La compagnie pétrolière nigériane Oando est active dans l’expansion de ses intérêts dans l’écosystème énergétique local. Récemment, elle a conclu un accord pour produire l’hydrogène vert et de l’électricité bas carbone.
La société énergétique nigériane Oando a obtenu de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), un prêt de 800 millions. Un financement matérialisé par un accord signé en marge de la foire commerciale biennale intra-africaine qui s’est tenue au Caire en Égypte, du jeudi 9 au mercredi 15 novembre 2023.
Ces fonds, Oando devrait les utiliser pour financer l’acquisition de la Nigerian Agip Oil Company (NAOC), la filiale de la compagnie énergétique italienne Eni. Début septembre, Eni et Oando ont d’ailleurs officialisé un accord ciblant l’acquisition des 20 % de participation de la NAOC couvrant les OML producteurs 60, 61, 62 et 63 et les OPL 282 et 135.
Ce financement devrait accélérer le processus d’acquisition par Oando, de ces actifs pétrogaziers nigérians d’Eni, situés à terre. Une transaction soumise à l’approbation des autorités du Nigéria qui, d’après l’annonce faite par les parties prenantes en septembre, est budgétisée à hauteur de 500 millions de dollars.
Si elle va à son terme, cette opération devrait permettre à la société énergétique locale de doubler ses intérêts dans l’ensemble de ces actifs. Ses participations passeraient alors de 20 % actuellement, à 40 %.
Abdel-Latif Boureima
Source : Agence Ecofin