L’Angola fonde de grands espoirs sur les terres rares de Longonjo, projet piloté par Pensana. Une fois la phase de production atteinte, le pays bénéficiera de 2 % de redevances sur les revenus et de plusieurs taxes, alors que son fonds souverain est actionnaire de la société.
En Angola, la compagnie Pensana travaille sur un nouveau plan de développement à son projet de terres rares Longonjo, ce qui devrait aboutir sur une réduction de 100 millions $ du coût initial alors qu’elle prévoyait précédemment investir 300 millions de dollars pour construire la mine et les infrastructures de traitement.
Pour mobiliser les 200 millions de dollars, la compagnie compte sur un prêt de 80 millions de dollars du fonds souverain angolais. De plus, elle a mandaté la banque Absa pour trouver les 120 millions de dollars restants sous la forme d’un emprunt.
Selon les détails fournis par la compagnie en ce début de semaine, le nouveau plan en cours d’étude est en bonne voie et une due diligence devrait être finalisée d’ici le prochain trimestre. Il permettra un développement progressif du projet qui devrait produire un carbonate de terres rares mixtes standardisé et commercialisable, exempt de radionucléides.
Pensana vise à Longonjo une production de 38 000 tonnes par an de sulfate de terres rares mixtes, dont 4 400 tonnes de néodyme et de praséodyme.
Source : Agence Ecofin