Sur les dernières années, on a enregistré plusieurs tentatives visant à relancer l’industrie pétrolière béninoise qui a connu sa meilleure période entre 1984 et 1998, date de la dernière production d’huile au large. Ces efforts ont entre autres, permis au pays de décrocher le transit du pétrole nigérien vers les marchés internationaux.
Dans une mise à jour publiée lundi, la société pétrolière canadienne, Zenith Energy a annoncé qu’elle finalise actuellement avec le gouvernement béninois, un contrat de partage de production pour le bloc 1 qui abrite le champ pétrolifère de Sèmè, au large pays.
En janvier dernier, le ministère de l’Eau et des Mines avait en effet accordé à Zenith Energy une exclusivité de trois mois pour négocier et finaliser les termes du contrat. Rappelons que Zenith a soumis une offre pour le bloc 1 le 22 septembre 2022. L’objectif est de relancer et d’augmenter la production sur place.
Le champ pétrolier de Sèmè dans le bloc 1 a été découvert en 1967 par Union Oil et couvre une superficie de 551 km² avec 355 km² de données sismiques 3D modernes. Le champ est situé en eaux peu profondes et dispose d’installations à terre et d’un parc de stockage pour le traitement de la production de pétrole. Il contient des réserves prouvées de pétrole et des réserves récupérables de 22-28 millions de barils de pétrole et 428 milliards de pieds cubes de gaz naturel.
Historiquement, le champ pétrolifère de Sèmè a produit 22 millions de barils de pétrole, la dernière production commerciale ayant eu lieu en 1998. Les installations de production comprennent trois plateformes : deux situées sur le champ de Sèmè et la dernière installée entre 2013 et 2016 pour développer le champ de Sèmè Nord, récemment découvert.
Olivier de Souza
Source : Agence Ecofin