Makuutu porte les ambitions de l’Ouganda sur les marchés de métaux liés à la transition énergétique. Grâce à ce projet, le pays peut en effet rejoindre le cercle des producteurs mondiaux de terres rares, groupe de métaux utilisés dans les véhicules électriques et les éoliennes.
En Ouganda, la compagnie minière Ionic Rare Earths a annoncé mardi 2 mai le lancement prochain d’un nouveau programme de forage sur certaines licences de son projet de terres rares Makuutu. Ces travaux d’exploration commenceront ce mois et permettront de faire passer dans la catégorie indiquée les ressources inférées d’une licence de rétention, ainsi que de mener des forages de reconnaissance sur deux autres licences.
Dans le plan de développement de Makuutu, Ionic a décidé de soumettre une demande de permis minier pour une seule des six zones d’intérêt du projet et elle s’attend à obtenir l’autorisation au cours de ce trimestre. Les travaux qui seront menés au cours des prochaines semaines soutiendront donc une future demande de permis minier pour une autre zone d’intérêt, au plus tard en 2024 précise Tim Harrison, PDG de la compagnie.
Selon l’étude de faisabilité définitive publiée en mars 2023 pour la phase 1 du développement de Makuutu, la zone d’intérêt choisie pour le permis minier peut soutenir une durée de vie initiale de la mine de 35 ans, avec un bénéfice avant impôts (EBITDA) de 2,29 milliards $ et la production totale de 40 090 tonnes d’oxyde de terres rares. L’investissement initial nécessaire est estimé à 121 millions $ environ.
Source : Agence Ecofin