En 2021, Rainbow Rare Earths s’est associé à l’américain K-Technologies pour créer une technologie plus efficace de séparation des éléments de terres rares. Intégrée au plan de développement de son projet Phalaborwa en Afrique du Sud, cette technologie devrait bientôt être utilisée hors du continent.
La compagnie minière Rainbow Rare Earths active sur plusieurs projets de terres rares en Afrique, va collaborer avec The Mosaic Company, géant mondial de la production de phosphate et de potasse concentrés, pour le développement du projet de terres rares appartenant à ce dernier dans la région d’Uberaba, au Brésil.
C’est le sens d’un protocole d’accord annoncé lundi 17 juillet, et qui permettra à Mosaic d’intégrer à son plan de développement la technologie exclusive de séparation de terres rares développée par Rainbow pour son projet de terres rares sud-africain Phalaborwa. Les terres rares d’Uberaba seront extraites de résidus issus de la production d’acide phosphorique de Mosaic (du phosphogypse plus précisément), dont la composition est similaire au dépôt de phosphate de Phalaborwa.
« Cet accord avec Mosaic représente une opportunité majeure pour Rainbow d’appliquer la technologie d’extraction exclusive développée en collaboration avec K-Tech afin de devenir un producteur multiréacteur de terres rares à partir de sources secondaires », commente George Bennett, PDG de Rainbow.
La Chine domine actuellement le marché de terres rares et plusieurs compagnies minières, dont Rainbow, s’activent pour offrir de nouvelles alternatives aux acheteurs de ces métaux dont la demande est en pleine hausse, portée par la transition énergétique.
Pour rappel, le projet Phalaborwa dans lequel Rainbow Rare Earths détient désormais une participation de 85%, a la capacité de produire 26 208 tonnes d’oxydes de terres rares sur une durée de vie de 14,2 ans. Son usine pilote devrait livrer ses premiers sulfates mixtes de terres rares au troisième trimestre 2023.
Source : Agence Ecofin