Malgré une certaine baisse du niveau de production de ses gisements pétroliers, l’Angola représente encore un terrain de prospection à fort potentiel pour les compagnies pétrolières.
Selon des déclarations faites mardi 14 mars par Paulino Jeronimo, le patron de l’agence nationale en charge du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG), le géant énergétique américain ExxonMobil pourrait d’injecter jusqu’à 15 milliards de dollars d’ici 2030 à la recherche et éventuellement l’exploitation des ressources en hydrocarbures du pays.
Ce développement fait suite à l’ajout récent d’un addendum au contrat d’exploration des blocs 30, 44 et 45 situés dans le bassin de Namibe, au large des côtes sud de l’Angola. Des périmètres qui, en plus de poser d’importants défis techniques, restent jusqu’ici globalement peu explorés.
L’addendum intervient pour stimuler la prospection pétrolière dans la zone tout en rehaussant l’attractivité et la compétitivité des activités pétrolières dans la région. Ces dernières devraient potentiellement impliquer, pour ExxonMobil, le forage d’un puits d’exploration en 2024.
L’objectif de la compagnie étant « de tirer parti de notre technologie de pointe, de nos capacités d’exécution de projets et de notre engagement en matière de sécurité et d’environnement pour identifier de nouvelles découvertes commerciales dans le bassin Namibe ».
Abdel-Latif Boureima
Source : Agence Ecofin