Le projet de métaux du groupe du platine Waterberg en Afrique du Sud regroupe cinq sociétés, dont la Japan Organization for Metals and Energy Security (JOGMEC) et Hanwa. En mai 2022, ces deux entreprises ont signé un protocole d’entente en vue de coopérer plus étroitement sur l’actif.
Les compagnies japonaises JOGMEC et Hanwa ont décidé de combiner leurs participations respectives de 12,195 % et 9,755 % dans le projet de métaux du groupe du platine Waterberg en Afrique du Sud. La coentreprise HJ Platinum Metals créée à cet effet détiendra 21,95 % du projet Waterberg et se chargera de gérer les intérêts et futurs investissements des deux sociétés dans l’actif.
Selon les détails fournis la semaine dernière par l’opérateur du projet Waterberg, Platinum Group Metals (PGM), JOGMEC assumera 75 % des investissements futurs au sein de cette nouvelle entité contre 25 % pour Hanwa. Depuis l’obtention du permis minier en 2021, PGM travaille à rassembler le financement nécessaire pour construire la mine et cet accord pourrait contribuer à accélérer le processus.
Avec la hausse de la demande de palladium et de platine due à leur rôle dans la transition énergétique, les partenaires du projet Waterberg pourraient rapidement rentabiliser leur investissement en faisant du projet une source d’approvisionnement supplémentaire pour le marché. Cela consoliderait par ailleurs le statut de l’Afrique du Sud comme le plus grand fournisseur au monde de ces deux métaux.
« Le platine, le palladium, le rhodium et l’or, ainsi que le cuivre et le nickel, sont largement utilisés dans l’industrie japonaise, notamment dans les piles à combustible, la catalyse automobile et les hydrolyseurs, et devraient jouer un rôle essentiel dans la décarbonisation », insiste Frank R. Hallam, PDG de Platinum Group Metals.
Notons que la participation restante dans Waterberg est contrôlée par Platinum Group Metals (37,05 %), Mnombo Wethu Consultants (26 %) et Impala Platinum (15 %). Le projet a une capacité de production annuelle de 420 000 onces de platine, palladium, rhodium et or (4E), en plus de 16,7 millions de livres de nickel et de cuivre, d’après une étude de faisabilité publiée en 2019.
Source : Agence Ecofin