La Zambie est le deuxième producteur mondial d’émeraudes, notamment grâce à la mine Kagem du britannique Gemfields. Avec son projet Gravelotte en Afrique du Sud, une autre compagnie britannique devrait contribuer à accroitre la part africaine dans l’offre mondiale.
En Afrique du Sud, URA Holdings a annoncé le 29 avril le début de la production à sa mine d’émeraudes Gravelotte. Basée au Royaume-Uni, cette compagnie minière a acquis en 2022 ce projet exploité entre 1929 et 2002 et qui a livré environ 113 millions de carats sur la période.
URA précise que les usines de traitement et de tri sont en service, avec la récupération des premières émeraudes, et une première session de vente sera organisée au début du deuxième trimestre 2024. Si aucun détail n’a été donné sur la capacité de production de Gravelotte, son propriétaire a évalué les ressources minérales à 29 millions de carats, et note la présence de cibles d’exploration susceptibles d’héberger entre 168 et 344 millions de carats.
« Le lancement de la production par étapes à Gravelotte est une avancée transformatrice pour URA. Maintenant que la production a commencé, nous nous concentrons sur l’optimisation de nos équipements et de nos systèmes, et sur l’augmentation de la production au cours des prochains mois », a expliqué Bernard Olivier, PDG de la compagnie.
En dehors de l’Afrique du Sud, URA est aussi présente en Zambie où elle dispose de deux permis d’exploration pour des métaux comme le graphite, le lithium, le coltan et les terres rares. Alors que la Zambie est le deuxième producteur mondial d’émeraudes, la compagnie n’y possède pour le moment pas de projets liés à cette pierre précieuse. C’est un autre groupe britannique, en l’occurrence Gemfields qui exploite la plus grande mine d’émeraudes de la Zambie, Kagem.
Emiliano Tossou
Source : Agence Ecofin