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La Chine assure entre 80 et 90 % de l’approvisionnement mondial en terres rares. Au-delà de sa production nationale, Pékin peut compter sur des mines où ses compagnies ont signé des accords d’achat, comme sur la mine de terres rares Ngualla en Tanzanie.

En Tanzanie, Peak Rare Earths a obtenu les approbations nécessaires pour finaliser un contrat de vente de concentré de terres rares qui sera produit sur sa future mine Ngualla. C’est l’annonce faite le 21 juin par la compagnie australienne qui précise que l’acheteur est son partenaire chinois Shenghe Resources.

Dans le détail, le contrat d’approvisionnement porte sur 100 % de la production de Ngualla sur une période initiale de sept ans qui pourra être prolongée d’un commun accord. Les deux parties se sont par ailleurs entendues pour que Shenghe rachète au moins 50 % de tout produit intermédiaire à base de terres rares (carbonate mixte de terres rares ou oxydes de terres rares séparés) livré par la mine.

« Cela marque une nouvelle étape importante dans la réduction des risques et renforce la position de Ngualla comme l’un des projets de terres rares les plus attrayants et les plus avancés au monde. Notre accord d’achat avec Shenghe offre un niveau de paiement plus élevé et soutient notre processus de financement par emprunt qui progresse rapidement », a commenté Bardin Davis, PDG de Peak.

Pour rappel, Shenghe est le plus grand importateur de concentré de terres rares en Chine et détient environ 19,8 % d’intérêts dans Peak. Le groupe chinois devrait participer à la mobilisation des fonds nécessaires à la construction de la mine, estimé à 321 millions de dollars dans une étude de 2023. Prévue pour être la première mine de terres rares de Tanzanie, Ngualla peut livrer annuellement 16 200 tonnes de concentré de terres rares sur une durée de vie de 24 ans.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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