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Le corridor ferroviaire, qui s’étendra sur une longueur de plus de 1700 km, servira notamment à transporter les minerais et les matières premières agricoles de la RDC vers un port situé sur la façade atlantique de l’Angola. Il devrait être étendu à la Zambie voisine dans une étape ultérieure.

Un consortium mené par le groupe de négoce de matières premières Trafigura va investir 555 millions de dollars dans un corridor ferroviaire qui reliera le port de Lobito en Angola à la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé le ministère angolais des Transports dans un communiqué publié mardi 4 juillet.

Appelé Lobito Atlantic Railways, le consortium mobilisera 455 millions de dollars pour la construction d’un chemin de fer de 1 344 kilomètres en Angola et environ 100 millions de dollars pour une ligne ferroviaire de 400 kilomètres en RDC, a-t-on précisé de même source.

Outre Trafigura, le consortium comprend le groupe de BTP portugais Mota-Engil Engenharia e Construcao Africa et Vecturis SA, un opérateur ferroviaire privé basé à Bruxelles.

En juillet 2022, le gouvernement angolais avait attribué à Lobito Atlantic Railways un contrat de concession de 30 ans pour exploiter le corridor de Lobito, avec la possibilité de porter la durée à 50 ans si le chemin de fer est étendu à la Zambie voisine.

Les États-Unis avaient annoncé, en mai dernier, un investissement de 250 millions de dollars dans le corridor ferroviaire de Lobito. Cet investissement sera réalisé via l’agence gouvernementale US International Development Finance Corporation (DFC) dans le cadre de l’initiative « The Partnership for Global Infrastructure and Investment (PGII) », un vaste programme d’investissement dans les infrastructures dans les pays en développement lancé en juin 2022 par le groupe des sept pays les plus industrialisés (G7).

Le corridor ferroviaire de Lobito reliera les mines de la RDC au port de Lobito en Angola.

Les minerais extraits en RDC, tels que le cuivre et le cobalt, sont actuellement expédiés vers le marché international via les ports des pays voisins, notamment de Dar Es-Salaam (Tanzanie), Beira (Mozambique), ou Durban (Afrique du Sud). L’acheminement des minerais vers ces ports se fait par voie terrestre et génère une congestion des routes et de longs délais de livraison.

Hormis le transport des ressources minières et d’autres catégories de marchandises, notamment des matières premières agricoles, le corridor de Lobito assurera aussi la mobilité des personnes, le volet transport de voyageurs étant confié à la société publique angolaise Benguela Railway.

Source : Agence Ecofin

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