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SOMISEN

Libéria : ExxonMobil s’intéresse à 4 blocs d’exploration situés en mer

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Très active sur le marché pétrolier africain depuis plusieurs décennies, la compagnie pétrolière américaine ExxonMobil veut encore renforcer sa présence opérationnelle sur le continent.

La compagnie pétrolière américaine ExxonMobil a engagé des démarches auprès des autorités du Libéria pour mener des activités de prospection pétrogazières dans le pays. L’information a été donnée mercredi 3 mai par une source proche de la société.

D’après cette dernière, l’entreprise aurait saisi la Liberia Petroleum Regulatory Authority (LPRA), d’« une demande de préqualification » concernant les blocs LB-15, LB-16, LB-22 et LB-24, tous situés en mer, dans le bassin du Libéria.

Cette démarche est en lien avec une procédure des pourparlers directs ouverte par les autorités libériennes en 2021 et concernant spécifiquement 33 périmètres offshores. Dans le cadre de cette dernière, ExxonMobil devrait mobiliser sa capacité, ses compétences et son expertise en vue d’être éligible à soumissionner.

Conformément aux conditions précédemment fixées par l’État, des négociations pour la signature d’un accord de partage de production avec ExxonMobil ne sont envisageables qu’une fois la préqualification de cette dernière approuvée.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

TotalEnergies porte plainte contre Greenpeace

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TotalEnergies a annoncé son ambition de devenir une entreprise à zéro émission nette de carbone, d’ici 2050. Elle compte y arriver en réduisant progressivement ses émissions de gaz à effet de serre et en développant des solutions énergétiques durables.

Le géant français de l’énergie TotalEnergies a intenté une action en justice contre Greenpeace France et Factor-X, une société de conseil en climatologie. Ceci, au motif qu’un rapport publié par Greenpeace présentait de manière erronée les émissions de l’entreprise dues à l’exploitation de combustibles fossiles.

TotalEnergies affirme également que Factor-X a utilisé une méthodologie erronée qui a permis de comptabiliser deux fois les émissions, ce qui a conduit le rapport à affirmer qu’elle avait considérablement sous-estimé ses émissions. Le rapport affirme que les émissions du géant français sont quatre fois plus élevées que celles déclarées, soit 1,6 milliard de tonnes de CO2.

L’entreprise dirigée par Patrick Pouyanné demande à la justice de retirer le rapport et de cesser toute référence à celui-ci, sous astreinte de 2 000 euros par jour et 1 euro de dommages et intérêts. Une audience de procédure est prévue le 7 septembre, dans le cadre de cette affaire.

Cette action en justice s’écarte de la tendance habituelle selon laquelle on observe des plaintes d’organisations de protection de l’environnement généralement à l’encontre des grandes compagnies pétrolières.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Exclusif : les pétroliers vénézuéliens risquent de couler, d’incendies, de déversements, selon un rapport

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Plus de la moitié des 22 pétroliers de la flotte vénézuélienne sont tellement délabrés qu’ils devraient être immédiatement réparés ou mis hors service, selon un rapport interne de la compagnie pétrolière publique PDVSA partagé exclusivement avec Reuters.

Le rapport de la branche maritime de PDVSA, intitulé “Défaillances et risques critiques de la flotte de pétroliers de PDV Marina”, indique que des années de maintenance différée ont laissé l’ensemble de la flotte avec “de faibles niveaux de fiabilité”, à risque de déversements, de naufrages, d’incendies, de collisions ou d’inondations.

“Les navires manquent actuellement de classification et de certifications de navigabilité par les pays du pavillon”, indique le rapport.

PDVSA et PDV Marina n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.

Le rapport, daté de mars 2023, faisait partie des huit documents partagés avec Reuters décrivant l’état de la flotte de pétroliers de PDVSA du siège social, de la division commerciale et de la branche maritime de la compagnie pétrolière, ainsi que de l’autorité maritime du Venezuela. L’existence des documents n’a pas été signalée auparavant.

Datés de janvier 2022 à mars de cette année, les documents détaillent l’état des pétroliers de la société ; les coûts d’affrètement de navires tiers et l’état des contrats de construction navale avec des entreprises en Argentine et en Iran.

La détérioration de la flotte a contraint PDVSA à affréter des pétroliers pour transporter son pétrole, qui fournit l’essentiel de la monnaie forte du Venezuela, selon l’analyse de la division commerciale de PDVSA.

PDVSA et le ministère du Pétrole n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.

Les rapports ont été préparés dans le cadre d’une vaste enquête anti-corruption ordonnée par le président vénézuélien Nicolas Maduro en octobre dernier après la découverte de milliards de dollars de paiements manquants pour les exportations de pétrole. Plus de 60 personnes ont été arrêtées et le directeur général de PDVSA et le ministre du pétrole du pays ont été remplacés.

Le rapport de PDV Marina recommandait de retirer cinq pétroliers de l’utilisation active ; envoyer sept aux chantiers navals pour des réparations majeures et installer des transpondeurs, des extincteurs et du matériel de communication dans d’autres. Aucune mesure n’a été prise alors que l’audit des opérations de l’entreprise se poursuit.

Selon le rapport de PDV Marina, cinq des pétroliers de PDVSA ont au moins 30 ans, au-delà de leur durée de vie recommandée. Les derniers travaux d’entretien majeurs sur la flotte remontent à cinq ans, selon le rapport.

“La flotte de pétroliers montre une baisse de la qualité de ses opérations en raison d’une détérioration physique avancée, ce qui implique des coûts de maintenance et de réparation plus élevés. La planification de l’envoi des pétroliers en cale sèche a été très affectée par le manque de paiement des chantiers navals et des fournisseurs”, dit le rapport de PDV Marina.

Reuters a déjà signalé une augmentation des collisions de pétroliers , des risques de déversement et des incendies au Venezuela.

PDVSA a loué 41 navires l’année dernière, selon les documents, payant environ le double du taux du marché, entre 14 000 et 36 500 dollars par jour, aux propriétaires de pétroliers désireux de travailler avec le Venezuela malgré les sanctions américaines imposées en 2019.

NAVIRES RETARDÉS

Au moins quatre pétroliers commandés à des chantiers navals étrangers ont été bloqués en raison de retards de paiement, d’augmentations de coûts et de sanctions, selon les documents examinés par Reuters.

Les audits ordonnés par le nouveau PDG de PDVSA, Pedro Tellechea, dans le cadre de l’enquête anti-corruption de Maduro pourraient entraîner des retards supplémentaires, a déclaré un dirigeant de PDVSA.

“Tous les contrats sont gelés”, a déclaré l’exécutif sous couvert d’anonymat par crainte de représailles. Les services juridiques, d’approvisionnement et commerciaux de PDVSA demandent à PDV Marina des documents sur les contrats, a-t-il ajouté.

Le Venezuela a payé aux chantiers navals iraniens et argentins au moins 300 millions de dollars pour six nouveaux navires commandés dès 2005.

Il n’a pris livraison que de deux d’entre eux, selon les documents.

PDVSA a payé près de 80% des 160 millions de dollars dus pour deux pétroliers du chantier naval de Rio Santiago en Argentine, selon les documents.

Rio Santiago a déclaré qu’il n’était pas autorisé à donner des informations sur ce contrat particulier.

En outre, PDVSA a payé près de 157 millions d’euros (environ 173 millions de dollars), soit 63 % d’un contrat de 248 millions d’euros (environ 272 millions de dollars) à l’Iran Marine Industrial Company (Sadra) sanctionnée par les États-Unis pour quatre pétroliers, selon les documents.

Deux des quatre navires ont été livrés après des retards de paiement, des difficultés d’approvisionnement en pièces et des problèmes d’assurance et de certifications, selon les documents.

Les retards de paiement ont généré des frais supplémentaires pour les surestaries, selon les documents.

Source : Reuters

Namibie : Impact Oil and Gas lève 95 millions $ dans le cadre des travaux d’évaluation du champ pétrolier Venus

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Vers la fin du mois de février 2023, Impact Oil avait annoncé le démarrage imminent de travaux d’évaluation de la découverte pétrolière Venus.

En Namibie, la compagnie Impact Oil and Gas a révélé, vendredi 28 avril, qu’elle a levé un financement de 95 millions de dollars. La mobilisation de ces fonds, effectuée via la souscription des actionnaires de la société, est relative aux travaux d’évaluation des réserves d’hydrocarbures hébergées par la découverte pétrogazière Venus du bloc 2913B, réalisée en 2022.

Impact Oil table sur les capitaux ainsi réunis, pour contribuer à la budgétisation d’une campagne de forage de plusieurs puits sur le périmètre. Conformément aux détails communiqués par la société fin février, les opérations d’évaluation projetées sur le champ Venus devraient concerner au minimum quatre puits.

« Nous sommes heureux de constater que l’offre ouverte de 95 millions de dollars US a été menée à bien, puisqu’elle a été entièrement souscrite par nos actionnaires existants qui continuent de soutenir notre croissance et auxquels nous sommes très reconnaissants. Les fonds levés seront utilisés pour financer notre part du programme de forage multipuits actuellement en cours en Namibie, avec nos partenaires TotalEnergies, QatarEnergy et NAMCOR », a déclaré Siraj Ahmed, directeur général d’Impact.

Notons que d’après des estimations préliminaires fournies fin février 2022, par le cabinet de conseil en énergie Wood Mackenzie sur le potentiel en hydrocarbures du champ, Venus hébergerait au minimum, quelque 3 milliards de barils de brut récupérables.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Congo-Brazzaville : Aker Solutions obtient de TotalEnergies un contrat d’ingénierie sur le champ pétrolier Moho

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Le gisement pétrolier Moho est entré en production en 2015. Il est considéré par les parties prenantes comme étant l’un des plus importants projets pétroliers en mer réalisés en République du Congo.

Aker Solutions, le fournisseur norvégien de services pétrogaziers, a annoncé, ce jeudi 4 mai, qu’un marché lui a été attribué par le groupe français TotalEnergies pour des travaux d’ingénierie au Congo. Ceux-ci concernent spécifiquement le champ Moho Nord, un périmètre pétrolier situé en eaux profondes, à quelque 75 kilomètres au large des côtes congolaises.

L’entente, signée avec la société pétrolière française, engage Aker à fournir un ensemble de dispositifs jugés nécessaires à l’amélioration de la production pétrolière du site. Ceux-ci comprennent notamment des têtes de puits sous-marins, des mécanismes de production en eaux profondes, standard et configurables (SPS).

L’accord intègre également des opérations de mise en place de dispositifs de raccordement et de distribution connexes au champ. D’après Aker, le processus opérationnel impliqué par ce marché devrait immédiatement commencer pour des livraisons attendues au premier trimestre 2025.

« Nous sommes heureux de poursuivre notre relation de longue date avec TotalEnergies. Pour Moho, nous livrerons TEP Congo [la filiale de TotalEnergies au Congo, Ndlr], avec la version en eaux profondes de notre technologie SPS standard et configurable, en tirant parti de notre succès unique en matière de standardisation et d’industrialisation », a déclaré Maria Peralta, vice-présidente exécutive et responsable des activités en mer d’Aker Solutions.

Notons que le champ Moho fournit une part significative de la production pétrolière du Congo. TotalEnergies détient 53,5 % des intérêts opérationnels du périmètre avec pour partenaires Chevron (31,5 %) et la Société Nationale des Pétroles du Congo (15 %).

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Algérie : Eni découvre du pétrole et du gaz sur le bloc Zemlet el Arbi

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En décembre 2021, l’italien Eni et l’Algérienne Sonatrach avaient paraphé un mémorandum d’accord visant à développer environ 135 millions de barils équivalents pétrole de ressources supplémentaires dans le bassin à terre de Berkine.

Le dimanche 20 mars, la société nationale des hydrocarbures en Algerie et son partenaire le groupe énergétique italien Eni ont annoncé avoir trouvé environ 140 millions de barils de pétrole brut et du gaz associé, sur la concession Zemlet El Arbi du bassin de Berkine, dans l’est du pays.

La découverte a été faite dans la formation TAGI du puits d’exploration HDLE-1 du prospect HDLE. Le forage de ce puits entre dans le cadre d’une campagne de 5 puits d’exploration sur la licence. Les résultats des tests de production ont affiché un débit de 7000 b/j de pétrole brut et 140 000 m3 par jour de gaz associé.

Un deuxième puits d’exploration dénommé HDLE-2 sera foré en avril 2022 pour marquer la suite de la campagne et permettre de déterminer le potentiel supplémentaire dans la concession Zemlet El Arbi.

La phase de développement du projet est annoncée pour débuter au troisième trimestre 2022. L’exploration du bassin a démarré dans les années 1990 et a permis la découverte de plus de deux milliards de barils de pétrole récupérables.

Les sociétés engagées sur ce bloc mènent une stratégie d’exploration visant à privilégier les zones proches des installations déjà en place. Elles veulent ainsi monétiser plus rapidement les découvertes qui sont réalisées.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Mali : la mine Sadiola peut encore produire de l’or pendant 17 ans (Allied Gold)

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Fin 2019, Allied Gold a annoncé débourser 105 millions de dollars pour racheter la mine d’or Sadiola. Après trois ans de travaux, le nouveau propriétaire a ajouté 3 millions d’onces aux réserves minérales du projet qui a livré 175 000 onces en 2022, et prépare l’avenir avec une entrée en bourse.

Au Mali, les réserves minérales prouvées et probables de la mine d’or Sadiola s’élevaient à 7,25 millions d’onces au 31 décembre 2022. C’est ce qu’a indiqué la semaine écoulée son propriétaire Allied Gold, à l’occasion de l’annonce d’une introduction en bourse qui lui donnera les fonds nécessaires pour porter la durée de vie de la mine à 17 ans, grâce à un projet d’agrandissement.

Selon le document, une étude de faisabilité définitive achevée l’année dernière a montré que le nouveau projet peut permettre à Sadiola de livrer en moyenne 300 000 onces par an sur cette durée de vie, à un coût global (AISC) inférieur à 1 000 dollars l’once. Cela placerait potentiellement Sadiola parmi les mines industrielles avec le coût de production d’or le moins élevé du Mali.

En guise de comparaison, le coût global de la plus grande mine industrielle d’or du Mali, le complexe Loulo-Gounkoto du canadien Barrick Gold, devrait en effet se situer entre 1 070 et 1 150 dollars l’once en 2023. B2Gold vise un AISC minimum de 1 085 dollars l’once à sa mine d’or Fekola cette année, alors que Resolute Mining s’attend à un AISC de 1 400 dollars l’once et 1 365 dollars l’once, respectivement pour ses opérations de sulfure et d’oxyde à la mine d’or Syama. Ces compagnies sont les trois principaux producteurs industriels d’or au Mali.

Pour rappel, l’acquisition de la mine d’or Sadiola a été annoncée fin 2019 par Allied Gold qui a déboursé 105 millions de dollars pour en prendre le contrôle auprès des compagnies minières AngloGold Ashanti et Iamgold. La mine qui a livré plus de 175 000 onces en 2022, est aujourd’hui détenue à 20 % par le gouvernement du Mali, contre 80 % d’intérêts pour Allied Gold.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Sénégal : une baisse de 36 % à Sabodala-Massawa affecte la production d’or d’Endeavour au premier trimestre

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Endeavour Mining est le plus important producteur d’or en Afrique de l’Ouest. Cotée sur les bourses de Londres et de Toronto, la compagnie a extrait 357 000 onces au premier trimestre 2022, dont 96 000 onces à partir du complexe aurifère Sabodala-Massawa au Sénégal.

Endeavour Mining a publié le jeudi 4 mai ses résultats du premier trimestre 2023, annonçant 301 000 onces livrées par ses six mines en Afrique de l’Ouest. C’est environ 16 % de moins qu’au premier trimestre 2022, en partie à cause d’une baisse de 36 % de la production au complexe aurifère Sabodala-Massawa situé au Sénégal. Ce dernier a en effet livré 61 000 onces, contre 96 000 onces au premier trimestre 2022.

Selon la compagnie minière, cette diminution résulte d’un choix stratégique consistant à exploiter du minerai à faible teneur durant la période, le temps d’effectuer des activités de décapage à la mine, avec en ligne de mire le développement d’une nouvelle fosse satellite dans la zone nord de Massawa. La production d’or devrait ensuite être plus élevée au second semestre 2023, permettant l’atteinte des objectifs annuels.

Pour rappel, Endeavour Mining vise une production d’or de 1,32 à 1,42 million d’onces cette année sur ses mines réparties entre le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, avec 315 à 340 000 onces à partir de Sabodala-Massawa.

Source : Agence Ecofin

ACDC Metals termine le forage par carottage aux projets Watchem et Goschen Central

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ACDC Metals (ASX : ADC) a confirmé que le forage par carottage à travers ses projets de sables minéraux lourds et d’éléments de terres rares dans l’ouest de Victoria progresse comme prévu, avec un premier forage en bordure de route dans les projets Watchem et Goschen Central à un stade précoce déjà terminé.

Le forage est conçu pour s’appuyer sur l’exploration menée en décembre et permettra le calcul des estimations de ressources à libérer au cours du second semestre de cette année.

La société a également terminé un programme de travaux de remplissage plus rapprochés dans 64 trous à Goschen Central suite à des corrélations visuelles positives par rapport aux analyses historiques, avec des échantillons envoyés à un laboratoire de Perth pour analyse.

Le forage intercalaire visait à fournir une plus grande confiance géologique pour l’estimation des ressources et à faciliter la collecte d’échantillons pour les essais métallurgiques élargis par Mineral Technologies, basée dans le Queensland.

Les matériaux collectés seront traités à l’usine pilote de Mineral Technologies pour produire un concentré de monazite qui sera ensuite utilisé pour le développement de processus d’éléments de terres rares en utilisant le procédé de monazite médaillon exclusif d’ACDC.

Forage depuis l’inscription

Depuis son introduction à la Bourse australienne en janvier, ACDC a réalisé plus de 10 000 m de forage dans tous ses projets et collecté des échantillons pour le développement des ressources et de la métallurgie avant de calculer une ressource inaugurale.

La société se prépare maintenant à forer le projet Douglas à proximité où 81 trous de carottier pour 4050m viseront à valider l’emplacement et le style de minéralisation identifié lors des forages historiques.

Le forage sera effectué sur les accotements en bordure de route à des espacements nominaux de 250 m.

Un espacement plus serré sera mis en place à 100 m dans le cas où des pentes élevées seraient visuellement enregistrées.

Atteindre les objectifs

Le chef de la direction, Tom Davidson, a déclaré que la société était sur la bonne voie pour atteindre les objectifs contenus dans son prospectus.

“Notre programme aircore est sur la bonne voie et notre chaîne logistique fonctionne bien, les échantillons arrivant aux laboratoires dès que possible”, a-t-il déclaré.

“Après le forage à Douglas, nous aurons une vue complète de nos projets et de leur potentiel de minéralisation, ce qui nous permettra de faire avancer les essais métallurgiques, le développement de projets et la planification de programmes d’exploration supplémentaires.”

ACDC détient les projets de sable minéral Goschen Central, Douglas et Watchem en bordure du bassin Murray dans l’ouest de Victoria où les forages antérieurs ont démontré une minéralisation en zircon, leucoxène, rutile et monazite.

Source : Small Caps

La Zambie doit améliorer son régime fiscal pour profiter de la transition énergétique (rapport)

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Malgré un sous-sol riche, la Zambie est l’un des pays les plus pauvres de la planète. Deuxième producteur africain de cuivre, le pays se voit offrir des opportunités grâce à la transition énergétique, mais le gouvernement doit redoubler d’efforts pour en profiter.

Si la Zambie veut faire partie des grands gagnants de la transition énergétique en cours, il est primordial qu’elle révise et stabilise son régime fiscal afin de tirer au maximum profit de son secteur minier florissant. C’est le point de vue que défend l’organisation Tax Justice Network Africa dans une note de recherche publiée en avril 2023.

Le document attire notamment l’attention sur certains points clés de la fiscalité minière qui devraient être aménagés pour que la Zambie se mette dans les meilleures dispositions. Pour commencer, le gouvernement doit renforcer ses systèmes de contrôle pour une collecte plus efficace des redevances minières. Selon un audit de la Zambia Revenue Authority, seulement 183 entreprises sur 2 416 mines en activité ont en effet payé des royalties sur les minéraux en 2021, alors qu’au moins 910 entreprises exportaient des minerais sans déclarer de redevance minière.

Les autorités doivent aussi améliorer la prévisibilité de la politique minière et de la fiscalité. Si l’instabilité du régime fiscal n’est pas considérée comme un « problème majeur » par Tax Justice Network Africa, l’organisation estime que la prévisibilité pourrait encourager davantage d’investissements dans le secteur minier.

Il faudra également améliorer le système de traitement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dont les insuffisances retardent les remboursements d’impôts aux compagnies. Cela limite la capacité de ces dernières à réaliser de nouveaux investissements et bloque par conséquent leurs nouveaux projets. Tax Justice Network Africa recommande enfin un suivi de l’efficacité des incitations fiscales et une harmonisation des taux dans la chaîne d’imposition pour limiter l’évasion fiscale et les fuites de recettes.

Pour rappel, le secteur minier est la plus importante source de devises étrangères du pays, représentant à lui seul plus de 70 % des exportations. Il génère environ 30 % des revenus de l’État.

Source : Agence Ecofin