L’étude d’impact environnemental est essentielle dans le développement d’un projet minier, car son approbation par les autorités locales permet ensuite à la compagnie de soumettre une demande de permis minier.
Au Botswana, la compagnie minière Giyani Metals a soumis aux autorités locales l’étude d’impact environnemental portant sur son projet de manganèse K.Hill. Il s’agit d’une étape clé dans le développement du projet, car la délivrance du permis environnemental ouvre la voie à l’obtention du permis d’exploitation minière.
Il faut souligner qu’après un examen par la direction compétente au ministère de l’Environnement du Botswana, l’étude sera mise à la disposition du public. Cette étape permet notamment aux communautés affectées par le développement du projet de soumettre leurs préoccupations et commentaires en vue de leur prise en compte.
Ce n’est qu’à l’issue de ce processus que l’autorisation est délivrée, afin de permettre à la compagnie de soumettre une demande de permis auprès du ministère des Mines. « Le calendrier de cette procédure dépendra de plusieurs facteurs, mais nous restons convaincus que la licence d’exploitation minière pourrait être accordée au cours des douze prochains mois », a commenté Jonathan Henry, président exécutif de Giyani.
Pour rappel, le projet K.Hill peut livrer annuellement 73 000 tonnes de sulfates de manganèse monohydraté de haute pureté sur 11 ans. Environ 3 milliards de dollars de revenus peuvent être générés sur la période, si on en croit une étude de faisabilité publiée en 2022.
Source : Agence Ecofin