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Si la production africaine de diamants est portée par le Botswana (1er producteur africain et 2ème sur le plan mondial), le continent compte d’autres valeurs sûres qui suscitent désormais l’attention de la société belge de négoce de diamants HB Antwerp.

Après son succès au Botswana, le négociant belge HB Antwerp est en quête d’opportunités commerciales auprès d’autres producteurs de diamants en Afrique. Dans son viseur se trouvent des pays comme la Namibie, l’Afrique du Sud, le Lesotho et la RDC, selon des propos de son cofondateur Rafael Papismedov, relayés par Reuters.

Des pourparlers auraient déjà été entamés en ce sens avec certains gouvernements dont les identités restent confidentielles. Le dirigeant explique en effet que la priorité de la société reste le Botswana pour le moment, et que des « discussions sérieuses » avec les autres producteurs africains ne sont pas prévues avant 2024. Ces nouvelles collaborations pourraient néanmoins faire passer les ventes annuelles du groupe belge à plus d’un milliard de dollars dans trois ou quatre ans, contre moins de 300 millions $ en 2021, a ajouté M. Papismedov.

Rappelons qu’au Botswana, le négociant HB a depuis peu un accord avec le gouvernement pour qu’il lui fournisse des pierres précieuses pendant 5 ans contre une participation de 24 % dans la société. Ce partenariat s’inscrit dans la nouvelle stratégie de Gaborone consistant à mieux se positionner dans la chaîne de valeur pour tirer davantage de recettes de l’exploitation de ses diamants. Cela fait d’ailleurs partie des points de blocage dans les négociations actuelles pour une prolongation de la présence du géant De Beers dans le pays.

Notons que HB entretient également dans le pays un partenariat avec le canadien Lucara Diamond pour le polissage et la vente des diamants de plus de 10,8 carats extraits à la mine Karowe.

Source : Agence Ecofin

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