En Afrique du Sud, la province du Northern Cape disposerait de ressources pouvant soutenir une production de 10 millions de tonnes de cuivre selon plusieurs sources. Plusieurs compagnies essaient d’explorer ce potentiel et la dernière en date est Copper 360, une entreprise cotée en bourse.
La compagnie Copper 360 a annoncé cette semaine une hausse de 220 % du potentiel en cuivre de sa mine Rietberg, en Afrique du Sud. Le projet héberge selon la nouvelle évaluation un total de 81 200 tonnes de cuivre contenu, contre 25 275 tonnes pour la précédente estimation qui date de 2022.
Selon les détails relayés par le média spécialisé Mining Weekly, la ressource, classée dans les catégories indiquée et mesurée, serait immédiatement accessible et l’exploitation minière est prévue pour commencer au quatrième trimestre de cette année.
« Nous allons bientôt transformer la ressource en réserve, mais si vous regardez la valeur moyenne que nous attendons du cuivre, vous voyez environ 12 à 15 milliards de rands de cuivre dans le sol, ce qui est assez significatif », a déclaré dans un entretien accordé au média, le DG Jan Nelson.
La nouvelle estimation de ressources à Rietberg intervient quelques mois seulement après l’annonce de la cotation de la jeune entreprise à la bourse alternative de la JSE (AltX). Une des 44 sociétés du secteur des matériaux de base cotées sur la bourse principale de la JSE et la bourse alternative, Copper 360 déclarait alors vouloir devenir un géant africain de la production de cuivre.
Selon son DG Jan Nelson, les premières activités devraient porter sur l’extension de sa capacité de production de cuivre à 650 livres par mois (contre 50 livres/mois actuellement) d’ici la fin de l’année 2023. Sur une base annuelle, la production de l’entreprise devrait tourner autour de 8 000 livres (avant d’être plus tard porté à 16 000 livres), ce qui lui permettrait de générer des revenus annuels de 1,2 milliard de rands.
Source : Agence Ecofin