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SOMISEN

Pour la société civile, le processus de Kimberley doit élargir sa définition des « diamants de sang »

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Du 20 au 25 mai, le Zimbabwe accueille à Victoria Falls l’édition 2023 de la réunion d’intersession du processus de Kimberley. Initié en 2000 en Afrique du Sud, ce forum a donné naissance en 2003 à un système international de certification des diamants bruts provenant de zones sans conflits.

À l’occasion de l’ouverture de la réunion d’intersession du processus de Kimberley (PK) qui se tient au Zimbabwe du 20 au 25 mai 2023, le coordonnateur de la Coalition de la Société Civile, Dr Michel Yoboué, a appelé ce régime international de certification des diamants à revoir sa définition des « diamants de conflits », également appelés « diamants de sang ». Alors que le PK fête cette année, le 20ème anniversaire de sa mise en place, la Coalition estime en effet que la confiance « n’a jamais été aussi faible ».

Cette critique qui n’est pas récente ni propre à la Coalition, estime que la définition actuelle rend les consommateurs finaux aveugles sur certaines violations des droits de l’Homme liées à l’extraction des diamants. La Coalition de la Société Civile du PK recommande donc une définition qui inclut « les diamants associés à une violence généralisée ou systématique et à des violations graves des droits de l’homme, qu’elles soient commises par des groupes rebelles, des criminels, des terroristes, des forces de sécurité privées ou publiques ou tout autre acteur gouvernemental ».

Dans son discours, M. Yoboué indique aussi que le système de traçabilité du processus pose désormais question puisque même les diamants répondant à sa définition « étroite » se retrouvent quand même sur le marché international. Il fait ainsi référence à la Centrafrique où des diamants provenant de zones sous embargo depuis 2013 ont quand même réussi à obtenir des certificats du PK pour exporter des diamants vers des centres de négoce internationaux comme Anvers ou Dubaï.

« Alors que les diamants continuent de passer à travers les mailles du filet du PK, les habitants de la République centrafricaine, et en particulier ceux qui vivent dans les zones minières ou à proximité, continuent de souffrir de l’insécurité, des privations, de la violence, de la torture, des meurtres aveugles et de bien d’autres préjudices inimaginables », dénonce Dr Michel Yoboué

La Coalition qu’il coordonne, composée majoritairement d’organisations africaines, suggère donc une évaluation indépendante du travail du forum afin de réaliser un bilan objectif de ses réussites et échecs. Il faudra désormais attendre de voir si cette énième sortie, émanant d’un participant ayant simplement un statut d’observateur, aura l’effet escompté sur le Processus de Kimberley.

Pour rappel, le PK rassemble depuis 2003 des gouvernements, organisations de la société civile et leaders de l’industrie du diamant. Sa présidence tournante est actuellement détenue par le Zimbabwe, alors que les Émirats arabes unis, actuellement à la vice-présidence, devraient en prendre la tête l’année prochaine.

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : le sud-coréen POSCO signe un nouvel accord pour s’approvisionner en graphite à Mahenge

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D’ici 2030, la Tanzanie devrait représenter plus de 10 % de l’offre mondiale de graphite, selon un rapport publié en 2023 par Benchmark Mineral. Depuis quelques années déjà, le potentiel du pays suscite l’intérêt des sociétés produisant des matériaux de batteries pour véhicules électriques.

Le groupe sud-coréen POSCO, spécialisé notamment dans la production d’anodes pour batteries, a conclu un protocole d’accord non contraignant avec Black Rock Mining. C’est l’annonce faite le 23 mai par la compagnie minière australienne qui précise qu’elle devrait vendre annuellement 6 000 tonnes de concentré de graphite naturel en paillettes pendant la phase 1 d’exploitation de sa future mine Mahenge en Tanzanie.

La collaboration entre les deux sociétés dure depuis quelques années et a déjà permis à POSCO d’entrer au capital de Black Rock tout en sécurisant l’achat d’environ 30 000 tonnes de graphite fin provenant de Mahenge. Les deux types de produits sont des matières premières utilisées ensuite pour produire des anodes, matériaux essentiels aux batteries des véhicules électriques.

Avec ce nouvel accord, Black Rock a davantage d’arguments pour convaincre ses potentiels bailleurs de fonds, en vue de lancer la construction de la mine. « Non seulement nous renforçons notre position avec l’un des plus grands producteurs d’anodes pour batteries au monde, mais cet accord représente également une étape importante de réduction des risques pour nos prêteurs potentiels dans le cadre de la finalisation de notre dette de projet pour Mahenge », confirme le PDG John de Vries.

Pour rappel, l’étude de faisabilité du projet Mahenge réalisée en 2018 table sur une durée de vie de la mine de 32 ans, avec une production moyenne annuelle de 250 000 tonnes de concentré de graphite. Le gouvernement tanzanien détiendra une participation gratuite de 16 % dans la future mine.

Source : Agence Ecofin

Niger : les ressources minérales indiquées du projet d’uranium Dasa augmentent de 50 %

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Le Niger n’est plus le premier producteur d’uranium depuis 2016, au profit de la Namibie. Alors que sa production a baissé sur la dernière décennie, face à celle du pays d’Afrique australe, le Niger compte sur de nouveaux projets comme Dasa pour tenter d’inverser la tendance.

Au Niger, la compagnie minière Global Atomic a publié le 23 mai une mise à jour de l’estimation des ressources minérales (MRE) de son projet d’uranium Dasa. Par rapport à la dernière estimation de juillet 2019, les ressources minérales indiquées du projet ont augmenté de 50 % pour atteindre 109 millions de livres d’uranium.

Quand on y ajoute les ressources minérales inférées qui ont baissé de 19 % à cause de l’intégration d’une partie dans les ressources indiquées, le projet Dasa héberge désormais 160 millions de livres d’uranium. Notons que la nouvelle estimation n’inclut pas les ressources minérales en surface et se concentre sur les ressources souterraines.

« La société a l’intention de mettre à jour le plan de mine et l’étude de faisabilité de Dasa d’ici la fin de l’année, en utilisant la nouvelle MRE ainsi que les coûts réels de l’exploitation minière et les coûts d’investissement de l’usine de traitement », indique Stephen G. Roman, PDG de Global Atomic.

Pour rappel, Dasa fait partie des projets qui devraient relancer la production nigérienne d’uranium, après la fermeture de certaines mines ces dernières années. Avant même l’entrée en production de la mine, son propriétaire canadien a déjà conclu des accords de vente de plus de 250 millions de dollars sur la future production.

Source : Agence Ecofin

Namibie : l’évaluation du champ pétrolier Venus se poursuit

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Découvert en 2022, le champ pétrolier Venus subit, depuis plusieurs semaines, de travaux d’évaluation qui permettront de confirmer l’étendue des réserves en place.

En Namibie, des sources proches des parties prenantes du gisement pétrogazier Venus, découvert l’année dernière, dans le bloc 2913B du bassin d’Orange, ont livré lundi 22 mai, des informations concernant les travaux d’évaluation en cours sur le périmètre.

D’après ces dernières, les premiers résultats des activités de forage du puits d’évaluation Venus-1A, lancées au début du mois, semblent confirmer les attentes concernant les volumes d’hydrocarbures en place. Ces travaux d’évaluation couvrent, outre le puits Venus-1A, mais aussi les puits d’évaluation Venus-1X et Nara-1. TotalEnergies aurait consacré environ la moitié de son budget d’exploration 2023 à l’exécution de cette campagne de forage.

La compagnie partenaire Impact Oil and Gas, lors d’une récente sortie médiatique, a indiqué par ailleurs que l’évaluation du potentiel de la réserve pétrogazière de Venus devrait impliquer le forage de quatre puits d’évaluation. Selon des études préliminaires de Wood Mackenzie le champ Venus abriterait au moins 3 milliards de barils de brut récupérables.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Kenya : TotalEnergies et Africa Oil se retirent de l’exploration de South Lokichar

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TotalEnergies et Africa Oil Corporation étaient jusqu’ici actives dans l’exploration de la concession de Lokichar. Elles y ont mené, sans succès, plusieurs campagnes de forage en partenariat avec Tullow Oil, l’opérateur du périmètre.

La compagnie pétrolière française TotalEnergies et sa partenaire canadienne Africa Oil Corporation (AOI) ont renoncé à leurs engagements dans l’exploration de la concession de South Lokichar, un périmètre situé au nord du Kenya. L’information a été rendue publique ce mardi 23 mai, par Tullow Oil.

La société pétrolière britannique qui opère le périmètre, évoque « différentes raisons stratégiques internes » expliquant cette décision. Un choix qui concerne particulièrement les blocs 10BB, 13T et 10BA, dans lesquels TotalEnergies et AOI détenaient, chacune, 25 % de participation.

Le retrait de ces deux partenaires qui rend donc Tullow seule propriétaire des actifs complique dans une certaine mesure les plans d’exploration de la zone. En effet, Tullow cherche en vain à conclure un accord d’amodiation sur South Lokichar. La compagnie avait en effet estimé qu’un quatrième partenaire sur le projet aurait permis d’accélérer les travaux.

La société note qu’avec le retrait de TotalEnergies et d’Africa Oil Corporation des activités de prospection de South Lokichar, ses dépenses d’investissement nettes au Kenya, pour 2023, seront impactées à la hausse. Elles devraient passer de 10 à 15 millions de dollars, représentant ainsi environ 5 % des dépenses d’investissement globales du groupe.

Abdel-latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Libye : le champ pétrolier Al-Hakim de nouveau en production après 7 ans d’inactivité

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La Libye poursuit son plan d’accroissement du plateau de production de brut à travers des opérations de réhabilitation des infrastructures mises à l’arrêt ou endommagées durant les années de troubles politiques. 

En Libye, la compagnie publique du pétrole (NOC) a annoncé, mardi 23 mai, qu’elle a procédé avec succès, à la relance des activités de production du gisement de pétrole Al-Hakim opéré par sa filiale, la Zueitina Oil Company.

L’opération initialement prévue depuis l’année dernière, intervient finalement cette année, soit sept ans après que les activités pétrolières sur le site aient été suspendues. Une avancée opérationnelle qui concrétise l’exécution réussie du plan de relance du site et des tests expérimentaux des installations de surface.

D’après la NOC, un des puits du gisement est déjà en production. L’objectif, précise la compagnie d’État, c’est d’atteindre un plateau d’au moins 3 000 b/j d’ici la fin de l’année. D’autres puits producteurs devraient suivre pour soutenir ce projet.

Ce dernier s’inscrit dans un vaste programme de reprise de la production du brut libyenne annoncé il y a quelques mois. Après les perturbations qu’ont subies les activités pétrolières libyennes en 2022 du fait de l’instabilité politique dans le pays, l’industrie locale des hydrocarbures a retrouvé un certain dynamisme opérationnel.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

International Graphite obtient une subvention de 3 millions de dollars du gouvernement australien pour un projet de mine à Springdale

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International Graphite Limited (ASX : IG6) a reçu une subvention de 4,7 millions de dollars australiens (3,1 millions de dollars) du gouvernement australien dans le cadre du programme national de développement des minéraux critiques administré par le Département fédéral de l’industrie, des sciences et des ressources.

Les fonds, qui devraient être disponibles à partir du 1er juin, aideront à accélérer la chaîne d’approvisionnement en graphite intégrée de la mine au marché que la société développe en Australie-Occidentale, a déclaré International Graphite.

« L’Australie a pour objectif de devenir une centrale minière essentielle et nous sommes ravis que le gouvernement fédéral ait reconnu notre potentiel à contribuer à cette vision », a déclaré Andrew Worland, directeur général et PDG d’IG6, dans un communiqué de presse.

« Cette subvention est un vote de confiance important dans notre entreprise et une confirmation que des projets comme Springdale et Collie sont essentiels pour atteindre les objectifs mondiaux de décarbonisation. p.1

« Le monde a besoin d’un nouvel approvisionnement en graphite. Les fabricants de batteries et de véhicules électriques du monde entier recherchent de nouveaux approvisionnements en graphite, avec des valeurs ESG élevées, pour répondre à la demande sans précédent de batteries.

« En passant de l’exploitation minière à la production en aval, nous nous assurons que la pleine valeur de nos ressources naturelles reste ici en Australie tout en générant des emplois locaux, en soutenant les communautés régionales et en développant de nouvelles industries et technologies de traitement des minéraux tournées vers l’avenir.

« Nous sommes fiers de nous associer à la fois à nos gouvernements fédéral et d’État pour faire progresser notre stratégie intégrée de mise en marché de la mine de graphite intégrée en Australie occidentale », a déclaré Worland.  

Source : mining.com

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Ghana – Castle Minerals a annoncé le 22 mai le début d’un levé géophysique de 200 km de lignes à son projet de graphite Kambale au Ghana. L’objectif affiché est d’identifier de nouvelles occurrences de graphite, afin d’augmenter les ressources minérales de l’actif. Pour rappel, Kambale héberge 1,4 million de tonnes de graphite, selon une estimation publiée en avril 2023. (Castleminerals)

L’Université des Mines et de la Technologie (UMaT) de Tarkwa a conclu un protocole d’accord avec la société Miwatek, spécialisée dans le traitement des eaux usées provenant du secteur minier. Selon les détails rapportés par Ghanaian Times, les deux entités vont collaborer sur une période initiale de quatre ans en vue de former les étudiants au traitement des eaux polluées par l’exploitation minière à petite et grande échelle. (Agenceecofin.com)

Nigéria – Le Président nigérian Muhammadu Buhari doit inaugurer lundi à Lagos la méga-raffinerie du milliardaire Aliko Dangote qui ambitionne d’avoir la plus grande capacité de raffinage d’Afrique et de réduire ainsi la dépendance du Nigeria au carburant importé. (Connaissancedesenergies.org)

RDC – Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, se rendra en Chine la semaine prochaine, pour conclure la renégociation d’un contrat de 6,2 milliards de dollars portant sur l’exploitation de minerais pour la construction d’infrastructures. Outre sa rencontre avec son homologue Xi Jinping, M. Tshisekedi devrait également visiter un certain nombre d’entreprises spécialisées dans les batteries, l’énergie, l’exploitation minière et la technologie. (Mining.com)

Soudan – L’industrie aurifère du Soudan, la plus importante source de revenus du pays, s’est totalement effondrée en raison de la spirale du conflit qui sévit depuis un mois dans le pays, selon Mubarak Ardol, directeur de l’entreprise minière publique Sudanese Mineral Resources Limited Co. Monsieur Ardol a déclaré que les exportations ont cessé, les équipements de traitement endommagés et les sièges de plusieurs sociétés aurifères pillés dans la capitale Khartoum. (Mining.com)

Zambie – GoviEx Uranium a annoncé le 22 mai le lancement de deux projets de formation en faveur des membres des communautés à proximité de son projet d’uranium Muntanga. Tout en s’intégrant aux critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) de la compagnie, « Back to School » et « Youth Trainee » offriront à GoviEx une main-d’œuvre locale plus qualifiée pour poursuivre le développement de son projet phare dans le pays. (Agenceecofin.com)

MOTA 2023 – La 6ème conférence Mining On Top Africa (MOTA) se déroulera du 12 et 13 juillet 2023 à Paris. Elle réunira les dirigeants et financiers du secteur minier africain. Cet événement stratégique permettra aux dirigeants européens de rencontrer les sociétés d’exploration minières basées en Afrique, dans le but de favoriser les partenariats miniers sur le continent. (Agenceecofin.com)

Transition énergétique – L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et Bloomberg Philanthropies ont annoncé le 22 mai un nouveau partenariat dans le cadre de la COP28 à venir. Le partenariat vise à accélérer le déploiement des énergies propres et la mobilisation des capitaux sur les marchés émergents et les économies en développement. (Agenceecofin.com)

ActuLex

 

Règlement des différends CIRDI : affaires récentes

 

Parties

 

Objet du litige

 

Règles applicables

Date de constitution du Tribunal  

Résultat de la procédure

 

CTIP Oil & Gas International Limited (Emiri)C./ République Arabique de l’Egypte (Source)

 

Contrat de construction et d’exploitation de gazoducs

 

 

Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage

 

20 avril 2020

Dernier développement : 26 Avril 2023

Chaque partie dépose un mémoire en réplique après audience.

Niko Exploration (Block 9) Ltd. (British) C/. People’s Republic of Bangladesh (Bangladeshi)

(Source)

Concession minière Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage 22 Juillet 2021 Dernier développement :

12 Avril 2023

Le Demandeur dépose une réponse sur le fond.

L’Australie obtient le soutien des États-Unis pour l’industrie des minéraux critiques

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L’Australie a obtenu le soutien des États-Unis pour le développement de son industrie des minéraux critiques après que les deux pays ont conclu un accord pour coordonner les politiques et les investissements afin de soutenir la croissance de l’industrie.

L’Australie fournit environ la moitié du lithium mondial ainsi que d’autres minéraux comme les terres rares utilisées dans les batteries pour les voitures électriques et la défense dans le cadre d’une poussée mondiale visant à diversifier les chaînes d’approvisionnement loin du producteur dominant la Chine.

« Le pacte sur le climat, les minéraux critiques et l’énergie propre est un accord ambitieux », a déclaré lundi le Premier ministre australien Anthony Albanese au Parlement.

« Cela élargira et diversifiera notre approvisionnement en énergie propre. Il favorisera l’approvisionnement et le traitement durables des minéraux critiques et soutiendra le développement de l’hydrogène propre, des technologies de batteries et d’autres produits énergétiques propres.

L’accord ouvre également la voie pour que les fournisseurs australiens de ces minéraux et d’énergie renouvelable soient traités comme des fournisseurs nationaux en vertu de la loi américaine sur la production de défense.

Cela devrait relancer les investissements vers les entreprises australiennes, soutenus par des réglementations telles que la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA) qui a revigoré les chaînes d’approvisionnement mondiales en énergies renouvelables depuis août.

« Il s’agit de créer une énorme opportunité pour l’Australie et je ne peux pas souligner à quel point c’est important », a déclaré Albanese à la presse après un sommet des dirigeants du Quad à Hiroshima dimanche.

Les ministres du Conseil de sécurité nationale des États-Unis et du ministère australien de l’Industrie participeront à un groupe de travail qui élaborera un plan d’ici la fin de l’année pour encourager une collaboration industrielle plus forte et accélérer le développement, ont déclaré les deux dirigeants dans des déclarations annonçant l’accord samedi.

Le pacte établira le climat, l’énergie propre et une base industrielle énergétique partagée en tant que pilier central de l’alliance Australie-États-Unis, ont-ils déclaré.

L’accord sera « très, très positif » pour l’Australie qui recherche des investissements auprès d’alliés pour développer son industrie essentielle de traitement des minéraux, car elle produit également de l’hydrogène vert pour l’exportation, a déclaré le milliardaire minier Andrew Forrest.

« Cela devrait pousser l’Australie au-delà de la ligne », a déclaré Forrest à la station de radio 2GB de Sydney. Forrest a des participations dans le traitement des minéraux critiques, solaires et éoliens, devient un important producteur d’hydrogène via Fortescue Future Industries.

L’Australie est sur le point d’annoncer prochainement une stratégie nationale pour le traitement des minéraux critiques, a annoncé le gouvernement australien la semaine dernière.

(Par Melanie Burton; Montage par Michael Perry)

Source : mining.com

Le conflit met un terme au lucratif commerce officiel de l’or au Soudan

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L’industrie aurifère officielle du Soudan, la plus grande source de revenus du pays, s’est totalement effondrée en raison d’un conflit qui dure depuis un mois dans ce pays d’Afrique du Nord, a déclaré le chef de la société minière publique.

Mubarak Ardol, directeur général de la Sudanese Mineral Resources Limited Co., a déclaré que les exportations se sont arrêtées, que les équipements de traitement ont été endommagés et que le siège de plusieurs sociétés aurifères a été pillé dans la capitale, Khartoum. Le Soudan a officiellement exporté 34,5 tonnes d’or d’une valeur de plus de 2 milliards de dollars l’année dernière.
Mais Ardol a déclaré qu’il était douteux que « même une once » ait quitté le pays depuis que les combats entre l’armée soudanaise et les Forces paramilitaires de soutien rapide ont éclaté le 15 avril. Plus de 600 personnes sont mortes et des milliers d’autres ont été blessées depuis, selon le World Health Organisation.

Le mineur de métaux le plus précieux du Maroc, Managem, a arrêté la production de sa mine d’or du nord-est de Wadi Gabgaba et a également rapatrié ses travailleurs, a rapporté le média local Medias24. Les actions de la société ont chuté de 13,7% après le début des violences, bien qu’elle ait récupéré plus tard une partie de ces pertes.

Bien que les deux parties belligérantes aient signé un accord pour protéger les civils et faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire la semaine dernière à Djeddah, en Arabie saoudite, les combats ont continué de faire rage, selon des entretiens avec des habitants et des documents de sécurité interne de l’ONU consultés par Bloomberg .

Système fermé

Ardol, dont le travail consiste à réglementer et à faire respecter les normes de sécurité pour le marché de l’or soudanais, a déclaré que si les producteurs extraient encore du minerai d’or, des sites de traitement clés ont été détruits par le conflit tandis que les systèmes financiers et douaniers ont été fermés.

« De l’amont à l’aval, tout est maintenant endommagé », a-t-il déclaré par téléphone depuis le Soudan. « Les gens ne peuvent pas exporter en raison du processus d’envoi de l’argent. Les banques sont fermées, la banque centrale est fermée, la raffinerie n’est pas accessible.

L’or est une importante source de revenus pour le gouvernement soudanais, via des sociétés telles que l’australien Perseus Mining et Alliance for Mining Co. Ltd, basée à Dubaï. Mais la grande majorité de sa production est exportée clandestinement du pays, généralement vers des centres de traitement étrangers, selon le Soudan Ministère des finances.

Les RSF et l’armée ont des intérêts majeurs dans l’industrie aurifère soudanaise et sont accusées par des militants et des groupes de défense des droits de faire passer de grandes quantités d’or illicite à l’extérieur du pays. La société mercenaire russe Wagner Group a également été liée à une usine de traitement de l’or au nord de Khartoum.

Mais on ne sait pas si l’une ou l’autre des parties a été en mesure de déplacer les minerais des aérodromes éloignés pour financer leurs opérations.

Alors que les autorités de Khartoum soulignent que les forces de sécurité contrôlent les frontières du pays, « la contrebande de véhicules, d’alcool, de drogue, de cosmétiques et d’or, ainsi que le trafic d’armes et de personnes » est généralisée à travers les frontières du Soudan avec le Soudan du Sud, la République centrafricaine , le Tchad et la Libye, a déclaré un panel des Nations Unies dans un rapport l’année dernière.

(Par Simon Marks, avec l’aide de Souhail Karam)

Source : mining.com