Avec AngloGold Ashanti, Gold Fields est l’un des géants de la production mondiale d’or originaire d’Afrique du Sud. La compagnie qui exploite déjà neuf mines au Chili, en Australie, au Ghana, en Afrique du Sud et au Pérou, va entrer dans une nouvelle juridiction.
Au Canada, Gold Fields a annoncé le 2 mai l’acquisition de 50 % d’intérêts dans le projet Windfall, une future mine d’or capable de livrer annuellement 294 000 onces sur 10 ans. C’est le fruit d’un accord conclu avec le propriétaire de l’actif, Osisko Mining, et qui voit la compagnie minière sud-africaine débourser 600 millions de dollars canadiens en espèces (440 millions $) en deux paiements d’égal montant.
Un premier paiement de 220 millions $ est effectué dès la signature de l’accord, et le second aura lieu après l’octroi des permis par les autorités du Québec, la province canadienne qui abrite le projet. Par ailleurs, les deux parties se partageront de façon égale les dépenses restantes avant l’entrée en production de la mine prévue actuellement pour 2025, notamment le coût des travaux de construction.
« Nous sommes très heureux de nous associer à Osisko pour mettre en production le projet Windfall, qui est d’une grande qualité, et nous pensons qu’il s’agira de la première mine d’une série de plusieurs mines dans le cadre de ce partenariat, dans une région très prometteuse », a commenté Martin Preece, PDG par intérim de Gold Fields.
Notons en effet que la compagnie a également acquis, via cet accord, 50 % d’intérêts dans plusieurs concessions minières très prometteuses pour l’or et couvrant environ 2 400 km² dans les districts d’Urban Barry et de Quévillon. Elle dépensera 75 millions $ pour l’exploration au cours des sept premières années de sa collaboration avec Osisko, avant un partage 50/50 des dépenses.
Pour rappel, Gold Fields possède actuellement neuf mines au Chili, en Australie, au Ghana, en Afrique du Sud et au Pérou. La compagnie a enregistré une production d’or attribuable de 2,4 millions d’onces en 2022.
Source : Agence Ecofin