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ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Sénégal – Le Groupe Managem a annoncé la finalisation de l’acquisition du projet Boto et d’autres actifs miniers aurifères auprès d’IAMGOLD (TSX : IMG) (NYSE : IAG). Il s’agit de 90 % de la mine d’or en construction de Boto (les 10% restants étant détenus par le gouvernement du Sénégal), 100% des actifs d’exploration de Boto West, Senala West, Daorala ainsi qu’une participation dans le permis d’exploration de Senala dans le cadre d’un ” Option Agreement ” avec Oriole – EMC. Ces actifs ont été acquis pour une considération globale de 197 millions de dollars dont ~30 seront payés en différé. L’acquisition des actifs miniers d’IAMGOLD en Guinée et au Mali devrait intervenir au 3ème trimestre 2023. (Managemgroup.com)

– Resolute Mining a annoncé son sixième trimestre consécutif d’augmentation de la production au cours des trois mois se terminant en mars. La mine Mako a produit 33 604 onces d’or au cours du trimestre ; la société se concentre pour le reste de 2023 à Mako sur l’extension prévue de la fosse, avec une exploitation minière dans une section à plus faible teneur. (Miningweekly)

Burkina Fasso – Le gouvernement cède la mine de Tambao à Afro Turk Tambao pour un montant de 28 milliards FCFA. Quant à la mine d’or d’Inata, elle a été cédée pour un montant de 2 milliards de FCFA. Ces mines constituent des projets intégrés et des vecteurs de développement de la région du Sahel. Afro Turk SA est une société affiliée au gouvernement turc et œuvre dans le domaine minier depuis 1938. (apanews)

Guinée – Arrow Minerals (ASX : $AMD) a annoncé qu’elle a reçu l’autorisation environnementale du ministre de l’Environnement et du Développement durable et de l’Agence guinéenne d’évaluation environnementale pour son programme d’exploration inaugural sur son projet de fer Simandou Nord. (Arrowminerals)

Mali – Resolute Mining a annoncé que l’exploitation de sulfure de Sayama, a produit 41 142 oz d’or au cours du trimestre sous revue, l’exploitation d’oxyde contribuant 17 513 oz. L’accent reste mis sur l’avancement de l’étude de préfaisabilité de Syama Nord, les résultats attendus devant être disponibles mi-2023. (Miningweekly)

– Un examen à mi-parcours du projet de lithium de Goulamina, a révélé que le projet pourrait livrer son premier spodumène d’ici le deuxième trimestre de l’année prochaine, mais avec un capital de 30 millions de dollars d’augmentation des coûts. La première expédition est prévue pour le quatrième trimestre de cette année. (Miningweekly)

Tanzanie – Peak Rare Earths Limited (ASX : PEK) a annoncé le mardi 25 avril 2023, que le gouvernement tanzanien lui a accordé une licence minière spéciale (SML) pour son projet de terres rares de Ngualla. L’octroi du SML fait suite à la signature d’un accord-cadre avec le gouvernement le lundi 17 avril 2023. (Peakrareearths)

Zambie – First Quantum Minerals a produit environ 65 000 tonnes de cuivre au premier trimestre 2023. Dans un communiqué publié le 25 avril, la compagnie minière canadienne indique que sa production dans le pays a ainsi baissé (de 40 % en glissement annuel), en raison de l’impact de la saison des pluies sur ses deux mines. (Agenceecofin.com)

Canada – La ministre canadienne du commerce, Mary Ng, a exprimé son inquiétude quant aux réformes minières proposées par le Mexique, dans un communiqué mercredi, suite à un entretien avec son homologue mexicaine. Pour rappel, ces réformes minières comprendraient entre autres, la réduction de la durée des concessions de 50 à 15 ans et l’obligation de reverser au moins 10 % des bénéfices aux communautés. (Mining.com)

– Teck Resources (TSX : TECK.A, TECK.B) (NYSE : TECK) a décidé de retirer son projet de scinder l’entreprise en deux unités – une de métaux de base et une de charbon – avant un vote des actionnaires sur la proposition prévue pour mercredi. (Mining.com)

Chine – Les prix du lithium en Chine ont stoppé une baisse de cinq mois sur des signes indiquant que la croissance de la demande parmi les fabricants de batteries pourrait enfin s’accélérer. Le carbonate de lithium chinois a augmenté de 1,2 % mercredi, le premier gain cette année. (Mining.com)

France – Le Groupe Eramet a abaissé jeudi son objectif d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté pour 2023, après avoir vu son chiffre d’affaires diminuer au premier trimestre en raison du reflux des prix des métaux et des volumes. Confronté à un environnement moins porteur, Eramet anticipe désormais un Ebitda ajusté autour de 1,1 milliard d’euros pour l’exercice en cours. (Eramet)

Inde – Le Groupe Adani cherche à lever des de fonds pour de nouveaux projets d’énergie verte et est en pourparlers avec des banques internationales, a rapporté Bloomberg News jeudi. Le montant de la levée de fonds pourrait être compris entre 700 et 800 millions de dollars, selon le rapport, qui ajoute que le plan et le montant n’ont pas été finalisés. (Zonebourse.com)

Allemagne – En tant que l’un des principaux fournisseurs d’aciers électriques en Europe, ArcelorMittal sera à nouveau présent au Coil Winding Expo (CWIEME) qui se tiendra à Berlin du 23 au 25 mai 2023. ArcelorMittal expliquera comment il compte contribuer à l’avenir de la mobilité électrique et la transition énergétique. (Arcelormittal)

ActuLex

Exploitation de substances minérales 

Périmètre : concession minière des ICS

Parties Objet Droit applicable Texte autorisant l’exploitation Périmètre
Etat du Sénégal et Société O. Ring Technologie Sarl Ouverture de carrière privée permanente de silex Code minier 2016

Art.72.

Arrêté n°13992 du 08 Aout 2017 Dans la concession minière des ICS (région de Thiès)
Etat du Sénégal et Société Mouhamed Rassoul Seck Services (MRS)  

Exploitation de silex

 

Code minier 2016

Art.72.

 

Arrêté n°21997 du 14 Décembre 2017.

Dans la concession minière des ICS (région de Thiès)
 

Accord portant acquisition de participations

Glencore a annoncé qu’elle a conclu un accord contraignant avec Norsk Hydro ASA (” Hydro “), l’une des principales sociétés d’aluminium à faible émission de carbone, pour acquérir une participation de 30 % dans Alunorte SA (Alunorte) et un Participation de 45 % dans Mineracão Rio do Norte SA (MRN). (Glencore)

Le Nigeria pourrait devenir une économie davantage tournée vers le gaz naturel

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Malgré ses vastes réserves de gaz naturel, le Nigeria reste par définition une économie fortement axée sur le pétrole. Cela devrait changer d’ici 2030, grâce à un Programme gouvernemental lancé en 2021. Le pays aurait ainsi une économie tournée vers le gaz naturel.

Lors des célébrations de la journée internationale du gaz le 19 avril, le directeur de la société publique nigériane du Pétrole (NNPC), Mele Kyari, a réitéré l’engagement de la société à assurer la sécurité énergétique pour le pays. Ceci, par le biais des initiatives de la Décennie du gaz inaugurée par le président Muhammadu Buhari en 2021.

Mele Kyari a également souligné que « l’initiative de la Décennie du gaz facilitera le passage à une économie basée sur le gaz, qui stimulera la croissance économique et l’industrialisation, et soutiendra l’engagement du Nigeria à atteindre un objectif d’émissions nettes nulles d’ici à 2060 ».

Rappelons que l’un des objectifs majeurs du Programme (Décennie du gaz) est d’accélérer la production et l’utilisation du gaz au niveau national et à l’exportation. Un accent particulier est mis sur l’exploitation des réserves de gaz naturel du Nigeria, l’augmentation de l’utilisation du gaz domestique pour l’électricité et le secteur industriel, ainsi que l’exportation du gaz vers les marchés régionaux et internationaux.

Entre autres, le Programme vise à faire passer les ressources récupérables de 200 Tcf à 600 Tcf d’ici 2030. Des ressources qui pourront fournir suffisamment d’énergie pour de nombreux projets dans le pays. La société tirera parti de ces vastes réserves pour soutenir la croissance des secteurs énergétique et industriel, lutter contre la pauvreté énergétique, réduire l’empreinte carbone et créer de nouveaux emplois.

Dans son allocution, M. ED Ubong, président de la Nigerian Gas Association et directeur général de Shell Nigeria Gas, s’est dit préoccupé par le fait que la demande dépasse l’offre de gaz au Nigeria, malgré les importantes réserves. Il a par ailleurs, appelé à la mise en place de capacités adéquates pour un approvisionnement et une utilisation durables du combustible.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

InfraCo Africa s’associe avec Afresco pour fournir des solutions d’énergie en Afrique

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En Afrique, de nombreux sites industriels continuent de recourir à des groupes électrogènes diesel, qui sont de plus en plus coûteux et surtout, pèsent sur l’empreinte carbone du continent.

La société InfraCo Africa, membre du groupe Private Infrastructure Development Group (PIDG), a annoncé le 26 avril un investissement de 1,5 million de dollars dans Afresco pour soutenir son concept « énergie en tant que service ».

Cela permettra la fourniture d’une énergie propre et fiable à sa clientèle commerciale et industrielle en Ouganda, au Malawi et en République démocratique du Congo. La phase initiale du projet verra le développement de solutions commerciales et industrielles hybrides solaire-accumulateur.

« Afresco a mis au point une offre personnalisée d’énergie en tant que service destiné à garantir à ses clients un accès fiable à l’électricité tout en réduisant la dépendance à l’égard de sources d’énergie polluantes telles que les groupes électrogènes diesel. Il s’agit d’une solution énergétique abordable qui peut être installée chez le client. Les panneaux solaires peuvent faire office d’abri de parking ou être installés sur la toiture d’un bâtiment. », a déclaré Gilles Vaes, PDG d’InfraCo Africa.

Les 3 pays concernés par cette initiative affichent les taux d’électrification parmi les plus bas en Afrique. Cette situation constitue en effet un frein au développement des entreprises commerciales et industrielles et diminue considérablement leur productivité.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Kenya : Kenya Pipeline Company projette de construire une nouvelle installation de stockage de GPL

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Avec la flambée des cours de l’énergie, le gouvernement kényan met en œuvre une stratégie pour alléger les frais du gaz domestique notamment, pour la population.

Kenya Pipeline Company (KPC), la compagnie publique kényane chargée du transport, du stockage et de la distribution des produits pétroliers a révélé, ce mercredi 26 avril, son projet d’installer une nouvelle usine de stockage et de manutention de gaz de pétrole liquéfié (GPL).

L’infrastructure prévue pour être érigée à Changamwe dans la région de Mombasa, devrait avoir une capacité de stockage d’environ 30 000 tonnes. Le projet fait partie d’un plan du gouvernement kényan visant à limiter les effets de la flambée des cours du gaz domestique.

Dans le cadre de cette initiative, KPC a déjà engagé les démarches préliminaires. La société d’État a, entre autres, ouvert une procédure d’évaluation environnementale pour une étude d’impact environnemental (EIE) du programme.

Parallèlement à cette formalité administrative qui vise à requérir l’opinion du public sur le programme, KPC a signé un contrat d’ingénierie et de construction (EPC) avec le fournisseur de services pakistanais Petrochem Engineering Services.

Les parties prenantes estiment qu’au terme des travaux, dont le coût et la durée n’ont pas filtré, l’infrastructure de stockage et de manutention de Changamwe devrait faciliter le chargement et la distribution, par camion notamment, du gaz domestique.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Maputo donne son feu vert au redémarrage du projet Mozambique LNG

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La menace islamiste dans la province gazière de Cabo Delgado au Mozambique, a contraint TotalEnergies à suspendre les activités de développement de son projet Mozambique LNG en avril 2021.

Mercredi, le Président du Mozambique, Filipe Nyusi, a annoncé que les activités de développement du projet de gaz naturel liquéfié de Cabo Delgado (Mozambique LNG) peuvent reprendre en toute sécurité.

Il a indiqué que la situation sécuritaire dans la province de Cabo Delgado s’est « considérablement améliorée ». Ceci après que plusieurs pays africains ont déployé des troupes pour aider les forces de sécurité du Mozambique à faire face au soulèvement armé de 2021. « Le Mozambique souhaite profiter des prix élevés actuels du GNL et de l’évolution mondiale vers des sources d’énergie plus propres », a indiqué que le chef de l’État mozambicain.

Rappelons que TotalEnergies qui développe l’infrastructure, y a interrompu ses activités en avril 2021, suite à la violence des attaques rebelles contre des civils et aux menaces formulées à l’encontre des travailleurs du projet. Ces violences émanaient de groupes affiliés à l’État islamique.

Stéphanie Platat, porte-parole de TotalEnergies, a, pour sa part, déclaré que la décision de relancer le projet « dépend des garanties en matière de sécurité et de droits de l’homme à Cabo Delgado, et d’une vision claire des coûts du projet après une interruption de plus de deux ans ».

Notons que le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanne, s’est rendu au Mozambique il y a deux mois, pour examiner la situation sécuritaire et humanitaire à Cabo Delgado. La société a également nommé un expert en action humanitaire et en droits de l’homme, Jean-Christophe Rufin, pour évaluer de manière indépendante la situation dans la province.

Les retards du projet ont par ailleurs, amené le Fonds monétaire international (FMI) à revoir à la baisse ses prévisions de croissance économique pour le pays.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Maroc : le projet d’énergie renouvelable de Xlinks reçoit le soutien de TAQA et d’Octopus Energy

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Xlinks qui recherche toujours des investisseurs, a fait savoir qu’au total 22 milliards de dollars seront nécessaires pour la mise en œuvre de son gigantesque projet d’interconnexion électrique transcontinentale.

La société britannique Xlinks First Limited a annoncé avoir franchi une nouvelle étape cruciale pour son projet d’interconnexion électrique entre le Maroc et le Royaume-Uni, en clôturant avec succès un cycle de financement qui a permis de lever 37,5 millions $.

Ce financement a été obtenu suite à un investissement de plus de 31 millions $ de la part d’Abu Dhabi National Energy Company (TAQA), et de plus de 5 millions $ de la part d’Octopus Energy Group, une entreprise spécialisée dans les technologies liées à l’énergie.

Grâce à ce financement, Xlinks entreprendra le développement des plans de pose des plus longs câbles sous-marins à courant continu et à haute tension du monde entre le Royaume-Uni et le Maroc, en passant par plusieurs pays européens. L’entreprise ambitionne en effet de fournir au Royaume-Uni 3,6 GW d’électricité produite à partir d’installations d’énergies renouvelables situées au Maroc.

« L’ambition de Xlinks est de fournir aux ménages britanniques une énergie sûre, abordable et verte tout au long de l’année. Grâce à cet investissement et au soutien de nos partenaires TAQA et Octopus, ainsi qu’au soutien des gouvernements britannique et marocain, nous faisons un pas de plus vers la réalisation de cette ambition. », a déclaré Simon Morrish, PDG de Xlinks.

Au niveau local, le Maroc compte augmenter la part du renouvelable dans son mix électrique à 52 % à l’horizon 2030. Au niveau mondial, outre le projet de Xlinks, le royaume est impliqué dans des projets d’hydrogène vert destinés en grande partie à l’exportation.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Burkina Faso : le gouvernement cède pour 50 millions de dollars deux mines d’or et de manganèse

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Le secteur minier burkinabé est un véritable poumon de l’économie nationale, représentant plus de 80 % des exportations et 16 % du PIB. Alors que la situation sécuritaire a réduit les recettes générées, le gouvernement multiplie depuis quelques mois les approches de solution.

Au Burkina Faso, le gouvernement a signé le 25 avril plusieurs contrats portant sur la cession de la mine d’or Inata et du projet de manganèse Tambao. Les droits détenus jusque-là par l’État sur ces actifs sont cédés à la société turque Afro Turk pour 30 milliards FCFA (50,5 millions $), dont 28 milliards FCFA pour le projet de manganèse, conformément aux décisions prises en Conseil des ministres début mars.

Selon le ministre burkinabé des Mines, Simon-Pierre Boussim, la signature des documents donne désormais la possibilité au nouveau propriétaire des projets de soumettre une demande de permis d’exploitation minière à ses services. L’actualisation des études de faisabilité et d’impact environnemental sera à cet effet nécessaire pour obtenir le précieux sésame.

Notons que la compagnie a également l’obligation de participer à la lutte contre l’insécurité dans le pays en assurant la protection des zones où elle va opérer. Le ministre des Mines a également demandé à Afro Turk son aide pour la construction de bases au profit des Forces de Défense et de Sécurité du Burkina, rapporte Lefaso.net.

Pour rappel, la production d’or à la mine d’Inata a commencé en avril 2010 grâce à la compagnie minière britannique Avocet Mining. Considérée à l’époque comme la 5ème plus grande mine d’or du Burkina, elle fut cédée en 2018 au groupe Baladji qui n’a pu reprendre la production jusqu’au retrait du permis par le gouvernement en 2021.

Quant au projet Tambao, il est réputé héberger plus de 100 millions de tonnes de minerai de manganèse. Son dernier propriétaire en date était la société Pan African Minerals qui a également perdu ses droits d’exploitation en 2018.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : Peak obtient la licence minière spéciale pour exploiter les terres rares à Ngualla

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Le 17 avril dernier, la Tanzanie a signé un accord-cadre avec l’australien Peak Rare Earths, afin de formaliser son partenariat pour l’exploitation des terres rares de Ngualla. Une autre étape vient d’être franchie, rapprochant les deux parties d’une entrée en production de la mine en 2025.

En Tanzanie, Peak Rare Earths a annoncé l’obtention d’une licence minière spéciale pour son projet de terres rares Ngualla. Le document, octroyé quelques jours après la signature d’un accord-cadre avec le gouvernement tanzanien, donne le droit à la compagnie minière australienne d’exploiter le gisement Ngualla pour une durée maximale de 30 ans.

Il faut noter que la zone actuelle (18,14 km²) couverte par le permis sera étendue plus tard, grâce à l’ajout de deux licences d’exploration appartenant à la compagnie. Selon l’accord-cadre, la concession minière ainsi agrandie bénéficiera d’une licence minière actualisée dont la durée sera comprise entre 33 ans et la durée de vie réelle du projet. Peak pourra donc exploiter les ressources découvertes à l’avenir sur les deux licences d’exploration en question sans reprendre la procédure d’obtention d’un permis minier.

Pour rappel, l’accord-cadre signé le 17 avril dernier donne au gouvernement 16 % d’intérêts dans les filiales locales de Peak Rare Earths qui exploiteront la mine et une potentielle future raffinerie. Selon une étude de faisabilité bancable publiée en octobre 2022, Ngualla devrait entrer en production en 2025 et produire annuellement 16 200 tonnes de concentré de terres rares sur 24 ans.

Source : Agence Ecofin

D’ici 2030, la Tanzanie devrait produire plus de 10 % du graphite mondial (rapport)

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Selon Benchmark, l’Afrique devrait prendre à la Chine le leadership dans l’approvisionnement mondial en graphite d’ici 2026. Le Mozambique et Madagascar, les deux principaux producteurs du continent, rejoints bientôt par la Tanzanie, joueront un rôle essentiel dans l’atteinte de cet objectif.

La production tanzanienne de graphite devrait être multipliée par quarante au cours de cette décennie. C’est du moins ce qu’a indiqué mardi 25 avril le cabinet Benchmark Mineral Intelligence dans un nouveau rapport, précisant que 11,4 % de la production mondiale de graphite viendrait du pays d’ici 2030 contre à peine 0,6 % l’année dernière.

Selon ces prévisions, le pays d’Afrique de l’Est pourrait même dépasser Madagascar comme deuxième producteur africain de ce matériau essentiel aux batteries des véhicules électriques. Notons que Benchmark s’appuie sur les multiples projets bientôt en production. Depuis deux ans, plusieurs compagnies, ont en effet accéléré leurs investissements dans le pays, avec d’importantes découvertes comme celle de la « plus grande ressource minérale mesurée de graphite au monde », annoncée en février 2022 par l’australien Black Rock Mining à Mahenge.

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Selon la base de données Ecofin Pro, un tiers des projets de graphite en développement sur le continent africain se trouve en Tanzanie. Plus de la moitié des 11 projets identifiés sont économiquement viables et leurs propriétaires, Australiens en majorité, travaillent actuellement sur la signature de contrats de vente ou sur l’obtention du financement pour lancer les travaux de construction. Fin mars 2023, le taux d’exécution du chantier de construction de la mine de graphite Lindi Jumbo, de l’australien Walkabout Resources, a même dépassé 85 %.

Pour rappel, la production africaine de graphite est actuellement dominée par le Mozambique, suivi de Madagascar. Avec la Tanzanie, ces pays devraient collectivement ravir à la Chine le leadership de la production mondiale de graphite d’ici 2026, toujours selon les prévisions de Benchmark. D’après le cabinet, l’Afrique représentera 40 % de l’offre mondiale de graphite dans trois ans, contre 35 % pour la Chine (68 % en 2021, contre 15 % pour l’Afrique).

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Guinée : l’australien Arrow lancera sa première campagne de forage au nord de Simandou en mai 2023

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En Guinée, les quatre blocs du gisement Simandou mobilisent l’attention générale. Mais depuis quelques mois, une junior minière a jeté son dévolu sur un actif moins connu, au nord du gisement, estimant pouvoir découvrir une autre ressource importante.

En Guinée, le ministère de l’Environnement et du Développement durable et l’Agence Guinéenne d’Évaluation Environnementale ont approuvé le plan de gestion environnemental et social proposé par Arrow Minerals pour son programme d’exploration inaugural sur son projet de fer situé au nord du gisement de fer de classe mondiale Simandou. C’est l’annonce faite le 26 avril par la junior minière australienne qui précise qu’elle a obtenu en conséquence l’autorisation pour lancer les travaux dès le mois prochain.

« Il s’agit d’une réalisation majeure pour la société […]. Cette autorisation environnementale nous ouvre la voie pour étendre la portée de nos activités d’exploration au cours des 12 prochains mois », a commenté Hugh Bresser, DG de la compagnie.

Pour rappel, Arrow détient 33,3 % dans le projet dénommé Simandou North Iron depuis octobre 2022, avec la possibilité de porter sa participation à 60,5 % en finançant pour 2,5 millions de dollars de travaux d’exploration. La société compte débuter sa campagne d’exploration en testant par forage la profondeur et l’étendue des zones à haute teneur en fer de plusieurs cibles.

Source : Agence Ecofin