En RDC, Ivanhoe exploite la mine de cuivre Kamoa-Kakula, codétenue avec le chinois Zijin et l’État congolais. La société canadienne détient également au moins 90 % d’intérêts dans le projet de cuivre Western Foreland, où elle a rencontré certains succès depuis le début de l’exploration en 2017.
En RDC, Ivanhoe Mines a fourni le jeudi 23 février une mise à jour pour son projet de cuivre Western Foreland, un actif qui s’étend sur 2 407 km², à proximité de son complexe cuprifère Kamoa-Kakula.
La compagnie minière canadienne a prévu un budget d’au moins 19 millions $ pour l’exploration sur cet actif en 2023, avec une partie qui sera consacrée à un programme de forage d’environ 70 000 m.
Comprenant des forages air core (AC) et au diamant (DD), ce programme soutiendra la publication d’une estimation de ressources minérales, d’ici mi-2023, pour les deux principales découvertes du projet, Makoko et Kiala. Une évaluation économique préliminaire sera ensuite lancée sur le projet afin d’estimer notamment l’investissement nécessaire pour son développement et les retombées financières potentielles.
Pour rappel, Ivanhoe Mines a lancé les travaux d’exploration à Western Foreland en 2017, découvrant le gisement Makoko, situé à environ 20 kilomètres à l’ouest du gisement de Kakula, l’année suivante puis celui de Kiala début 2020. Alors qu’il lui a fallu 24 ans pour produire le premier concentré de cuivre à Kamoa-Kakula, plusieurs facteurs invitent à l’optimisme concernant un délai plus court pour la mise en production du projet Western Foreland.
Outre la possibilité de s’appuyer sur l’expérience acquise avec Kamoa-Kakula et les installations de ce complexe de cuivre, la société peut compter sur l’explosion prévue de la demande de cuivre qui incite à des investissements accélérés dans la découverte et l’exploitation de nouveaux gisements. Ivanhoe Mines cherche d’ailleurs à attirer de nouveaux investisseurs pour financer le développement de ses activités en RDC.
Emiliano Tossou
Source : Agence Ecofin