Depuis quelques années, plusieurs compagnies s’activent pour développer des projets de lithium, graphite et terres rares en Namibie. Ce sont autant de minéraux essentiels à la transition énergétique et susceptibles de diversifier le secteur minier du pays, dépendant des diamants et de l’uranium.
En Namibie, la compagnie minière Lepidico a publié le 30 octobre une mise à jour pour son projet de lithium Karibib. Elle prolonge la durée de vie de la future mine à 19 ans, contre 15 ans dans l’évaluation de décembre 2022, grâce à l’intégration des réserves de minerai du gisement Helikon 4.
L’usine de traitement devrait ainsi produire 79 600 tonnes d’hydroxyde de lithium sur la durée de vie de la mine, contre 65 500 tonnes précédemment. La compagnie a par ailleurs intégré dans sa mise à jour les prévisions de septembre de Benchmark Mineral Intelligence pour les prix à long terme de l’hydroxyde de lithium, le produit issu de la transformation du concentré de lithium de Karibib.
Selon les détails repris par Lepidico, l’hydroxyde devrait atteindre 30 980 dollars la tonne, contre 22 840 dollars la tonne dans ses prévisions de septembre 2022. Notons que la compagnie a maintenu le coût initial de développement du projet Karibib à 266 millions de dollars. 24 % des fonds seront consacrés à la construction de la mine en Namibie, quand les 76 % restants seront utilisés pour le développement à Abu Dhabi, de l’usine chimique destinée à produire l’hydroxyde de lithium.
Emiliano Tossou
Source : Agence Ecofin