Essentiel à la transition énergétique, le cuivre fait partie des minéraux critiques dont la demande explose. Alors que la RDC et la Zambie en sont les principaux producteurs sur le continent, quelques projets comme Prieska peuvent permettre à l’Afrique du Sud de mieux se positionner sur le marché.
En Afrique du Sud, la compagnie minière australienne Orion Minerals a publié le 25 juillet une estimation actualisée de ressources minérales pour son projet de cuivre-zinc Prieska. Cette mise à jour est une avancée importante dans sa stratégie d’exploitation minière précoce, car les ressources identifiées l’ont été dans une zone proche de la surface.
Cette zone, dénommée +105 m Level, héberge désormais 2,3 millions de tonnes de ressources minérales titrant 1,7 % de cuivre et 1,6 % de zinc. Il s’agit d’une hausse par rapport aux ressources minérales de 1,3 million de tonnes titrant 1,5 % de cuivre et 2 % de zinc.
Située à proximité d’infrastructures souterraines existantes et facilement accessibles, la zone pourra immédiatement faire l’objet d’activités minières expérimentales destinées à obtenir des données essentielles à la conception de l’usine de traitement et à la réalisation d’une étude de faisabilité bancable, prévue pour s’achever d’ici la fin de l’année, afin de soutenir la stratégie de production précoce à Prieska.
« La phase d’exploitation minière expérimentale, l’optimisation du processus métallurgique et l’étude de faisabilité bancable actualisée qui en résulte sont entièrement financées avec un total de 370 millions de rands disponibles », assure Errol Smart, directeur général d’Orion.
Avec cette nouvelle estimation pour +105 m Level, Prieska héberge désormais des ressources minérales totales de 31 millions de tonnes titrant 1,2 % de cuivre et 3,6 % de zinc, soit 370 000 tonnes de cuivre et 1,1 million de tonnes de zinc. Le site du projet englobe l’historique mine de Prieska dans la province du Cap Nord, où la société Anglovaal a produit 1,01 million de tonnes de zinc et 420 000 tonnes de cuivre sous forme de concentré entre 1971 et 1991.
Emiliano Tossou
Source : Agence Ecofin