Le Niger n’est plus le premier producteur d’uranium depuis 2016, au profit de la Namibie. Alors que sa production a baissé sur la dernière décennie, face à celle du pays d’Afrique australe, le Niger compte sur de nouveaux projets comme Dasa pour tenter d’inverser la tendance.
Au Niger, la compagnie minière Global Atomic a publié le 23 mai une mise à jour de l’estimation des ressources minérales (MRE) de son projet d’uranium Dasa. Par rapport à la dernière estimation de juillet 2019, les ressources minérales indiquées du projet ont augmenté de 50 % pour atteindre 109 millions de livres d’uranium.
Quand on y ajoute les ressources minérales inférées qui ont baissé de 19 % à cause de l’intégration d’une partie dans les ressources indiquées, le projet Dasa héberge désormais 160 millions de livres d’uranium. Notons que la nouvelle estimation n’inclut pas les ressources minérales en surface et se concentre sur les ressources souterraines.
« La société a l’intention de mettre à jour le plan de mine et l’étude de faisabilité de Dasa d’ici la fin de l’année, en utilisant la nouvelle MRE ainsi que les coûts réels de l’exploitation minière et les coûts d’investissement de l’usine de traitement », indique Stephen G. Roman, PDG de Global Atomic.
Pour rappel, Dasa fait partie des projets qui devraient relancer la production nigérienne d’uranium, après la fermeture de certaines mines ces dernières années. Avant même l’entrée en production de la mine, son propriétaire canadien a déjà conclu des accords de vente de plus de 250 millions de dollars sur la future production.
Source : Agence Ecofin