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En Afrique du Sud, des déclarations récentes de plusieurs hauts fonctionnaires, dont celles de la ministre de l’Environnement, indiquent que le pays ne compte pas se plier à la volonté des pays occidentaux qui souhaitent une fermeture rapide des centrales électriques à charbon.

Le ministre sud-africain de l’Électricité, Dr Kgosientsho Ramokgopa, a indiqué que des discussions « ouvertes et franches » avaient eu lieu avec des pays partenaires sur la possibilité de retarder la fermeture de certaines centrales électriques au charbon, compte tenu des délestages en cours.

Le ministre a expliqué que l’Afrique du Sud avait expliqué sa position concernant la révision du calendrier de mise hors service à la lumière des coupures d’électricité intenses, ainsi que du fait que certaines des unités qui approchaient de leur date d’arrêt étaient plus performantes que certaines des centrales les plus récentes d’Eskom.

« À l’heure actuelle, nous manquons de mégawatts, et si vous regardez Camden, elle figure toujours parmi les cinq centrales électriques les plus performantes, alors je ne pense pas que cela nous aide à mettre hors service ces unités très performantes. », a-t-il déclaré lors d’une réunion d’information sur la mise en œuvre du plan d’action pour l’énergie.

Cette mise hors service des centrales à charbon que le gouvernement sud-africain veut retarder, entre dans le cadre du programme de transition énergétique équitable du pays qui est soutenu par plusieurs nations riches occidentales. Celles-ci ont décidé en novembre 2021 d’accorder un financement de 8,5 milliards $ censé aider le pays à entamer sa transition énergétique en délaissant le charbon au profit d’énergies plus propres.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

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