En 2022, De Beers a généré 652 millions de dollars lors de la deuxième session de ventes aux enchères de diamants de l’année. En 2023, la compagnie opère dans un environnement économique mondial moins favorable, affectant les décisions d’achats de ses clients.
La compagnie minière De Beers, active dans l’exploitation des diamants en Afrique du Sud, au Botswana, en Namibie et au Canada, a publié le mercredi 8 mars les résultats provisoires de sa deuxième session de ventes de diamants de l’année. Elle a écoulé pour 495 millions $ de pierres précieuses entre le 20 février et le 7 mars 2023.
Il faut noter que ce montant est supérieur à celui de la première session (454 millions $), mais constitue une baisse de 24 % en glissement annuel. Il ne s’agit cependant pas d’une surprise pour la compagnie qui attribue cette diminution à l’incertitude économique pesant sur les décisions d’achats de ses clients.
« Par exemple, nous savons que les Sightholders [nom donné aux clients participants aux ventes aux enchères, Ndlr] ont planifié une plus grande partie de leurs achats pour plus tard en 2023, étant donné l’incertitude économique au moment où ils ont pris leurs décisions de planification à la fin de 2022 », explique Al Cook, nouveau PDG du groupe.
Pour rappel, De Beers vise une production de diamants de 30 à 33 millions de carats sur l’ensemble de ses opérations en 2023.
Source : Agence Ecofin