Selon Benchmark Mineral, la part de la Tanzanie dans la production mondiale de graphite devrait passer de moins de 1 % actuellement à plus de 10 % dans les années à venir. Parmi les mines qui contribueront à cette performance se trouve Lindi Jumbo, opérée par l’australien Walkabout.
La première mine africaine de graphite de Walkabout Resources n’est toujours pas entrée en service, malgré les progrès signalés par la société australienne. Alors qu’elle tablait sur « début 2024 » pour le démarrage de la production de son projet Lindi Jumbo (Tanzanie), une mise à jour opérationnelle publiée cette semaine et lue par l’Agence Ecofin montre que cette étape n’est pas encore atteinte.
Walkabout Resources a indiqué qu’elle a démarré le processus de concentration de minerai, mais elle n’a pas encore produit de graphite commercialisable. Le processus de concentration est une étape importante dans la transformation du minerai extrait en produit final. L’entreprise a réussi à déplacer avec succès le minerai à travers le circuit de concentration pour produire un concentré humide, mais des retards sont survenus en raison de problèmes d’approvisionnement en carburant pour le sécheur rotatif. La société a déclaré qu’une fois ces problèmes résolus et le circuit fonctionnant pleinement, la production de graphite devrait commencer.
« L’alimentation en minerai du circuit de concentration à Lindi Jumbo constitue une avancée majeure dans le parcours de Walkabout pour devenir un acteur majeur de l’industrie du graphite naturel en flocons […]. L’importance stratégique de Lindi Jumbo est renforcée par l’introduction récente par la Chine, de contrôles à l’exportation sur le graphite et ses produits, ainsi que par l’attrait accru des marchés américain et européen […] », a commenté le DG, Andrew Cuningham.
Pour rappel, la mine de graphite Lindi Jumbo peut en livrer annuellement 40 000 tonnes sur une durée de vie de 24 ans. Sa construction a démarré en 2021.
Source : Agence Ecofin