Le 17 avril dernier, la Tanzanie a signé un accord-cadre avec l’australien Peak Rare Earths, afin de formaliser son partenariat pour l’exploitation des terres rares de Ngualla. Une autre étape vient d’être franchie, rapprochant les deux parties d’une entrée en production de la mine en 2025.
En Tanzanie, Peak Rare Earths a annoncé l’obtention d’une licence minière spéciale pour son projet de terres rares Ngualla. Le document, octroyé quelques jours après la signature d’un accord-cadre avec le gouvernement tanzanien, donne le droit à la compagnie minière australienne d’exploiter le gisement Ngualla pour une durée maximale de 30 ans.
Il faut noter que la zone actuelle (18,14 km²) couverte par le permis sera étendue plus tard, grâce à l’ajout de deux licences d’exploration appartenant à la compagnie. Selon l’accord-cadre, la concession minière ainsi agrandie bénéficiera d’une licence minière actualisée dont la durée sera comprise entre 33 ans et la durée de vie réelle du projet. Peak pourra donc exploiter les ressources découvertes à l’avenir sur les deux licences d’exploration en question sans reprendre la procédure d’obtention d’un permis minier.
Pour rappel, l’accord-cadre signé le 17 avril dernier donne au gouvernement 16 % d’intérêts dans les filiales locales de Peak Rare Earths qui exploiteront la mine et une potentielle future raffinerie. Selon une étude de faisabilité bancable publiée en octobre 2022, Ngualla devrait entrer en production en 2025 et produire annuellement 16 200 tonnes de concentré de terres rares sur 24 ans.
Source : Agence Ecofin