2015 pour 30,3 millions USD.

« Ce rubis est sans aucun doute en lice pour devenir le porte-étendard des rubis africains — et des pierres précieuses en général, sensibilisant le monde entier sur leur capacité à égaler, et même à surpasser ceux de Birmanie, qui ont traditionnellement été la source la plus désirable et la plus reconnaissable de rubis », explique Quig Bruning, l’un des directeurs de Sotheby’s.

Notons qu’une partie du produit de la vente sera rapatrié au Mozambique pour la création de la Fura Training Academy, un programme de formation en agriculture, menuiserie, ingénierie et mines, en faveur des communautés locales.

Source : Agence Ecofin

Le Togo crée une compagnie pour exploiter son manganèse : le bout du tunnel pour le projet Nayega ?

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L’Afrique représente plus de 60% de l’offre mondiale de manganèse, grâce aux performances du Gabon et de l’Afrique du Sud. Si le Togo ne dispose pas d’autant de réserves minérales que ces deux géants, le pays ouest-africain peut se faire une place sur le marché avec son projet Nayega.

Cette semaine a été annoncée la création de la Société togolaise de manganèse. Le décret portant attribution et organisation de cette nouvelle compagnie minière nationale a été adopté au cours du Conseil des ministres tenu mercredi le 5 avril dans la capitale Lomé.

Selon le compte rendu du Conseil, cette décision va contribuer à doubler la part du secteur minier dans le PIB d’ici 2025. Si le projet Nayega n’a pas été mentionné, il devrait être au cœur de la mission de ‘’valorisation du manganèse’’ confiée à la nouvelle société. Avec des réserves de minerai estimées à 8,48 millions de tonnes pour une teneur de 14%, il s’agit en effet du plus important gisement dont dispose le pays pour cette matière première qui reste le 4ème métal le plus utilisé au monde.

Nayega appartient à la société britannique Keras Resources qui a négocié un intérêt de 76,5% dans l’actif, contre 10% pour le gouvernement togolais. La mine, qui devait entrer en production en 2020 avec une capacité nominale mensuelle de 6 500 tonnes de minerai commercialisable, n’a jamais vu le jour, bloquée selon les informations de l’Agence Ecofin, par le changement de gouvernement intervenu en octobre 2020.

Pourtant, selon un rapport publié en février par Ecofin Pro, le manganèse devrait être de plus en plus sollicité sur le marché mondial des matières premières à la faveur de la transition énergétique, car il peut être utilisé dans les batteries de véhicules électriques. Le timing du gouvernement togolais semble donc idéal, à condition que les autorités trouvent un accord avec Keras pour enfin lancer l’exploitation du gisement. Pour le moment, aucun détail n’a été dévoilé sur l’état des négociations entre les parties.

Pour rappel, le Togo dispose d’autres ressources minérales dont le phosphate, historiquement son premier produit minier d’exportation. Ce segment a certes perdu de sa superbe ces dernières années (le Togo figurait parmi les 5 premiers producteurs mondiaux avant les années 2000, mais se trouve aujourd’hui hors du Top 20 mondial), mais le gouvernement travaille là aussi à le relancer sous la houlette de la Société nouvelle des phosphates du Togo.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Matières premières critiques : l’Union européenne proposera à l’Afrique des partenariats axés sur le raffinage sur place

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L’UE a présenté une nouvelle feuille de route pour sécuriser l’approvisionnement de ses 27 membres en matières premières critiques, et pour réduire leur forte dépendance vis-à-vis d’une poignée de pays, dont la Chine.

L’Union européenne (UE) envisage de proposer à des pays riches en matières premières critiques, en particulier en Afrique, des partenariats « gagnant-gagnant » axés sur le raffinage local de ces matières indispensables aux transitions écologique et numérique, en vue de réduire sa forte dépendance vis-à-vis de la Chine. La feuille de route a été dévoilée jeudi 16 mars par la Commission européenne.

Selon le règlement sur les matières premières critiques (European Raw Critical Materials Act/CRMA), l’UE prévoit de créer une sorte de ‘’Club des CRM’’qui « réunira les pays consommateurs et les pays riches en ressources afin d’encourager les investissements durables dans les pays producteurs et de leur permettre de remonter la chaîne de valeur ».

Ce document consulté par Euractiv, un portail d’information spécialisé dans les affaires européennes, précise que l’intérêt se porte sur l’encouragement du raffinage et de la transformation des matières premières critiques comme le cobalt, le lithium, le nickel, le tungstène ou encore les terres rares dans les pays producteurs.

« Ce que souhaitent ces partenaires potentiels, c’est partager progressivement la valeur ajoutée localement. 2 000 euros la tonne de lithium extraite, 80 000 euros raffinée. Le raffinage va se faire en Chine et la valeur ajoutée qui permet de contribuer au développement va disparaître », a expliqué le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, cité par RFI.

« Nous ne pouvons pas aller voir les pays tiers et leur dire de ‘’faire le sale boulot’’ que requièrent l’exploitation minière et l’extraction, c’est moralement inacceptable. Nous devons contribuer à renforcer l’impact économique au niveau local, ce que la Chine n’est pas encline à faire », a-t-il ajouté, indiquant que la proposition de la Commission européenne constitue « une sorte de test qui montre que l’UE peut agir seule, avec ses propres méthodes et ses propres valeurs ».

D’autre part, l’UE proposera à ses partenaires commerciaux comme les États-Unis ou le Canada d’entrer dans ce qu’elle appelle le « club des investisseurs ». Outre les partenariats avec les pays producteurs, la nouvelle feuille de route prévoit l’extraction de 10% des matières premières critiques au sein de l’UE d’ici 2030 contre 3% actuellement, ainsi que la transformation et le raffinage de 40% ces matériaux dans l’espace européen contre 0 à 20% aujourd’hui.

Les objectifs de recyclage ont été par ailleurs fixés à 15% du total des besoins des 27, qui souhaitent désormais ne pas dépendre d’un pays tiers unique pour plus de 65% de leur consommation annuelle de chacune des matières premières critiques. L’objectif est de « garantir un approvisionnement sûr, diversifié, abordable et durable » afin de « réduire la dépendance actuelle de l’UE à l’égard d’un seul ou de quelques pays ».

Source: Agence Ecofin

L’Afrique détient entre 20% et 90% des réserves mondiales de 11 minéraux nécessaires à la transition énergétique (rapport)

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Bien qu’il reste encore peu exploré, le continent détient déjà des parts considérables des réserves mondiales des minéraux critiques. De plus, la plupart des études géologiques y ont été menées avant que certains minéraux ne soient reconnus comme essentiels à la transition énergétique.

L’Afrique détient entre 20% et 90% des réserves mondiales de 11 minéraux nécessaires à la transition énergétique comme les métaux du groupe du platine, le cobalt, le chrome et le zircon, selon un rapport publié en novembre dernier par l’ONG Natural Resource Governance Institute (NRGI).

Intitulé « Triple win : How mining can benefit Africa’s citizens, their environment and the energy transition », ce rapport précise que le continent dispose de plus de 90% des réserves planétaires des métaux du groupe du platine (ruthénium, rhodium, palladium, osmium, iridium, platine et rhénium), qui sont notamment utilisés dans la fabrication des piles à combustible, des électrolyseurs nécessaires à la production de l’hydrogène vert et des catalyseurs automobiles.

L’Afrique abrite également 80% des réserves mondiales de phosphate nécessaire à la fabrication des cathodes des accumulateurs LFP (Lithium, Fer, Phosphate) et des engrais.

Elle détient aussi des parts importantes des réserves mondiales de neuf autres minéraux indispensables pour la fabrication des solutions de stockage d’énergie, des panneaux photovoltaïques, des pales d’éoliennes et de divers composants des véhicules électriques : le manganèse (55% des réserves mondiales), le cobalt (44%), l’ilménite (43%), l’yttrium (43%), le chrome (40%), le vanadium (30%), la bauxite (22%), le graphite (21%) et le zircon (20%).

Le rapport, qui révèle aussi que l’Afrique détient 19 % des réserves mondiales de métaux nécessaires à la fabrication d’un véhicule électrique standard alimenté par une batterie, souligne que le continent est encore peu exploré puisqu’il possède la plus faible concentration de richesses minérales connues dans le monde.

Une exploration plus poussée pourrait ainsi révéler de nouveaux gisements de minéraux critiques. Mais même dans l’état actuel des choses, il est indéniable que le continent joue déjà un rôle très important dans la réalisation des objectifs de réduction des émissions à l’échelle globale.

Natural Resource Governance Institute, qui milite pour l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles afin de promouvoir un développement durable et inclusif, précise cependant que la transition vers des systèmes énergétiques à faibles émissions à l’échelle mondiale d’ici 2050 ne doit pas répéter les erreurs qui ont caractérisé l’exploitation minière en Afrique dans le passé.

Les pays du continent et leurs citoyens n’ont pas jusqu’ici profité suffisamment de leurs ressources minérales. L’industrie minière a certes contribué à hauteur de 8 % aux recettes publiques totales dans les 15 pays du continent les plus dépendantes de cette activité, mais elle n’a généré que très peu d’opportunités pour les entreprises africaines dans les segments de la fourniture de services aux compagnies minières et des chaînes de valeur utilisant les minéraux. Entre outre, les activités minières ont accentué la pollution et la déforestation.

Des bénéfices sur trois fronts

Le rapport souligne dans ce cadre qu’une exploitation responsable des minéraux de la transition énergétique peut conduire à des bénéfices sur trois fronts : l’accélération de la transition énergétique ; l’amélioration de la croissance économique et du bien-être social en Afrique ; et la protection de la nature dans les zones d’exploitation.

Pour réaliser ces bénéfices, Natural Resource Governance Institute a identifié plusieurs pistes.

Il s’agit en premier lieu d’établir des zones interdites à l’exploitation minière regroupant notamment les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO, les vastes étendues de forêts et les aires de précieuse biodiversité dans le cadre d’accords entre les gouvernements locaux, les bailleurs de fonds et les compagnies minières.

En second lieu, les bailleurs de fonds multilatéraux devraient soutenir les Etats et les compagnies minières en participant plus activement aux études géologiques, étant donné que le continent africain demeure peu exploré. D’autant plus que de nombreuses études géologiques y ont été menées avant que plusieurs minéraux ne soient reconnus comme essentiels à la transition énergétique.

Pour faire bénéficier davantage les Africains des richesses de leurs sous-sols, les pays développés et les bailleurs de fonds devraient par ailleurs encourager l’apparition d’une industrie locale dans la chaîne de valeur des véhicules électriques et des énergies renouvelables ainsi que l’émergence de fournisseurs locaux de compagnies minières pour une multitude de produits allant des camionnettes aux foreuses, en passant par les pièces de rechange, les services de restauration et la gestion des ressources humaines.

Dans ce chapitre, les compagnies minières étrangères et les bailleurs de fonds devraient investir dans des centres de formation, des universités et des activités de recherche et de développement pour assurer un transfert de technologies aux travailleurs locaux.

Les différents acteurs impliqués dans les chaînes de valeur des minéraux de la transition énergétique sont également appelés à se coordonner à l’échelle régionale pour partager les minerais et les infrastructures et mieux définir leurs besoins en biens et services.

Les bailleurs de fonds devraient également financer des projets d’énergies renouvelables pour fournir de l’électricité propre aux activités d’extraction, de transformation et de production locale.

Natural Resource Governance Institute estime cependant que cette recette visant à partager plus équitablement les fruits des richesses minières africaines ne réussira qu’en cas d’une importante amélioration des indicateurs de gouvernance, notant que 16% seulement des pays producteurs de minéraux critiques divulguent systématiquement tous les contrats miniers ou la plupart d’entre eux.

Source: Agence ecofin

Anglo American va construire un hub d’hydrogène vert dans le centre du Chili

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Anglo American (LON : AAL) a lancé un programme qui vise à mettre en place un corridor d’hydrogène vert dans le centre du Chili pour accélérer la décarbonation du pays et transformer l’industrie minière.

Le pôle projeté, axé sur l’innovation et les nouvelles technologies, impliquerait la construction d’installations dans la région métropolitaine, où se trouve la capitale Santiago, et la région côtière de Valparaiso. À partir de là, Anglo American expédiera éventuellement le carburant à l’étranger, a-t-il déclaré.

Elle a déclaré que près d’un tiers des émissions générées par les transports publics et privés sont concentrés dans cette zone, qui compte plus de huit millions d’habitants.

La plus grande exploitation d’Anglo American au Chili, la mine de cuivre Los Bronces, est également située dans la région métropolitaine, à environ 65 km de Santiago.

La Stratégie nationale pour l’hydrogène vert du Chili , adoptée par le ministère de l’Énergie en 2020, soutient que le premier pays producteur de cuivre a le potentiel de produire l’hydrogène vert le moins cher de la planète d’ici 2030.

Le secteur, selon le gouvernement, pourrait représenter environ 10% du PIB du Chili, similaire à la contribution du secteur minier.

Anglo American a appelé les acteurs publics et privés à participer à une étude qui analysera également les applications possibles de l’hydrogène vert et les obstacles existants à surmonter.

Une première étape d’étude sera menée pendant quatre mois avec le soutien de l’unité des technologies de l’hydrogène de l’Université catholique et de firmes internationales telles que First Mode. Il s’agit de la société qui a développé la technologie nuGen utilisée dans le premier camion minier alimenté à l’hydrogène vert d’Anglo American , actuellement en cours de test en Afrique du Sud.

L’entreprise dispose déjà au Chili d’un générateur d’hydrogène opérationnel pour les véhicules et les processus miniers, qui a été installé dans la zone de la décharge de résidus de Las Tortolas de Los Bronces.

Anglo American met en service le plus grand camion à hydrogène du monde
Le camion à hydrogène de la mine Mogalakwena d’Anglo American Platinum en Afrique du Sud. ( Image reproduite avec l’aimable autorisation d’ Anglo American. )

L’usine de production d’hydrogène fonctionne avec de l’eau réutilisée et déminéralisée provenant des opérations minières d’Anglo American et tire son énergie de deux centrales solaires situées sur le même site, qui ont une capacité de production totale de 186 kW.

Anglo American s’attend à ce que le projet ouvre la voie à la création de politiques publiques favorisant une industrie de l’hydrogène vert, qui pourrait éventuellement dépasser le cuivre en tant que principale exportation du Chili.

Il y a actuellement plus de 70 projets à l’étude ou en développement au Chili concernant l’hydrogène vert.

Le ministère des Mines estime que les investissements dans l’énergie propre passeront de 45 milliards de dollars prévus en 2030 à 330 milliards de dollars d’ici 2050.

Source : mining.com

Avino signale un décès dans une mine d’argent au Mexique

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Avino Silver & Gold Mines (TSX : ASM) a annoncé le décès d’un employé d’un entrepreneur dans sa propriété phare de Durango, au Mexique.

Avino a déclaré que la direction et le personnel soutenaient les autorités mexicaines dans leur enquête et qu’ils ne s’attendaient pas actuellement à ce que l’accident affecte la production de la mine Avino.

La mine Avino, qui est entrée en production commerciale en 2016, a produit environ 985 000 oz. d’argent, 5 778 onces. d’or et 6,5 millions de livres de cuivre en 2022, battant le haut de ses prévisions en termes d’équivalent argent.

La société a récemment livré une estimation des ressources mise à jour pour la propriété Avino, avec des ressources totales mesurées et indiquées de 34,6 millions de tonnes contenant 70 millions d’onces. d’argent, 596 650 onces. d’or et 301,4 millions de livres de cuivre dans tous les gisements.

Source : mining.com

Teck Resources et Agnico Eagle concluent la coentreprise du projet de cuivre de San Nicolás au Mexique

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Agnico Eagle Mines (TSX et NYSE : AEM) et Teck Resources (TSX : TECK.A et TECK.B, NYSE : TECK) ont annoncé jeudi la clôture de la coentreprise précédemment annoncée pour faire avancer le projet de développement de cuivre-zinc de San Nicolás.

Teck et Agnico Eagle ont signé un accord d’actionnaires de coentreprise par lequel Agnico Eagle, par l’intermédiaire d’une filiale mexicaine en propriété exclusive, prendra une participation de 50 % dans Minas de San Nicolás (MSN) pour 580 millions de dollars. Teck et Agnico Eagle sont désormais des partenaires de coentreprise à 50/50 à San Nicolás, travaillant ensemble pour faire progresser l’autorisation et le développement du projet dans l’État de Zacatecas.

Teck a estimé en 2021 que San Nicolas contient des réserves prouvées et probables de 105,2 millions de tonnes titrant 1,12% de cuivre, 1,48% de zinc, 0,4 gramme d’or par tonne et 22 grammes d’argent par tonne, soit plus de 2% d’équivalent cuivre. 

Teck a terminé une étude de préfaisabilité en mars 2021 sur San Nicolas, qui envisageait une exploitation à ciel ouvert, par camion et pelle, de traitement et de flottation. L’étude a estimé la première production en 2026, une durée de vie de la mine de 15 ans et, au cours des cinq premières années, une production annuelle de 63 000 tonnes de cuivre et 147 000 tonnes de zinc en concentré. 

Selon l’étude, la durée de vie moyenne des teneurs de tête de mine serait de 1,13 % de cuivre et de 1,49 % de zinc, et les coûts d’exploitation moyens du C1 étaient fixés à 16 ¢ par livre de cuivre au cours des cinq premières années de production et à 44 ¢ par livre. sur la durée de vie de la mine, déduction faite des crédits de sous-produits. 

Les coûts en capital de développement devaient s’élever à environ 842 millions de dollars avec une période de récupération de 2,6 ans. À 3,50 $ la livre de cuivre et 1,15 $ la livre de zinc, l’étude a estimé un taux de rendement interne après impôt de 33 %. 

Les entreprises prévoient de soumettre une évaluation de l’impact environnemental et une demande de permis pour San Nicolás au premier semestre 2023 et visent l’achèvement d’une étude de faisabilité au début de 2024.

Source : mining.com

Newcrest et Harmony Gold signent un accord pour faire avancer le projet Wafi-Golpu

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Newcrest Mining (ASX, TSX : NCM) et Harmony Gold (NYSE : HMY) ont annoncé jeudi avoir signé un accord-cadre avec le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) qui fixe les conditions clés pour développer conjointement le projet de cuivre et d’or Wafi- Golpu .

Le protocole d’accord (MoU) décrit les principaux aspects à inclure dans le contrat de développement minier, condition préalable à l’obtention d’un bail minier spécial pour le projet, détenu à parts égales par les deux mineurs.
L’octroi d’une licence pour Wafi-Golpu est bloqué depuis 2019 , d’abord par le changement de gouvernement dans la nation insulaire du Pacifique cette année-là et, peu de temps après, par la pandémie mondiale.

Les termes du protocole d’accord incluent la participation du gouvernement de la PNG dans le projet, les taux de redevance et d’imposition, l’autorisation “aussi rapidement que possible” et les engagements de la coentreprise à investir dans les infrastructures locales et le développement social.

Il contient également une provision de stabilité pour soutenir l’important investissement à long terme requis pour développer et exploiter le projet.

La directrice générale par intérim de Newcrest, Sherry Duhe, a décrit l’accord comme une étape cruciale.

“L’engagement du Premier ministre Marape, de son gouvernement et du gouverneur de la province de Morobe envers ce protocole d’entente nous donne l’assurance que l’autorisation progressera de manière constructive et en temps opportun jusqu’à l’octroi d’une licence minière spéciale”, a-t-elle déclaré. “Nous procéderons ensuite rapidement à la mise à jour de l’étude de faisabilité de 2018 et commencerons l’ingénierie en vue du développement.”

Newcrest et Harmony construisent l'une des mines d'or les moins chères au monde
Emplacement du projet. (Avec l’aimable autorisation de Newcrest Mining )

Le directeur général d’Harmony Gold, Peter Steenkamp, ​​a noté que le protocole d’accord reconnaissait que le développement de Wafi-Golfu revêtait une importance économique majeure pour le peuple de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Il a ajouté qu’après la mise à jour de l’étude de faisabilité, la société demandera l’approbation du conseil d’administration pour la décision d’investissement financier nécessaire pour développer le projet.

Le rapport de 2018 décrit les coûts en capital de 2,82 milliards de dollars pour les grottes à trois blocs à Wafi-Golpu.

La production annuelle moyenne sur la durée de vie de la mine de 28 ans a été estimée à 161 000 tonnes de cuivre et 266 000 onces d’or.

Il a rapporté une valeur actualisée nette de 2,6 milliards de dollars, un taux de rendement interne de 18,2 % et une période de récupération de 9,5 ans. Ces chiffres étaient basés sur un prix de l’or de 1 200 $ l’once et un prix du cuivre de 3 $ la livre. L’or se négocie désormais à plus de 2 000 dollars l’once et le cuivre à 4,05 dollars la livre .

Cinq ans pour construire

Situé près de la ville portuaire de Lae, dans la province de Morobe, Wafi-Golpu devrait mettre environ cinq ans entre l’octroi du bail minier et la production de son premier minerai.

Le projet dispose déjà d’un permis environnemental pour le placement de résidus en haute mer comme méthode de gestion des déchets miniers, accordé en 2020.

Au pic de production, Wifi-Golfu devrait produire 320 000 onces d’or et 150 000 tonnes de cuivre par an.

L’annonce intervient moins d’une semaine après que Barrick Gold (TSX : ABX) (NYSE : GOLD) a signé un accord avec PNG pour accélérer la reprise des opérations à la mine d’or de Porgera, qui ont été suspendues pendant trois ans.

Newcrest est actuellement la cible d’une prise de contrôle par Newmont Mining (NYSE : NEM)(TSX : NGT), le plus grand producteur d’or au monde.

Source : mining.com

Malawi : les ressources indiquées au projet de graphite et de rutile Kasiya sont en hausse de 80 %

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Le projet Kasiya est l’un des actifs de graphite et de rutile les plus importants au monde. D’après la dernière estimation de ressources minérales publiée en avril 2022, il héberge 1,8 milliard de tonnes de ressources indiquées et inférées titrant 1,01 % de rutile et 1,32 % de graphite.

Au Malawi, le projet Kasiya héberge le plus grand gisement de rutile au monde et le deuxième plus important gisement de graphite au monde. C’est ce qu’a confirmé son propriétaire australien Sovereign Metals, dans une mise à jour publiée le 5 avril et faisant état d’une hausse de 81 % des ressources minérales indiquées du projet par rapport à l’estimation d’avril 2022.

Avec ce résultat, les ressources indiquées, catégorie considérée comme la plus fiable en cas de future exploitation, représentent 66 % de l’estimation de ressources du projet. Plus de 500 millions de tonnes de ressources minérales inférées sont en effet passées dans la catégorie indiquée, ce qui porte désormais à 1,2 milliard de tonnes titrant 1 % de rutile et 1,5 % de graphite, soit 12,2 millions de tonnes de rutile contenu dans le minerai pour 18 millions de tonnes de graphite.

« Le taux de conversion confirme la continuité de la géologie et de la teneur et témoigne de la qualité et de la robustesse du gisement. Kasiya est en passe de devenir un fournisseur majeur à long terme de rutile naturel et de graphite, deux minéraux essentiels dont l’offre devrait être fortement déficitaire à court terme », a commenté Julian Stephens, DG de la compagnie.

Pour rappel, cette estimation s’intègre dans les travaux en cours pour l’étude de préfaisabilité du projet destiné à affiner les résultats d’une étude exploratoire datant de juin 2022. Selon cette évaluation, Kasiya devrait avoir une capacité de production annuelle de 242 000 tonnes de rutile et 155 000 tonnes de graphite sur une durée de vie de 25 ans.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin