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La Development Finance Corporation (DFC) est le fer-de-lance des Etats-Unis pour les investissements dans le secteur minier africain. L’institution apporte subventions, prêts et garanties aux compagnies actives sur les métaux critiques, facilitant l’approvisionnement américain pour ces ressources.

La Banque de développement des Etats-Unis, DFC, pourrait doubler ses investissements dans le secteur minier africain, les faisant passer de 750 millions en 2023 à 1,4 milliard de dollars. C’est ce qu’a annoncé la directrice adjointe de l’agence, Nisha Biswal, au cours d’une interview à Reuters, sans donner d’échéance pour atteindre cet objectif.

Présente au Cap en Afrique du Sud pour Mining Indaba, la grand-messe annuelle de l’industrie minière africaine, la dirigeante américaine a indiqué que la RDC devrait être l’un des premiers pays concernés par cette hausse des investissements. Concrètement, la DFC pourrait augmenter le financement et les garanties qu’elle apporte déjà pour les projets miniers en RDC, premier producteur mondial de cobalt et troisième producteur mondial de cuivre.

« Nous nous appuyons sur nos propres financements, non seulement dans le secteur minier, mais aussi dans des pays comme la RDC, dans l’espoir de réduire les risques et d’attirer davantage de capitaux privés », a expliqué Mme Biswal, qui assure que des projets ont déjà été ciblés pour les prochains investissements.

Pour rappel, la DFC a accéléré ses investissements dans le secteur minier africain l’année dernière, avec notamment 150 millions de dollars pour la plus grande mine africaine de graphite, Molo au Mozambique. La Banque cible en effet les projets de métaux critiques, qui peuvent participer à l’approvisionnement des industries américaines liées à la transition énergétique, comme les véhicules électriques.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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