Les pertes en vies humaines font malheureusement partie du cycle de vie d’une mine. En Afrique du Sud où de nombreuses opérations se déroulent à des centaines de mètres sous terre, avec un risque d’accidents mortels accru, la réduction du nombre de décès dans l’industrie reste un défi permanent.
En janvier 2023, aucun mineur n’a perdu la vie des suites d’un accident au travail en Afrique du Sud. C’est ce que le Minerals Council (la Chambre sud-africaine des Mines) indique dans un communiqué publié le 7 février, précisant qu’il s’agit d’une situation inédite pour le premier mois de l’année, dans l’histoire de l’industrie minière.
« Il ne s’agit pas d’une réussite. Il s’agit d’un jalon- encourageant – sur notre chemin vers le zéro accident », a déclaré Japie Fullard, président de l’organe de la Chambre des Mines en charge de la lutte contre les accidents dans le secteur (CEO Zero Harm Forum).
Il faut tout de même souligner que cette première historique s’inscrit dans une tendance à la baisse des accidents mortels ces derniers mois, dans le secteur minier sud-africain. En 2022, les compagnies ont déploré ainsi 49 décès, contre 74 l’année précédente.
Cette baisse importante s’explique en partie par l’amélioration de la sécurité dans les mines souterraines où les effondrements de terre ont historiquement provoqué plusieurs dizaines de décès. En 2022, « seulement » six mineurs ont perdu la vie de cette façon, contre 20 décès en 2021 et 76 en 2007.
Source: Agence Ecofin