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SOMISEN

Trilogy annonce un placement privé auprès des principaux actionnaires

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Trilogy Metals, basée à Vancouver, a annoncé un placement privé sans intermédiaire, dirigé par ses deux principaux actionnaires, pour émettre 5,85 millions d’actions à 0,55 $ l’action, levant environ 3,22 millions de dollars.

Electrum Strategic Opportunities Fund et une filiale en propriété exclusive de South32 ont indiqué leur intention de souscrire pour 1,2 million de dollars chacun dans le cadre du placement.

Outre Electrum et South32, le président et chef de la direction de Trilogy, Tony Giardini , et d’autres ont également indiqué leur intention de souscrire au placement privé.

Electrum détient actuellement 20,4 % des actions ordinaires émises et en circulation de la société et en détiendra 21 % après le placement privé. South32 détient actuellement 11,0 % des actions ordinaires émises et en circulation de la société et en détiendra 12,0 % après le placement privé.

Le produit du placement sera utilisé aux fins générales de l’entreprise. 

Source : mining weekly

Les prix du pétrole devraient dépasser les 100 dollars le baril et s’y maintenir pendant des années (Expert)

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Alors que la conjoncture pousse certains analystes à se questionner sur le retour au-delà de 100 dollars des prix du baril, un expert évoque les conditions dans lesquelles ce niveau de prix pourrait être à nouveau franchi.

Dans une interview accordée à Bloomberg, Eric Nuttall, gestionnaire de portefeuille principal et associé chez Ninepoint Partners, a indiqué que le prix du pétrole pourrait dépasser les 100 dollars le baril et s’y maintenir pendant plusieurs années. Pour lui, le faible niveau des stocks sera le principal catalyseur de la hausse possible des prix qui pourrait intervenir dès l’été prochain.

Toutefois, l’expert a expliqué que les prix du pétrole n’augmenteront que si les États-Unis et le reste des producteurs du monde procèdent à des ponctions hebdomadaires massives, ce qui, selon lui, commencera en mai et se poursuivra tout au long des mois de juin, juillet et août.

Par ailleurs, Nuttall estime que même si les prix du pétrole n’atteignent pas ses prévisions, les entreprises les mieux placées pour profiter de cette hausse des prix du pétrole continueront de verser un dividende de 20 % aux investisseurs l’année prochaine, tout en maintenant la production au même niveau pendant les 30 prochaines années. Cela est d’autant plus possible que le secteur affiche les bilans les plus solides de son histoire, un flux de trésorerie disponible record et un solide engagement à restituer le capital aux investisseurs.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : la production d’or de l’australien Perseus Mining a baissé de 17 % au premier trimestre 2023

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Avec environ 295 000 onces livrées en 2022, Yaouré est l’une des plus grandes mines d’or de Côte d’Ivoire. Avec Sissingué, il s’agit des deux actifs en production du portefeuille de la compagnie minière australienne Perseus Mining dans le pays.

En Côte d’Ivoire, les mines d’or Yaouré et Sissingué ont livré respectivement 64 753 onces et 11 803 onces au premier trimestre 2023. C’est ce que révèle le rapport d’activités de la période publié le 19 avril par son propriétaire, l’australien Perseus Mining, ce qui représente une baisse de 17 % en glissement annuel.

Cette baisse est liée aux deux mines, puisque la production de Yaouré se situait à 76 921 onces d’or au premier trimestre 2022, contre 15 012 onces pour Sissingué. Cela n’empêchera pas toutefois la compagnie d’atteindre ses objectifs pour l’exercice financier 2023 qu’elle clôture le 30 juin prochain. Pour les neuf premiers mois de l’exercice, Perseus a en effet produit 201 573 onces et 37 376 onces, respectivement à Yaouré et Sissingué, pour un objectif de 245 300 à 266 800 onces pour la première citée et 50 600 à 55 600 onces pour la seconde.

Pour rappel, Perseus Mining exploite également la mine d’or Edikan au Ghana, où elle a produit 159 696 onces depuis le début de l’exercice financier 2023, dont 53 720 onces au premier trimestre 2023. La compagnie vise une production d’or comprise entre 498 370 et 528 370 onces pour l’ensemble de ses mines au cours de l’exercice financier 2023.

Source : Agence Ecofin

Le Gabon envisage d’interdire l’exportation de l’or brut

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Comme en 2010 avec le bois en grume, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut, non raffiné, nous apprend Le Nouveau Gabon. En effet, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret visant à encadrer les activités minières aurifères en vue de la reprise des activités d’orpaillage artisanales dans le pays. Ce projet de décret renferme plusieurs innovations parmi lesquelles « l’obligation de raffiner l’or destiné à l’exportation », indique le communiqué du conseil des ministres.

Pour l’instant, l’or produit au Gabon est exporté à l’état brut, car le pays ne dispose pas d’une usine de raffinage d’or. Mais, comme l’annonçait au mois de février dernier la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM), une unité de traitement de l’or est actuellement en construction dans la Zone d’investissement spécial de Nkok. Une première usine de raffinerie de l’or d’une capacité de quatre tonnes par an, qui permettra à cette entreprise d’exporter uniquement de l’or raffiné, transformé au Gabon.

À noter qu’entre 2017 et 2021, les exportations de ce métal n’ont pas cessé de croître dans le pays. En 2021, le Gabon a exporté de l’or brut d’une valeur de 8,4 milliards de FCFA contre 1,6 milliard de FCFA l’année précédente et 1,4 milliard de FCFA en 2017.

Ce projet de décret adopté par le conseil des ministres prévoit aussi la création du statut d’aide-artisan minier, la faculté pour un orpailleur de disposer d’une main-d’œuvre par regroupement de dix aides-artisans. Ainsi que la limitation aux alluvions et aux colluvions de l’exploitation de l’or à petite échelle désormais, en vue de préserver les zones à fort potentiel ; et le partage systématique de production entre l’État et tout exploitant d’une mine à petite échelle, en lieu et place d’une participation de 10 %.

Rappelons que le Gabon a, depuis 2021, mis fin à l’exploitation artisanale de l’or, via l’opération « Bayende ». Ce, suite à une forte activité illicite. Aujourd’hui, le pays prépare sa relance dans un cadre réglementé. D’après des informations de la Société équatoriale des mines (SEM), la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an. Et selon les estimations citées par la direction générale du Trésor français, les ressources nationales d’or s’élèveraient à 40 tonnes.

Sandrine Gaingne

Source : Agence Ecofin

Réduction de l’offre d’étain en Birmanie : quel intérêt pour les pays africains ?

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Si l’Indonésie et la Malaisie dominent l’approvisionnement mondial en étain, une région de Birmanie représente à elle seule 10 % de l’offre mondiale. Dès août 2023, cette région cessera momentanément de livrer de l’étain, laissant potentiellement un vide que d’autres producteurs pourraient combler.

Lundi 17 avril sur la bourse des métaux de Londres, le prix de l’étain pour livraison dans trois mois a bondi d’environ 10 % et s’est rapproché des 28 000 dollars la tonne. Cette hausse intervient après la décision prise le week-end dernier par les autorités de l’État de Wa en Birmanie de suspendre l’exploitation minière sur son territoire à partir du 1er août 2023.

L’impact de cette mesure sur le marché s’explique par la place qu’occupe cet État dans l’approvisionnement mondial. Selon les estimations de l’International Tin Association (ITA), Wa représente environ 10 % de l’offre mondiale de concentré d’étain. Les analystes de l’ITA précisent néanmoins qu’il est « peu probable que cela ait un impact immédiat sur l’offre de concentré d’étain », car les mineurs de la région pourraient profiter des mois restants avant la suspension pour produire autant d’étain que possible.

La décision des autorités de l’État de Wa pourrait tout de même avoir des implications pour les autres pays producteurs en raison de la volatilité sur un marché tel que celui de l’étain où, selon Peter Arden, fondateur de la firme de recherche Groundwork Pty. Ltd, les stocks sont « extrêmement minces ». Toute situation risquant de provoquer une hausse ou une baisse aussi bien de la demande que de l’offre entraine donc des effets quasi immédiats sur les prix.

Si une réduction de l’offre intervient réellement dans les prochains mois et s’accompagne d’une hausse des prix, la RDC et la Namibie sont les mieux placées en Afrique pour en profiter. Les deux producteurs phares de ces pays, Alphamin en RDC et Andrada Mining en Namibie, ont en effet lancé ces derniers mois des projets visant à augmenter leur capacité de production respective.

Alphamin, qui représente environ 4 % de l’offre mondiale de concentré d’étain, prévoit de porter sa capacité de production annuelle à environ 20 000 tonnes à partir de décembre 2023, contre environ 12 000 tonnes ces dernières années. Quant à Andrada Mining (ex-AfriTin), elle vise une production d’étain comprise entre 1 400 et 1 500 tonnes pour son exercice financier ayant débuté le 1er mars dernier, contre 960 tonnes au cours du précédent exercice.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

RDC : le gouvernement crée l’Inspection Générale des Mines pour lutter contre la fraude

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La fraude et la contrebande minières sont deux maux qui empêchent le secteur minier congolais de jouer son « véritable rôle de levier du développement socio-économique du pays ». En RDC, le gouvernement multiplie les initiatives pour y mettre fin.

En RDC, le gouvernement a adopté le vendredi 14 avril un décret portant création, organisation et fonctionnement de l’Inspection Générale des Mines (IGM). Ce nouveau service public doté d’une autonomie administrative et financière est un nouvel outil au service des autorités congolaises, dans leur lutte contre la fraude et la contrebande minières « sous toutes leurs formes ».

Placée sous l’autorité du ministre des Mines, l’IGM jouera essentiellement un rôle de coordination et de liaison entre les différentes entités publiques chargées du contrôle de la traçabilité des produits miniers des sites d’extraction aux points d’exportation. À cet effet, elle va assurer, la conception, la mise en œuvre et le suivi des mesures visant à améliorer la collaboration sur le terrain entre les divers services.

Si le pays héberge d’immenses ressources minérales, dont certaines indispensables à la transition énergétique (cuivre, cobalt, lithium, etc.), ce statut attire aussi divers trafiquants et négociants qui font sortir illégalement les minerais du pays. Cela prive la RDC d’une partie des ressources financières générées par l’exploitation de ces ressources, ce qui explique la multiplication des initiatives visant à éradiquer le phénomène.

Source : Agence Ecofin

Les actifs de cuivre de Lundin seraient attrayants pour les grands mineurs, selon le PDG

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Lundin Mining Corp. possède le type d’actifs qui seraient attrayants pour les acheteurs potentiels alors que l’industrie du cuivre entre dans une période de consolidation, selon le plus haut dirigeant de l’entreprise canadienne.

“Les gens regardent chaque entreprise – c’est tout à fait naturel”, a déclaré lundi le directeur général Peter Rockandel dans une interview, sans préciser si son entreprise serait ciblée. “L’un des éléments clés que nous avons est que la majorité de tous nos actifs, à l’exception d’un, ont une longue durée de vie. Et c’est ce que les gens veulent généralement lorsqu’ils font une acquisition.

Les grands mineurs recherchent des actifs en cuivre alors que la demande de métal de câblage s’accélère dans la transition énergétique à un moment où de nouveaux gisements deviennent plus difficiles et plus coûteux à développer. Glencore Plc a fait une offre non sollicitée de 23 milliards de dollars pour acheter Teck Resources Ltd., tandis que BHP Group Ltd. et Rio Tinto Group cherchent activement à accroître leur exposition. Les majors aurifères, dont Newmont Corp. et Barrick Gold Corp., ont indiqué leur intérêt à ajouter plus de cuivre au mélange.

Lundin est le troisième producteur de cuivre en importance au Canada, derrière Teck et First Quantum Minerals Ltd., et en dessous, il y a un grand écart, a déclaré Rockandel. Il a dit qu’il s’attend à une ou deux autres grosses transactions dans la phase actuelle.

Pourtant, la société poursuit ses propres expansions, acceptant récemment d’acheter une participation majoritaire dans la mine Caserones au Chili pour 950 millions de dollars et entreprenant des travaux d’ingénierie sur le projet Josemaria juste au-dessus de la frontière argentine à San Juan.

Lundin a alors la possibilité de porter sa participation de 51% dans Caserones à 70% après un an de clôture de l’accord et envisage une expansion souterraine de sa mine voisine de Candelaria. L’entreprise attend de voir comment une proposition d’augmentation des impôts au Chili se concrétisera, le gouvernement étant sur la bonne voie avec de récentes concessions au projet de loi, a déclaré Rockandel.

La société étudie les opportunités de synergie à Candelaria et Caserones, mais reconnaît que des accords similaires avec son projet en Argentine seraient plus difficiles compte tenu des considérations transfrontalières, a déclaré Rockandel.

Lundin a été approché par de grands mineurs et des maisons de négoce pour discuter d’éventuels investissements dans le projet Josemaria en Argentine. Bien qu’il n’y ait pas d’urgence dans ces pourparlers, Rockandel a déclaré qu’un scénario serait un actif détenu conjointement comme Collahuasi ou Antamina.

La société envisagerait un rapprochement si elle ajoutait suffisamment de valeur, ou une autre acquisition d’actifs dans les Amériques ou en Europe, a déclaré Rockandel, qui déménagera de Toronto à Vancouver dans le cadre du déménagement du siège social de Lundin.

(Par James Attwood, avec l’aide de Jacob Lorinc)

Source : mining.com

Le gouvernement chilien annonce qu’il conclura un accord avec les producteurs de cuivre avant le vote clé sur la taxe minière

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Le gouvernement chilien est convaincu qu’il peut aplanir les différends avec les plus grandes sociétés minières du pays avant un vote clé au Congrès cette semaine sur un nouveau projet de loi sur les redevances minières.

L’administration du président Gabriel Boric est optimiste quant à un accord entre mardi et mercredi, a déclaré la ministre des Mines Marcela Hernando lors d’un séminaire mardi à Santiago.

Ces commentaires interviennent après que le gouvernement a présenté lundi des amendements au projet de loi qui réduiraient la charge fiscale maximale pour les producteurs de cuivre à 48% du bénéfice d’exploitation, contre 50% précédemment proposés. Cela porterait le taux d’imposition moyen à 42,1 % selon les prix des 10 dernières années, selon les données antérieures présentées par le ministre des Finances, Mario Marcel.

Pourtant, il existe des différences sur les calculs de la pression fiscale, Juan Carlos Guajardo, qui dirige le cabinet de conseil Plusmining, approchant la moyenne de 46%.

“L’idéal pour l’industrie minière au Chili serait de l’abaisser de quelques points supplémentaires”, a déclaré Guajardo dans un message.

La commission des finances du Sénat votera sur le projet de loi plus tard mardi avec un vote au Sénat prévu mercredi. Le projet de loi reviendra ensuite à la chambre basse pour un éventuel vote final.

(Par Eduardo Thomson et James Attwood, avec l’aide de Valentina Fuentes)

Source : mining.com

Le prix du cuivre augmente en raison d’une croissance économique plus rapide que prévu en Chine

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Le prix du cuivre a augmenté mardi après que les données ont révélé une croissance économique plus rapide que prévu en Chine.

Le PIB chinois a augmenté de 4,5 % en glissement annuel au cours des trois premiers mois de 2023, dépassant les attentes des analystes d’une croissance de 4 %.

Mais alors que la consommation, les services et les dépenses d’infrastructure ont augmenté, la production des usines a pris du retard.

Les niveaux de commande des fabricants chinois ont chuté ces dernières semaines, a déclaré Dan Smith, responsable de la recherche chez Amalgamated Metal Trading.

“Nous allons avoir une demande légèrement plus faible pour le reste d’avril et peut-être mai”, a-t-il déclaré, prédisant que les prix pourraient chuter vers 8 800 dollars.

Pendant ce temps, le premier producteur, le Pérou, a vu ses exportations de cuivre chuter de 20 % au cours des deux premiers mois de l’année alors que  la production augmentait , laissant les mineurs avec des stocks croissants et contribuant à des approvisionnements mondiaux serrés.

Le monde n’est pas. Le deuxième producteur de cuivre se remet de ses pires troubles sociaux depuis des décennies, qui ont déclenché des contractions économiques consécutives en janvier et février.

Parallèlement, la production de cuivre a augmenté de 5 % au cours de la même période.

(Avec des fichiers de Reuters)

Source : mining.com

Graphique : De lourdes pénuries pour aider à faire grimper les prix de l’aluminium cette année

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Les perturbations de l’approvisionnement en Chine en raison de problèmes liés à l’hydroélectricité signifient de fortes pénuries d’aluminium cette année, ce qui devrait compenser la lenteur de la croissance de la demande et contribuer à soutenir les prix.

Les fermetures de fonderies en Europe en raison des prix élevés de l’énergie au cours des deux dernières années et des consommateurs qui fuient le métal russe après que Moscou a envahi l’Ukraine l’année dernière rendent le problème particulièrement aigu dans la région.

À 2 400 $ la tonne, ils ont chuté de 10 % depuis la mi-janvier.

Cependant, ces dernières semaines, des déficits sont apparus, comme en témoigne la baisse des stocks d’aluminium utilisé dans les industries du transport, de la construction et de l’emballage.

Dans les entrepôts surveillés par le Shanghai Futures Exchanges, les stocks d’aluminium à 274 347 tonnes ont chuté de 12 % au cours du mois dernier. Dans les entrepôts agréés LME, les stocks ont baissé de 5% depuis mi-février.

La production chinoise devrait augmenter, mais à un rythme plus lent que prévu en raison du rationnement de l’électricité et des perturbations dans des provinces telles que le Yunnan, où l’aluminium est principalement fondu à l’aide de l’hydroélectricité.

« Les fonderies chinoises restent sous pression en raison des pénuries d’hydroélectricité. Dans le même temps, la demande devrait reprendre, de sorte que les exportations resteront probablement plafonnées », a déclaré l’analyste de Bank of America Michael Widmer. “Nous prévoyons une augmentation des déficits à l’avenir.”

Widmer s’attend à un déficit du marché de l’aluminium de 1,53 million de tonnes cette année et à une pénurie de 1,93 million de tonnes la prochaine.

Pendant ce temps, en Europe, la baisse des prix de l’électricité a contribué à réduire les coûts de production, mais les redémarrages des fonderies sont limités.

Une ruée vers les approvisionnements a depuis la mi-janvier alimenté un bond de 20% des primes d’aluminium acquittées que les acheteurs européens paient sur le marché physique – au-dessus du prix LME – à 330 $ la tonne.

“Les primes physiques ont réussi à se maintenir en Europe où les contraintes d’approvisionnement subsistent suite aux grandes coupures de fonderie l’année dernière et au détournement du métal russe vers l’Asie”, ont déclaré les analystes de Macquarie dans une note.

“Étant donné que davantage de métal russe devrait affluer vers la Chine, il devrait y avoir un soutien fondamental pour les primes physiques.”

Macquarie prévoit un déficit du marché de l’aluminium de 670 000 tonnes cette année et une consommation mondiale de 70,8 millions de tonnes.

(Par Pratima Desai; Montage par Mark Potter)

Source : mining.com