Ces derniers mois, les autorités libyennes ont multiplié les appels à l’endroit des multinationales pétrolières, les invitant à relancer leurs opérations dans le pays.
La conférence annuelle CERAWeek, tenue du 6 au 10 mars à Houston aux États-Unis, a été une occasion pour Farhat Bengdara (photo), le président de la compagnie publique chargée du pétrole en Libye (NOC), de rencontrer certains responsables américains pour discuter des défis auxquels le secteur pétrolier libyen est confronté.
Le patron a notamment échangé avec David Turk, le vice-secrétaire américain à l’Énergie. Avec lui, ils ont abordé la question de la nécessité d’un retour, en Libye, des compagnies pétrolières américaines.
Le responsable américain n’a pas manqué de saluer l’efficacité, selon lui, des mesures mises en œuvre ces derniers mois par Tripoli pour soutenir l’exploitation pétrogazière malgré un contexte politique et économique particulièrement difficile.
Victoria Taylor, une autre responsable avec qui Bengdara a discuté, a également félicité la NOC pour ses efforts visant à augmenter le plateau de la production de pétrole et de gaz en améliorant l’environnement des affaires en Libye.
Taylor, qui est la directrice du département Afrique du Nord, au département d’État américain, a exprimé l’engagement de son pays à soutenir cette dynamique en vue d’accroître les capacités opérationnelles de la Libye dans le secteur pétrolier.
Début janvier 2023, le ministre libyen du Pétrole Mohamed Aoun avait, lors d’un séjour à Washington, discuté avec Josh Corless, le vice-président pour les affaires gouvernementales internationales et du risque politique chez ConocoPhillips, des moyens pour la compagnie, d’augmenter ses investissements dans la production d’hydrocarbures en Libye.
Abdel-Latif Boureima
Source : Agence Ecofin