La Haute Cour de Namibie a rendu son jugement et annulé la décision du ministre de ne pas renouveler la licence de Deep-South Resources (TSX-V : DSM) pour le projet de cuivre Haib.
Deep-South a porté l’affaire devant la Haute Cour de Namibie , qui a statué qu’aucun permis ne pouvait être accordé sur la même zone jusqu’à nouvel ordre.
D’avril 2017 à avril 2021, Deep-South a investi plus de 2 millions de dollars canadiens (1,6 million de dollars) dans le projet, y compris une évaluation économique préliminaire mise à jour. Le mineur a également proposé une étude de faisabilité de 7,1 millions de dollars canadiens et une usine pilote de 25,5 millions de dollars canadiens.
La société avait acquis le reste du projet en 2017 auprès de Teck Resources, qui est l’un de ses principaux actionnaires.
Le PEA mis à jour en décembre avait fixé la VAN après impôt de Haib à 957 millions de dollars et le TRI à 29,7 % en utilisant un prix du cuivre de 3 $ la livre, envisageant une mine de 24 ans produisant 35 332 tonnes par an de cathodes de cuivre et 51 080 tpa de sulfate de cuivre.
Le dernier arrêté a pour effet que le ministre doit reprendre la procédure de demande de renouvellement d’autorisation et rendre une nouvelle décision. Le tribunal a noté que les faits présentés par la filiale Deep-South Haib Minerals n’auraient pas dû être ignorés dans le processus d’évaluation.
Le jugement mentionne que le ministre et le commissaire aux mines n’ont pas tenu compte des investissements importants réalisés par Deep-South pour développer un gisement à faible teneur.
Le tribunal a également déclaré que le ministre et le commissaire aux mines n’avaient pas pris en considération le fait que la pandémie de covid 19 avait eu un impact sur le programme d’exploration. Le tribunal a également ordonné au ministère de payer les frais de justice de la filiale de Deep-South, Haib Minerals.
“C’est un verdict très positif et nous sommes confiants de pouvoir créer une nouvelle relation de travail positive avec le ministre et le nouveau commissaire aux mines”, a déclaré le PDG de Deep-South, Pierre Leveille, dans le communiqué . « C’est aussi une décision importante pour la Namibie car elle montre que l’état de droit prévaut en Namibie. Notre conseil d’administration tient à remercier nos actionnaires pour leur soutien indéfectible durant toute cette période difficile.“
Le ministre et le commissaire aux mines ont le droit de faire appel du jugement de la Cour suprême de Namibie, a déclaré Deep South. S’ils décident d’interjeter appel, la demande doit être déposée dans les 21 jours d’audience à compter de la date du jugement — le 10 mars.
Source : mining.com