Selon une estimation de Benchmark Mineral, la demande mondiale de lithium devrait croitre de 27 % pour atteindre 900 000 tonnes en 2023, et jusqu’à 1,5 million de tonnes en 2026. Ces perspectives attirent davantage de compagnies minières en Afrique, un continent encore sous-exploré.
Rio Tinto entre dans le secteur minier rwandais. Le géant anglo-australien va investir au moins 7,5 millions de dollars dans l’exploration du lithium sur les cinq prochaines années, selon un communiqué publié le 1er août par la junior minière britannique Aterian.
Aterian a en effet conclu, via sa filiale rwandaise Kinunga Mining, un accord de coentreprise permettant à Rio Tinto de gagner jusqu’à 75 % d’intérêts dans le projet HCK. « Nous avons identifié 19 zones distinctes de pegmatite LCT (lithium-césium-tantale) dans le projet de 2 750 hectares, offrant l’échelle prospective nécessaire pour attirer un partenaire aussi important que Rio Tinto », explique Charles Bray, président d’Aterian.
Dans les détails, Rio Tinto dépensera 1 à 3 millions de dollars en travaux d’exploration sur deux ans, afin d’obtenir 51 % d’intérêts. Le géant minier complètera son investissement avec 4,5 millions de dollars de dépenses d’exploration sur les trois années suivantes, portant sa participation dans le projet à 75 %.
Un paiement en espèces de 300 000 dollars sera par ailleurs effectué au profit de Kinunga Mining, dans lequel la société rwandaise HCK Mining détient 70 % d’intérêts. Rio Tinto a aussi accepté une redevance minière de 2 % sur les revenus nets de fonderie, avec un plafond de 50 millions de dollars.
Source : Agence Ecofin