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Premier producteur de terres rares d’Afrique avec sa mine burundaise Gakara, Rainbow Rare Earths n’avance plus sur ce projet bloqué depuis plusieurs mois par le gouvernement. La compagnie accélère cependant ses travaux en Afrique du Sud en espérant y rééditer les mêmes performances qu’au Burundi.

Selon une réévaluation à la hausse publiée lundi 20 mars par Rainbow Rare Earths, le projet sud-africain Phalaborwa hébergerait 30,4 millions de tonnes de ressources minérales « mesurées et indiquées », titrant 0,44 % d’oxyde de terres rares. La compagnie a pu identifier des éléments magnétiques permanents de grande valeur comme le néodyme et le praséodyme, ainsi que des quantités économiques de dysprosium et de terbium.

Pour George Bennett, le PDG de la société, cette augmentation de ressources résulte d’une campagne de forages intercalaires menée sur le site du projet. Forte des résultats de cette campagne, l’entreprise prévoit d’entreprendre des forages supplémentaires dans le cadre de l’étude de faisabilité définitive (DFS), pour améliorer davantage l’estimation de ressources.

L’objectif de la DFS sera d’optimiser les résultats de l’évaluation économique préliminaire (PEA) réalisée l’année passée, et qui a indiqué que le projet peut livrer 26 208 tonnes d’oxydes de terres rares sur une durée de vie de 14,2 ans. Sur cette période, le projet devrait en outre générer 3,6 milliards $ de revenus, d’après la PEA.

En attendant, Rainbow a déclaré avoir commencé la construction d’une usine pilote qui devrait être mise en service au deuxième trimestre de cette année. Cette usine produira des quantités suffisantes d’oxydes de terres rares séparés pour aimants permanents, pour les tests et les discussions avec de potentiels partenaires. Selon le calendrier de développement actuel du projet, il devrait entrer en production en 2026, soit cinq ans après le début des travaux initiaux sur le site en 2021.

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

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